FeelzToys Lea Rabbit Vibrator Pink

84.95 EUR
Le LEA est un vibrateur de lapin soyeux qui procure de délicieux orgasmes intenses.Le point G et le clitoris sont simultanément stimulés par deux puissants moteurs pouvant chacun être réglé sur leurs propres modèles de vibrations.Vous pouvez expérimenter pas moins de 7 schémas, à la fois pour le

FeelzToys Lea Rabbit fuschia

95.49 EUR
Le LEA est un vibrateur de lapin soyeux qui procure de délicieux orgasmes intenses. Le point G et le clitoris sont simultanément stimulés par deux puissants moteurs pouvant chacun être réglé sur leur propre modèle de vibration. Vous pouvez expérimenter pas moins de 7 schémas, à la fois pour le

Lea Adam Teelicht, Tatort, Tannenduft: Von Rügen Bis Arosa

5.49 EUR
Binding : Taschenbuch, Edition : 1., Label : Knaur TB, Publisher : Knaur TB, medium : Taschenbuch, numberOfPages : 432, publicationDate : 2023-10-02, releaseDate : 2023-10-02, authors : Lea Adam, Eleanor Bardilac, Nina Bilinszki, Andrea Bonetto, Kilian Eisfeld, Thomas Finn, Christiane Franke, Cornelia Kuhnert, Andreas Gruber, Markus Heitz, Marc Hofmann, Daniel Holbe, Thomas Kastura, Thorsten Kirves, Regine Kölpin, Jessica Kremser, Matthias Löwe, Iny Lorentz, Kirsten Nähle, Mona Nikolay, Sonja Rüther, Florian Schwiecker, Ben Tomasson, Su Turhan, Anne Verhoeven, publishers : Rahel Schmidt, ISBN : 3426530392

ATRABILE ...en Chine

19 EUR
Avec ses 14 millions d'habitants, Chengdu, capitale de la province du Sichuan, est une ville en plein essor, une mégalopole qui s'est développée d'une manière un peu folle, dans tous les sens et toutes les directions. Portée par une forte croissance économique et une certaine propension à la mégalomanie, la ville arbore les tares de ces endroits qui ont grandi trop vite et sans limites : trafic étouffant, pollution, laissés pour compte... Sascha Hommer y a passé plusieurs mois en 2011 et c'est ce temps passé là-bas qui forme la matière première de ... En Chine. Sans jugement, mais avec une certaine candeur et un flegme salvateur, Sascha décrit son quotidien loin de son Allemagne natale, où la quête d'un appartement devient une odyssée absurde et pleine de surprises, et où chaque rencontre, chaque discussion peut potentiellement se transformer en un grand moment d'incompréhension (mutuelle) aux dialogues parfois surréalistes. Pour autant, ...En Chine est moins une critique de la Chine moderne que d'un capitalisme sauvage et ravageur ; porté par un humour pince-sansrire, ...En Chine se lit alors comme un voyage au coeur d'une folie ordinaire et belle et bien universelle.

ATRABILE Art brut et bande dessinée

35 EUR
La Collection de l’Art brut à Lausanne propose du 16 septembre 2022 à fin février 2023 une belle exposition sur le thème « art brut et bande dessinée ». Cette exposition, dont le commissariat a été confié à Erwin Dejasse, aura comme volonté de souligner les liens intimes entre écriture et image dans les œuvres d’art brut, en rassemblant divers travaux qui s’apparentent d’une façon ou d’une autre à la bande dessinée. Pour accompagner cette exposition, un catalogue regroupant environ 150 illustrations couleurs par une trentaine d’artistes sera publié grâce à une collaboration inédite entre la Collection de l’Art Brut et les éditions Atrabile.«Tout semble à priori séparer l’Art Brut de la bande dessinée. D’un côté, des réalisations généralement produites à l’abri des regards extérieurs et, de l’autre, une forme de création que l’on associe souvent à ses héros les plus populaires, icônes d’une culture de masse déclinées sur de multiples supports.Pourtant, de nombreux créateurs d’Art Brut se sont emparés de l’imagerie et des codes de la bande dessinée, les ont remodelés sans vergogne pour les intégrer à leurs imaginaires propres. Les liens entre ces deux domaines d’expression sont en réalité riches et multiples ; tous deux partagent bien des traits communs qui les invitent à dialoguer. Alors que l’art du XXe siècle s’est largement émancipé du narratif au profit de recherches formelles ou de démarches conceptuelles, d’innombrables œuvres d’Art Brut montrent avec éloquence que les images conservent toute leur capacité à produire des récits. D’autre part, bande dessinée et Art Brut, ont aussi la particularité de briser la frontière instituée entre le visible et le lisible – le dessin se lit et le texte se regarde – tout en convoquant une hétérogénéité de signes : onomatopées, bulles, collages ou pictogrammes.»(Texte issu d’une présentation de l’exposition par la Collection de l’Art brut de Lausanne.)Avec des œuvres de Denis Boudouard, Luigi Brunetti, Wouter Coumou, Henry Darger, Hein Dingemans, Karl Frans Drenthe, Johann Fischer, Alfons Frenkl, Michael Golz, Tomoyuki Hirano, Vojislav Jakić, Frank Johnson, Daniel Johnston, Jim Kaliski, Johann Korec, Katsutoshi Kuroda, Gérard Lattier, Jean Leclercq, Pascal Leyder, Jean-Jacques Liabeuf, Andreas Maus, Peter Mikolajewski, Yuichi Nishida, Aldo Piromalli, Luciana Rossi, Jean-Marie Roussillon, Gustav Sievers, Kanako Tayu, Dominique Théate, Alfred Trouvé, Oskar Voll, Clemens Wild.

