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Dans La Vie est trop Kurt, David Snug évoque sous formed’histoires courtes son arrivée à Paris, son emménagementdans le quartier de la Goutte d’Or et ses premiers concertsdans des bars. Jusque-là, tout va bien. Le problème c’est qu’ilen profite pour donner son avis sur des sujets aussi diversque le street-art, la publicité, le travail, les groupes de rockindépendant ou encore la bande dessinée et qu’il a, de sonpropre aveu, des opinions « tranchées et radicales ». En gros,David Snug est totalement dénué de tact. La Vie est trop Kurta ceci de commun avec L’Assommoir d’Émile Zola, hormis lefait qu’il se déroule au même endroit et qu’il y est questiond’alcool et de chômage, que PERSONNE n’en sort indemne.L’auteur se fout allègrement de la gueule de ses contemporains(chacun-e se reconnaîtra dans l’une ou l’autre de ses victimes)et n’a qu’une seule excuse : celle de ne pas s’épargner lui-même.Si vous avez un brin d’humour