ATRABILE promenade(s)

13.2 EUR
Recueil de certaines «Promenade» parues dans des numéros épars de Bile Noire, «Promenade(s)» les présentent ici dans des versions entièrement redessinées, le tout augmenté par une majorité de pages inédites. Entre une visite chez sa mère et une autre chez son pater, une étrange discussion avec un pingouin hybride et des souvenirs de cuite homériques, Wazem trace le portrait de ce «p'tit personnage au nez pointu» et de son entourage, et nous propose ainsi son oeuvre la plus «personnelle». Plusieurs petits épisodes qui forment à l'arrivée une longue promenade introspective dans la vie de l'auteur, un voyage intimiste baigné d'humour et de poésie, «un itinéraire nonchalant et hasardeux avec un fil conducteur tout simple comme une légère ossature».

ATRABILE Naturellement

30 EUR
Les médias en font leurs choux gras: un mystérieux virus informatique, défiant toute logique, se transmettrait aux humains avec un résultat aussi morbide qu'ahurissant. Pourtant la vie continue, et si le virus questionne, ils n'empêchent pas une certaine communauté d'avancer - cette communauté, que Yannis La Macchia scrute à la loupe dans Naturellement, tente de s'organiser le plus horizontalement possible, et malgré le côté pour le moins disparate de ses membres, malgré les tensions, les dissensions et les incompréhensions, essaye d'oeuvrer en accord avec ses principes et son éthique.On connaît depuis Des Bâtisseurs l'intérêt que porte Yannis La Macchia à une certaine forme de mécanisme social, celle qui régit les groupes, qui définit le vivre ensemble. Dans Naturellement, ce que semble questionner plus spécifiquement l'auteur, c'est la portée de l'idéologie mais surtout ses limites, et comment il faut savoir composer avec des petites trahisons, et jongler avec les paradoxes. C'est aussi le rapport entre l'humain et la nature qu'explore l'auteur ici, un rapport ambivalent, ambigu, nourrit tantôt par des fantasmes, tantôt par une réalité dénuée de morale.Naturellement bénéficiera d'une double sortie: une version papier chez Atrabile et une version numérique chez RVB mais attention! les deux éditions seront évidemment proches mais pas identiques, certains événements apparaissant dans une mouture et pas dans l'autre (et vice versa), et le format ainsi que la mise en page étant complètement pensés et travaillés pour chaque support.

ATRABILE Dévasté

14 EUR
Dans un village ravagé par la maladie règne une ambiance de fin du monde ; comme dans une procession morbide, les habitants défilent, brûlant les cadavres de leurs proches, de leurs parents, de leurs enfants. On croise parfois l'ombre d'un médecin masqué et tout de noir vêtu, dont l'apparition fugace ne peut être porteur de bonnes nouvelles. Violent, torturé, mais pas dénué d'espoir, Dévasté est une plongée sans concession dans une terre ravagée par la maladie et la mort, durant un Moyen Âge obscur où l'homme n'entrevoit le salut quand dans les bras d'un dieu qui semble l'avoir abandonné.Julia Gfrörer y suit plus particulièrement les pas d'Agnès, jeune veuve miraculée et prête malgré tout à entretenir une lueur d'espoir et d'amour dans un monde à l'agonie - comme si le réconfort, l'oubli, voire le salut, se cachait dans une étreinte passionnée, qui pourrait être la dernière.Ouvertement nourrie d'influences gothiques et romantiques, cette évocation saisissante d'une période sombre et mortifère est portée par un dessin tout en hachures et une prose fine et délicate, dans une ambiance qui confine parfois au fantastique. Dévasté est la première traduction en français d'une auteure américaine dont le travail est, assurément, à suivre.

ATRABILE dérives

16.3 EUR
Les affaires ne sont pas bonnes pour Bouba Boro. Sur son île, avec l'arrivée des gros chalutiers qui viennent de l'autre coté de l'Océan, les temps sont durs pour les petits pêcheurs de la côte. Alors que Bouba rêve d'un quinté gagnant pour changer de vie, tout bascule le jour où il fait naufrage et perd sa barque. Ce mauvais coup du sort aura de nombreuses conséquences : l'inévitable boulot à l'usine, mais aussi la rencontre avec Alain et sa soeur, Teresa. Mais l'ombre des chalutiers plane toujours sur l'horizon du pêcheur... Grâce à un parti pris graphique et des couleurs vaporeuses qui rendent à merveille une atmosphère humide et chaude, l'auteur nous fait partager, avec douceur, ce combat disproportionné qui évoque celui de David contre Goliath, un constat amer sur la mondialisation.

ATRABILE Un monde en pleine mutation

19 EUR
C'est au fond d'une librairie spécialisée en bande dessinée que se rencontrent et retrouvent Patou, Rictus et Nour, trois adolescents joints par leur amour du dessin et leur envie de pratiquer. Là, Nabil, le libraire, va laisser les trois jeunes installer leur petit atelier (sous la forme d'une table dans la cour) et même les encourager, leur donnant parfois, comme un professeur improvisé, des exercices à réaliser. Nabil est un libraire au profil atypique : devenu gérant de la librairie un peu par hasard, il a néanmoins des idées et des principes bien arrêtés sur la bande dessinée, comme par exemple, ne pas vendre de Tintin... Le paysage, c'est celui d'une petite ville anonyme, durant l'été 1994, alors que monte, lentement mais sûrement, un mouvement plus exigeant dans le monde de la bande dessinée. Quant aux ados, entre celui qui rêve d'être professionnel, le dilettante éclairé et l'artiste douée, on devine déjà, dans les discussions, les ambitions, mais aussi les confessions, des destins qui risquent d'être passablement divergents.Un monde en pleine mutation, c'est une déclaration d'amour discrète mais sincère à la bande dessinée, et plus spécifiquement au diy et au monde du fanzine ; mais c'est aussi un roman («graphique») d'apprentissage où le fond et la forme se mélangent de façon ludique et réjouissante.Peu d'auteurs peuvent se targuer d'avoir une bibliographie aussi hétéroclite et fournie que Baladi; après pas moins de trente ans d'activité, l'auteur arrive encore (et toujours) à nous surprendre, et nous toucher.

ATRABILE la valise

13.2 EUR
Dans cette valise, synonyme de départ, on trouvera un couple qui se déchire, des nounours libidineux, un cactus qui parle, le tout mêlé à d’hallucinantes séquences oniriques.Nadia Raviscioni se livre ici, avec un humour mordant et des dialogues cinglants, à l’autopsie d’une séparation. Point de pathos superflu donc, juste une vision authentique et personnelle de ce qui fait la vie, l’amour et le reste.

ATRABILE Décris-ravage tome 3 - Décrire la modernité de la terre sainte

16 EUR
Et de trois ! Voilà le troisième volume de cette série au long cours (six volumes de prévu) qui explore, de façon inédite, les relations Occident-Moyen Orient. A la base, Décris-Ravage, c'est une pièce de théâtre de la mouvance " théâtre documentaire " écrite et mise en scène par Adeline Rosenstein ; c'est devenu, avec la complicité de Baladi, une bande dessinée à nulle autre pareille. Dans la forme, la gageure reste de mettre en dessins une pièce de théâtre sans image ; dans le fond, il s'agit de comprendre " comment on en est arrivé là ", en se basant sur divers témoignages, mais aussi des oeuvres littéraires et un vrai travail de recherche historique.Dans ce troisième volume, sous-titré "Décrire la Terre sainte dans sa modernité", on abordera donc, entre autres choses, la guerre de Crimée, la cartographie des territoires, les premières photographies de la Palestine, la construction du fameux " mur ", et celle d'un Kibboutz à travers les témoignages de ses fondateurs... Riche, complexe et stimulant, Décris-Ravage aborde la question de Palestine sans manichéisme ni ornières ; bien plus qu'une simple oeuvre militante, Décris-Ravage est avant tout un objet artistique passionnant et nécessaire.

ATRABILE les miettes

18 EUR
Publié originalement en 2001 par nos amis des éditions Drozophile, et presque aussitôt épuisé, Les Miettes est un véritable petit bijou d'humour pur qu'Atrabile se propose de rééditer aujourd'hui. Écrit comme seul pouvait le faire Ibn Al Rabin et dessiné par un Frederik Peeters dans sa période pinceau, Les Miettes reste 13 ans plus tard toujours aussi drôle, et cette histoire de bras-cassés liechtensteinois qui veulent détourner un train n'a rien perdu de son piquant. Voilà donc une nouvelle chance de découvrir une pièce longtemps manquante de l'oeuvre de Frederik Pee-ters et de se régaler gaillardement des dialogues hors pair signés Ibn Al Rabin.Un bref résumé (d'époque) : un baron flanqué d'un comte branque et d'un patchwork de jumeaux, tente de détourner un train en direction de Vaduz, histoire d'oeuvrer fissa pour le renouveau du grand Lichtenstein à coups d'alchimistes. Hélas, ce plan d'une rigueur académique tourne au rotoyon lorsqu'un flûtiste fumé au pastis envoie zinguer le convoi un peu trop à l'ouest. Quelques guerrilleros San-Marinais seront déconfits en passant par une troupe délite achalandée façon fanfare municipale.

ATRABILE L'envol

30 EUR
Disons-le comme on le pense: la publication du travail de Kuniko Tsurita, complètement inédit en français, est un événement en soi, aussi bien pour ses qualités intrinsèques que pour sa valeur patrimoniale. L'Envol présente sur 496 pages un panorama, si ce n'est complet, en tout cas très représentatif de l'oeuvre de Kuniko Tsurita, et la trentaine d'histoires qui composent ce recueil montrent ainsi l'évolution d'une artiste au parcours et au profil atypiques, et dont le travail, profondément ancré dans son époque, se rattache en grande partie au mouvement du gekiga. Réalisées entre 1965 et 1981, ces histoires (plus ou moins) courtes dessinent aussi en creux le portrait d'une artiste en prise directe avec son époque; des histoires de science-fiction en vogue dans les années 60 à des récits aux accents autobiographiques, de moments plus expérimentaux et poétiques aux interrogations franchement politiques et féministes, L'Envol nous permet de découvrir une des voix les plus singulières, et attachantes, du manga d'auteur. Souvent présentée comme étant «la première femme à avoir été publiée dans Garo» (revue de bande dessinée d'avant-garde aujourd'hui défunte, et ayant publié des auteurs majeurs comme Yoshiharu Tsuge, Shigeru Mizuki, Yoshihiro Tastumi, Sanpei Shirato, etc.) Kuniko Tsurita livrera hélas une oeuvre qui s'étalera tout juste sur une quinzaine d'années.Publiée précocement dès l'âge de 18 ans déjà, Kuniko Tsurita décède prématurément en 1985, à 37 ans.

ATRABILE Des bâtisseurs

22 EUR
Paru en 2017, sélectionné au Festival d'Angoulême, Des Bâtisseurs n'était plus disponible depuis un bon moment; le voici enfin réimprimé, en parallèle de la sortie du nouveau titre de Yannis La Macchia, Naturellement. Pour rappel: quelque part, dans un monde qui pourrait être le nôtre, dans un environnement dont se dégage quelque chose de sauvage et d'insoumis, des hommes et des femmes s'affairent autour d'étranges constructions. A travers les visions de ces bâtisseurs, se dessinent alors le portrait d'une société, qui, sans doute, a connu le béton, la pollution, l'électronique, avant un changement que l'on devine radical. Mais entre l'homme d'hier et celui d'aujourd'hui semble survivre une même envie, une même nécessité, celle de construire. C'est cette étrange envie, celle de bâtir, de créer, que questionne le livre de Yannis La Macchia, ainsi que la place même de celui qui construit, ce fameux bâtisseur. Le livre brasse et aborde des thèmes et une imagerie qui évoquent des problèmes bien actuels liés à l'écologie, à la mondialisation, au progrès. Des Bâtisseurs est un livre profondément singulier, qui bouscule le lecteur et la notion de récit, qui s'attache à questionner l'idée de création, sa place et son importance dans notre monde; c'est aussi un livre dont l'amour du dessin, de l'acte de dessiner même transparaît à chaque page, par un auteur complètement dévoué à son médium.

ATRABILE icarus

23.4 EUR
Qui de Faust ou d'Icare saura discerner la part de l'homme de celle du monstre ? Qui saura tuer son propre Minotaure ? Icarus nous transporte d'un monde à l'autre , dans les univers parallèles de Dédale et Icare, prisonniers du labyrinthe, et de Sylvia et Faust, architecte prisonnier de ses tourments intérieurs... Dédale cherchant à sauver son fils, et Sylvia son amant...Ouvrage ambitieux et imposant mêlant mythologie et psychologie, cet Icarus, après Les Gens le Dimanche, montre une nouvelle facette du talent de Manuele Fior. Plus qu'une simple relecture du mythe d'Icare, c'est une oeuvre à tiroir, foisonnante, touffue, que nous offre ici le jeune auteur italien.

ATRABILE Dressing

18 EUR
On aurait sans doute tort de considérer Michael DeForge comme un dessinateur purement de voué au bizarre, un obsédé du glauque et un apôtre du malsain. Certes certes certes, le prodige canadien s'aventure souvent dans des recoins bien sombres, et n'a pas peur de jouer avec les aspects les plus monstrueux de l'être humain ; mais ce qui fait que le travail de DeForge est parfois dérangeant tient moins d'une volonté superficielle de se complaire dans le "trash" que d'une certaine faculté à toucher là où ça fait mal, la ou gît une vérité peu agréable a entendre.Cette vision du monde, parfois peu amène, parvient au lecteur dans une forme sans cesse renouvelée, le trait s'adaptant au sujet et aux ambitions de chaque histoire. DeForge n'est pourtant pas qu'un pur formaliste, et il faut souligner son travail sur la narration, son vrai talent d'écriture et son attachement aux mots. Toutes ces qualités, on les retrouve dans Dressing. A l'image de certains écrivains orfèvres de la nouvelle plutôt que du roman fleuve, DeForge excelle dans les histoires dites courtes, des récits de quelques pages aux situations souvent kafkaîennes, traversées de personnages victimes des circonstances, ignorant jusqu'au bout le pourquoi de leur destin ; des histoires courtes aux décors changeant - Mars, le Po le Nord, une chambre d'hôtel, l'intérieur d'une tête, une jungle emplie d'animaux armes - mais qui disent bien plus qu'il n'y pourrait paraître toutes les blessures et les perversions de âme humaine.

ATRABILE le meilleur de la bible ; le crime de guivéa

6.1 EUR
On commence à le savoir: Ibn Al Rabin est un petit mariole. Qui plus est, il n'a peur de rien - on se souvient pour preuve de L'autre fin du monde, ouvrage qui avait fait son petit effet il n'y a pas si longtemps (et dont le premier tirage, certes modeste, ne devrait pas tarder à être épuisé, qui l'eut crû ?). Voilà donc le nouveau projet d'Ibn Al Rabin: des adaptations en bande dessinée de certains passages de la Bible (sic), dans lesquelles on trouvera le texte «original» mis en valeur par le trait incomparable de l'auteur et une mise en couleur qui va en laisser plus d'un sur le carreau. Cette «série» comportera un certain nombre de volumes, d'ailleurs deux autres adaptations sont d'ores et déjà terminées. Ces petits livres hautement indispensables nous vaudront-ils d'être excommuniés ? On l'espère bien...

ATRABILE Ballades

22 EUR
Le Prince Gourignot de Fouët est bien malheureux, et pour cause, le voilà transformé en grenouille. Rien ne l'avait préparé à cet état, ni au complot fomenté dans son dos, dans le but de le destituer. Un seigneur qui tombe, c'est un peu de démocratie qui s'installe... quoique... Pendant ce temps, la valeureuse Gounelle, chevalière de son état, s'en va délivrer la princesse Patin à la peau d'albâtre et affronter le dragon qui la garde, mais pour elles deux, le chemin du retour sera bien long, sinueux, semé d'embûches, mais aussi de découvertes. Si l'on rajoute une salamandre hallucinée, une sorcière acariâtre, un ménestrel insupportable et des grenouilles mélomanes, on commence à avoir une petite idée de la folie pure qu'est Ballades, le premier livre de Camille Potte, et on vous le dit comme on le pense, assurément un des livres les plus drôles et attachants de l'année.

ATRABILE En toute simplicité

17 EUR
Quelques mois seulement après la sortie de Lose, voilà un nouveau recueil d'histoires signées Michael DeForge ; car il est urgent d'installer cet auteur génial et incontournable dans le paysage de la bande dessinée francophone !Du célébré Cerf tacheur au parodique Les Muscles de Peter, on retrouve ici certaines des obsessions de l'auteur, comme, en vrac : les cerfs, Snoopy, la maladie, le corps et ses fonctions – et si DeForge aime distordre la réalité, mélangeant un ton naturaliste et des événements fantastiques, c'est pour mieux révéler tout l'absurde et le grotesque qui gît-là, au plus profond de l'esprit humain.Les histoires se suivent ici sans se ressembler, passant du noir et blanc à la couleur, de l'expérimentation formelle à l’humour pur, avec en commun une vision du monde souvent désenchantée, voire désespérée, mais savamment contrebalancée par une inventivité formelle enthousiasmante, et un vrai talent d'écriture.Bref, En toute simplicité c'est 152 pages de bonheur, un trip hallucinant en forme de montagne russe, une immersion dans l'esprit ultra créatif de ce jeune prodige de la bande dessinée à la production pléthorique, et dont le talent maintes fois récompensé en fait l'un des auteurs d'Amérique du Nord les plus en vue du moment.

ATRABILE Rapide regard

10 EUR
Une vie de chien. Mais non, pas celle de Benny, celle de Diablesse. La chienne. Celle qui a réveillé Marie/Morgane, l'écrivaine de science-fiction, plongée dans un sommeil de plus de deux cents ans. On avait quitté Morgane agonisante au fond d'une grotte dans Douce Nuit; on la retrouve deux siècles pour tard, dernière femme sur Terre dans un environnement post-apocalyptique. Une fille et sa chienne... voilà qui dira quelque chose à certains...Baladi jongle avec les références dans ce nouvel épisode des non-aventures de Benny, et évoque pêle-mêle les sélénites et les petits gris, l'oeil de Râ, la kryptonite, et les relatons entre humains et non-humains.Et Benny dans tout ça ?

ATRABILE bile noire tome 16 - spécial 10 ans

27.4 EUR
Pour ce numéro un peu spécial, Bile noire passe à un format XL ainsi qu'à la couleur. On y retrouvera des gens que l'on connaît bien ici, comme Frederik Peeters, Manuele Fior, Peggy Adam, Pierre Wazem, Baladi, Kaze Dolemite, Elvis Studio, Ibn Al Rabin, Jason, Nicolas Presl, Florent Rupert & Jé rôme Mulot, François Olislaeger, et bien d'autres. On y verra aussi des pages de la québécoise Iris Boudreau, des américains Graham Annable et Anders Nilsen, du coréen Kim Su-bak et de Chihoi d'Hong K ong. Et puis encore : de la bande dessinée abstraite, et une revue dans la revue par Andréas Kündig, avec entre autres Manfred Nascher et Guillaume Long. Osera-t-on encore vous rappeler à quel point l'existence d'une revue comme Bile noire est nécessaire, et qu'elle a permis à bien des auteurs de faire leurs premières armes, ou tout simp lement à ceux-ci d'essayer des choses qu'ils n'auraient pas pu faire ailleursoe

ATRABILE En coulisse

10 EUR
De Lausanne à Venise, en passant par Delémont, Lucerne et Soleure, Pierre Wazem a rendu visite aux différents festivals qui se déroulent dans ces villes et en a ramené toute une série de strips réalisés in situ, des strips qu'Atrabile recueille aujourd'hui dans un format à l'italienne. Agissant comme un envoyé spécial sur place, mais jamais vraiment au bon endroit, avec un intérêt changeant, un regard piquant et une belle propension au mauvais esprit, Wazem s'intéresse à tout et aussi n'importe quoi, digresse, fabule, et révèle à l'occasion certains des secrets les mieux gardés des coulisses des festivals. Interrompu dans ses pérégrinations par vous-devinez-quoi, Wazem nous gratifie aussi d'un «intermède covid», puisque l'auteur a souffert de la maladie dans sa version longue et résurgeante - ce qui ne l'a pas empêché de garder son sens de l'humour. Au menu de En Coulisse donc, des révélations fracassantes, des caméos en veux-tu en voilà, quelques situations scabreuses, un peu d'ironie, une pointe d'absurde, et un humour tout simplement irrésistible.

ATRABILE Attends... suivi de chhht !

22 EUR
Attends... a toujours eu une place spéciale dans le catalogue atrabilaire : première rencontre marquante durant le festival d'Angoulême, premier livre d'un auteur étranger, premier succès critique et publique (certes relatif)... Vingt ans plus tard, le premier livre de Jason n'a rien perdu de sa force, et c'est un vrai plaisir de pouvoir donner une nouvelle vie à cet ouvrage, qui n'est rien de moins, on le répète encore, qu'un véritable chef d'oeuvre.Pour rappel : Attends... met en scène deux jeunes garçons, Jon et Bjorn, dont la vie, en un quart de seconde - à peine le temps de dire "Attends... " - va virer au drame. C'est avec une économie de moyen bluffante que l'auteur vous assène, mine de rien, un de ces coups de poing qui coupe le souffle, et dont on se souvient longtemps... Cette nouvelle édition est complétée par les histoires courtes ô combien délicieuses de Chhht ! , ouvrage épuisé depuis un certain temps déjà.Une belle occasion de découvrir ou redécouvrir l'incommensurable talent d'un auteur à part.

ATRABILE « Autre chose »

26 EUR
En 2022 Atrabile a fêté ses vingt-cinq ans d'existence, ce que nous avons célébré à travers différents événements tout au long de l'année; néanmoins il nous semblait qu'il manquait quelque chose, quelque chose comme un gros gâteau d'anniversaire ou un beau feu d'artifice - voilà pourquoi déboule en octobre un ouvrage collectif intitulé « autre chose ». Parce qu'en vingt-cinq années d'activité, nous avons publié de la bande dessinée en long et en large, que nous avons à quelques occasions tenté de repousser un peu les limites du médium, mais qu'il nous arrive aussi parfois d'avoir envie « d'autre chose ». C'est pourquoi ce grand volume tentera de mélanger pêle-mêle bande dessinée, illustration, expérimentation, dans une avalanche de style, de genre, de technique, d'envie, un assemblage qui se voudra aussi hétéroclite que généreux, et qui regroupera pas moins de quarante-cinq artistes d'un peu partout dans le monde. Youpla boum.Avec la participation de : Adèle Maury, Amanda Baeza, Amandine Meyer, Awen Rivière, Barbara Meuli, Camille Potte, Chien-Fan Liu, Emilie Gleason, Fred Fivaz, Geoffroy Monde, Giacomo Nanni, Guillaume Fuchs, Helge Reumann, Jean-Michel Bertoyas, Juliette Mancini, Jung-Hyoun Lee, Laurie Agusti, Léa Murawiec, Lika Nüssli, Lisa Blumen, Louise Collet, Lucas Burtin, Marijpol, Martina Sarritzu, Mathilde Van Gheluwe, Melchior Best, Mia Oberländer, Michael DeForge, Noémie Chust, Rachel Deville, Samplerman, Simon Beuret, Valentine Gallardo, Violaine Leroy, Yannis La Macchia, Alex Baladi, Frederik Peeters, Ibn Al Rabin, Isabelle Pralong, Joseph Callioni, Nicolas Presl, Peggy Adam, Pierre Wazem, Thomas Gosselin, Tom Tirabosco.

ATRABILE Au suivant

19 EUR
Il faut le savoir: Noyau est un salaud. Ne l'invitez pas: une fois chez vous, il s'assiéra dans un coin, ne pipera pas un mot, mais observera vos moindres gestes d'un oeil aussi placide que perçant. Puis une fois rentré chez lui, il sortira ses plus belles gouaches, s'armera d'un pinceau bien trop usé, et fera de vous ou vos proches un portrait aussi beau (dans la forme) qu'acide (dans le fond). On vous prévient: Noyau est un sale type. On le voit bien dans ce livre, Au suivant, composé d'une suite de portraits qui se déploient systématiquement sur deux pages, comme celui de Melvin, qui décide de se passer de tout, mais pas de l'aide financière de ses parents; Nino, hipster barbu, qui prend tellement de soin à préparer son expresso que l'heure de l'apéro arrive avant le première tasse; ou Odile, qui ne partage pas ses théories complotistes avec son fils, car comment savoir si celui-ci n'est pas un extra-terrestre?... Méfiez-vous: Noyau est un triste sire. Pourtant, par le passé, certains éditeurs lui ont accordé leur confiance, à l'instar de Frédéric Pajak, qui, au sein des Cahiers Dessinés, a publié ses précédents livres, comme Dessins au doigt, L'Art de Vivre ou Les Doigts sales; ou encore Actes Sud, chez qui il a commis L'oeuf, en compagnie d'Anna Sommer. Des livres tous magnifiques, et c'est peut-être là que réside le mystère Noyau: comment un être aussi malfaisant et dangereux peut être également un dessinateur aussi génial? Bon, en tout cas on vous aura averti, Noyau est méchant, comme son livre. Méchant et même féroce envers ce triste monde et ceux qui le peuplent, on pourrait même dire carrément cinglant et politiquement peu correct, mais il faut bien l'admettre: à l'arrivée c'est bon, et ça fait du bien.

ATRABILE Levants

29 EUR
Sous le regard amusé d'une femme voilée, un homme se déshabille et plonge dans la rivière. Furieux de ce regard interdit, l'homme la poursuit jusque dans son foyer.Lui, vendeur itinérant, voyage à travers le pays dans un camion rempli de cartons, s'arrêtant au gré des rencontres. Elle, mystérieuse, cache un passé empli de douleurs, un passé fait de musique, de contes mais aussi de violence - et c'est là, quelque part, que réside la raison de sa main droite amputée de ses cinq doigts. Le temps d'un voyage, ces deux vies-là vont se rapprocher, et croiser bien d'autres vies, bien d'autres histoires, et bien d'autres destins. Alors, à la manière des Milles et Une Nuits, plusieurs récits et contes vont se suivre et parfois se répondre, dans une variation moderne et éminemment politique ; des histoires qui jaillissent de mélodies passées, pendant que des bombes explosent, au rythme des accords de vies dissonants. Sans lourdeur ni moralisme, Nicolas Presl aborde et questionne à travers ces pages des thèmes comme la place de la femme dans une société ultra patriarcale, l'influence de la religion, mais aussi la complexité du sentiment amoureux. Désormais converti à la couleur, mais toujours sans texte, Nicolas Presl livre avec Levants son oeuvre la plus complexe à ce jour mais sans doute aussi la plus fine, de par le nombre de récits qui s'y entremêlent mais aussi de par son regard, toujours à hauteur d'homme, qui semble vouloir comprendre et dire bien plus qu'expliquer ou juger.

ATRABILE la mémoire du corps

22 EUR
"Famille je vous hais !" Mais encore ?Découpé en huit nouvelles qui sont autant de tranches de vies, Kim Hanjo s'est attaché dans La Mémoire du Corps à raconter l'histoire d'une famille coréenne. Se consacrant pour chaque histoire à un ou plusieurs membres de cette communauté (dont certains passent, suivant le chapitre, du premier au second plan et inversement), ces 240 pages denses forment à l'arrivée une mosaïque complexe, touffue, où les liens entre les individus se découvrent au fur et à mesure de la lecture. Obligations, hiérarchie et soumission, envie et frustration, remords, regrets, obsessions, la liste est encore longue de tous ces maux, tellement humains, qui rongent chaque membre de cette tribu. Kim Hanjo décrit à merveille les tourments auxquels chacun doit faire face tout au long de sa vie, faisant de ce livre un portrait de famille à la puissance narrative rare, et à la portée universelle. On sort un peu ébranlé de cette oeuvre ambitieuse, riche et parfois âpre.

ATRABILE Décris-Ravage tome 1

15 EUR
Décris-Ravage, c'est tout d'abord une pièce de théâtre d'Adeline Rosenstein, une pièce qui s'inscrit dans la mouvance du théâtre dit documentaire. Dans cette pièce, il est question de la Palestine, du rapport entre l'Occident et le Moyen-Orient (en remontant à Napoléon Bonaparte), mais aussi de la représentation de cette région, ou encore des enjeux qui y sont liés. Pour évoquer tout cela, sont ainsi convoqués des récits historiques, des témoignages, mais aussi des textes de pièces de théâtre pour tenter de comprendre « ce qui a bien pu se passer pour qu'on en arrive là ». Baladi est parti du texte de la pièce de théâtre pour en livrer une adaptation en bande dessinée, et ceci en allant également se nourrir aux mêmes sources que celles consultées pour l'écriture du spectacle. Dans ce premier épisode se succèdent alors paroles d'artistes, textes d'auteurs arabes et descriptions de la campagne d'Egypte de 1798. Dense, passionnant et éclairant, ce Décris-Ravage est un livre sans réel équivalent, aussi bien dans la bibliographie de l'auteur que dans le paysage actuel de la bande dessinée, une tentative inédite de réflexion sur le sujet qui multiplie des sources et des points de vue souvent oubliés, voire méprisés.Avec une introduction de Henry Laurens (historien).

ATRABILE quitter la ville tome 1

20.3 EUR
Dans ce premier tome de Quitter la ville, Kim Su-bak devient Chamallow pour mieux revenir sur un moment de vie, entre été et hiver. Page après page, il nous invite dans le récit de son errance, dans cette société qui lais se bien peu de marche de manoeuvre à une jeunesse qui éprouverait le désir de se chercher, avant de se lancer à corps perdu dans le monde du travail et une incontournable vie de couple. Dans cette culture de la réussite, on aperçoit vite les premières failles, celles sur le dos des buildings aperçus de la voie de chemin de fer, celles dans l'entourage de Chamallow, entre drames familiaux, alcool et jeu d'argent. Comment se débattre entre ces deux lignes de conduite?? Comment se débattre à Séoul?? Faut-il, comme son ami Chilchil, quitter la ville. Ou rejoindre les nogada, cette famille pleine de secrets qui, pour quelques wons et un bol de nouilles, usent leurs mains aux durs labeurs. Le temps d'un voyage jusqu'à Dabudong, Chamallow laisse libre cours à ses pensées. Comme dans une séance d'association libre, un fil se trace entre les souvenirs, récents ou vagues, les vieux amis, les premiers amours, les nouvelles r encontres, les gens que l'on croise un jour, par hasard, dans un train. Se dessine une véritable interrogation du quotidien pour mieux interroger la vie.

ATRABILE Cosmo

23 EUR
Cosimo n'est pas un jeune homme comme les autres : il parle très peu, réfléchit beaucoup et n'aime pas qu'on le touche. Celui que l'on surnomme Cosmo, à cause de sa fascination pour l'astronomie, vit dans son propre monde, bien qu'il ne semble pas y être tout-à-fait seul. Arrivé à l'âge de 15 ans, Cosmo décide de prendre la route pour un périple qui s'avérera, évidemment, des plus mouvementés. Si l'univers mental de Cosmo paraît compliqué, le monde « réel » auquel il va se trouver confronté n'aura rien de plus facile, puisque le voyage qu'il va entreprendre à travers l'Italie, petite odyssée périlleuse, va le propulser à travers des banlieues désolées et une campagne pleine de mystères, à la rencontre de chasseurs belliqueux, de marginaux de tout poils, et d'une nature tantôt hostile, tantôt complice. Récit initiatique par excellence, orchestré de main de maître par Marino Neri, Cosmo subjugue aussi bien par sa réussite formelle que par sa description d'un esprit (trop) sensible plongé dans une société tourmentée et violente. Tout comme Francesco Cattani ou Manuele Fior, Marino Neri fait partie d'une génération d'auteurs qui sait s'ouvrir à la modernité tout en affirmant sa filiation avec une certaine « école italienne ».

ATRABILE BILE NOIRE n.18

25.4 EUR
Répétez après moi: Bile noire est beau. Bile noire est grand. Bile noire est important. On l'a déjà dit mais on le redit encore: Bile noire représente une opportunité unique pour bien des auteurs d'essayer des choses qu'ils n'auraient pas pu faire ailleurs. Et c'est également une chance pour d'autres d'être publiés pour la première fois. Pour ce numéro 18, on trouvera sur près de 250 pages une vingtaine d'auteurs venus des quatre coins du monde. On pourra y lire plus particulièrement de nombreux récits «longs», dont la suite des chroniques familiales de Kim Hanjo, les premières apparitions en français de Baek Jong-min (Corée), Bendik Kaltenborn (Norvège), Yan Cong (Chine), Martin Cendreda (USA), Martin Romero (Espagne), Kolbeinn Karlsson (Suède), et puis encore des pages signées par des auteurs (plus ou moins) habitués de la revue, comme Peggy Adam, Chihoi, François Olislaeger, Helge Reumann, Ibn Al Rabin, Nadia Raviscioni, Nicolas Presl, Gilad Seliktar, Baladi, Michaël Sterckeman, Xavier Robel, Pierre Waz! em, Andréas Ku¨ndig ou Frederik Peeters. Bile noire continue donc dans sa version annuelle à présenter un savant mélange de révélations et d'auteurs confirmés, le tout dans un format XL, en noir et blanc et en couleur. Répétez après moi: Bile noire est beau. Bile noire est grand. Bile noire est important.

ATRABILE timides tentatives de finir tous nus

19.3 EUR
Ça fait plus de dix ans maintenant qu'Ibn Al Rabin sème à tout va des pages dans de nombreux fanzines et revues, et il semblait pertinent de regrouper une grande partie de cette production plétorique dans un bon gros volume de la collection Fiel (dont c'est le but justement). Timides tentatives de finir tous nus est donc un recueil d'histoires courtes parues ici et là, et où l'auteur fait feu de tout bois: humour potache (mais de gauche), expérimentations narratives, chansons illustrées, roman photo, le tout dans le style minimaliste et redoutable qu'on lui connaît. Mises bout à bout, toutes ces pages prouvent à quel point Ibn Al Rabin a su creuser un sillon qui n'appartient qu'à lui, et démontrent également sa parfaite maîtrise de la grammaire propre à la bande dessinée.En confrontant ces planches éparses parues sur une dizaine d'années, on pourra également voir comment l'auteur a su faire évoluer son trait et son approche de la narration, se réinventant tout en restant fidèle à lui-même. On y lira donc une sélection de pages passablement rares, en noir et blanc et en couleur, le tout emporté par un ton et un humour versatile, parfois caustique, d'autres fois plus poétique, souvent absurde, et toujours ravageur.

ATRABILE Regard mauvais

9 EUR
On retrouve dans Regard Mauvais Morgane Néville (l'écrivaine de science-fiction) et Diablesse (la chienne), toujours à la recherche de Benny dans un monde futuriste et ravagé... Mais leur quête touche à sa fin, et voilà que réapparaît Benny, surpris en train de jouer à la poupée (sic), au demeurant toujours aussi amoureux, et ses retrouvailles avec Morgane seront aussi tendres que passionnées. Puis l'on apprendra dans un flashback complètement dingue, comment Benny s'est retrouvé esclave de son propre pénis (re-sic), créature soudainement parlante et autoritaire, lui ordonnant de chasser et de se nourrir plus, plus, toujours plus... Néanmoins bien des mystères restent entier, dont le pourquoi du comment de la disparition de l'humanité. En apprendrons-nous vraiment plus ici, ou alors dans le dernier épisode à paraître des non-aventures de Benny ? Allez savoir.

ATRABILE une tête bien vide

21 EUR
Si Une Tête bien vide n'est pas à proprement parlé une suite de La Saison des billes, Gilbert Hernandez y aborde une autre partie fondatrice de la vie d'un homme, à savoir l'adolescence, et comment cette période décisive peut façonner, pour le meilleur comme pour le pire, le destin d'un être humain.Bobby se laisse porter dans la vie ; école, travail, amour, les choses s'enchaînent plus ou moins facilement, sans passion ni engagement. Et si Bobby rêve d'autre chose, c'est avec patience qu'il attend et attend encore que quelque chose se passe, incapable qu'il est de faire des choix, de prendre des décisions. Dans cette vie flottante, entouré d'amis qui vont et qui viennent, son seul centre d'intérêt se matérialise à travers la musique, du glam rock au punk, d'Alice Cooper aux Sex Pistols. Inconstant, paumé, plus spectateur qu'acteur de sa propre vie, Bobby se sentira véritablement métamorphosé par le mouvement punk - mais pour un instant seulement. Et Bobby laissera ainsi filer les moments, les possibilités et enfin les années.C'est un portrait en demi-teinte que dessine ici le co-créateur de la mythique série Love & Rockets, où il décortique avec beaucoup de justesse l'adolescence, cette période pleine de frustration et de rage, et où chaque occasion ratée peut se transformer en impasse.

ATRABILE Duchamp Marcel, quincaillerie

19 EUR
Inventeur du ready-made, figure influente et incontournable de l'art contemporain, Marcel Duchamp a fait couler beaucoup d'encre, nourri bien des controverses, et continue aujourd'hui de hanter le monde de l'art. Il hante également l'esprit de Benoît Preteseille, jusqu'à venir le mettre en garde dans ses rêves, le sommant «de ne pas raconter n'importe quoi sur moi après ma mort». On le sent dès les premières pages de cette magnifique biographie: Benoît Preteseille aime Marcel Duchamp. Pas d'un amour transi, béat, sans nuances, non, mais plutôt d'un amour qui rend lucide, qui ouvre les yeux et l'esprit, un amour qui n'assujettit pas mais, tout au contraire, qui rend libre. Il aborde alors l'homme et son travail avec un respect mêlé d'une belle décontraction, sans complexe, et sans déférence, et beaucoup de liberté. Mais «liberté» ici ne signifie pas «n'importe quoi», et c'est avec la plus grande rigueur que Preteseille évoque les diverses périodes de la vie de Duchamp et qu'il expose les différentes évolutions de son travail artistique. Il arrive ainsi à rendre la pensée et la vie de Duchamp passionnantes, procurant de bout en bout une lecture stimulante, éclairante et jouissive.

ATRABILE ficus

6.1 EUR
Un récit intimiste composé de petits riens, de non-dits, des doutes et des interrogations qui forment la vie de tous les jours, le tout éclairé par le style cubisto-naïf si caractéristique d’Isabelle Pralong. Grâce à un texte et des réparties qui font souvent mouche, l’auteure décortique les moments les plus banals de notre existence pour en faire ressortir l’angoisse d’un quotidien inéluctable.

ATRABILE Priape

22 EUR
C'est en 2006 que paraît le premier livre de Nicolas Presl, Priape. Onze ans et sept livres plus tard, Nicolas Presl est devenu un des auteurs les plus emblématiques et les plus productifs du catalogue atrabilaire. Atrabile ne pouvait décemment laisser disparaître ce livre et propose donc aujourd'hui une nouvelle édition de Priape avec une nouvelle couverture et une préface de Vivien Bessières, maître de conférences en littérature à l'université de Limoges. Le nom de Priape évoque avant tout le dieu romain de la fécondité et de la virilité physique. Ici, c'est d'un homme dont il s'agit et d'un cadeau empoisonné que la nature lui a offert et qui fera de lui un être à part. Nicolas Presl, dans ce contre cruel et parfois dérangeant, nous emmène dans l'Antiquité, sur les pas d'un jeune homme en quête de sa propre identité...

ATRABILE Je te l'avais bien dit

19 EUR
Des paroles creuses valent-elles mieux qu'un silence gêné ? Une méchante myopie alliée à un brin de coquetterie peuvent-ils passer pour du snobisme ? Avec un soupçon de mensonge et de manipulation, une séparation peut-elle se faire sans douleur ? Faut-il mieux être toujours d'accord ou avoir sa propre opinion ? Passif, agressif, ou les deux ? Salade grecque ou pizza, ce soir ? Vous m'écoutez, là, ou vous vous faites juste semblant ?Dans une suite de scènettes qui s'imbriquent les unes dans les autres, Candela Sierra réfléchit à toutes ces questions et à bien d'autres encore, et explore, avec acuité et lucidité, les problèmes de communication si symptomatiques de notre époque. Suivisme, hypocrisie, mensonge, nombrilisme, superficialité des relations, la liste des tares qui semblent affliger le monde moderne est sans limite, que ce soit dans un environnement professionnel, dans les relations familiales, amicales ou amoureuses; rien n'échappe ici à l'autrice espagnole, et c'est avec un humour caustique et un trait qui se parent de couleurs éclatantes qu'elle décortique le vivre ensemble version 21e siècle, en appuyant bien fort là où ça fait mal.Avec Je te l'avais bien dit, Candela Sierra fait une entrée fracassante dans le monde de la bande dessinée, et on vous promet que l'on n'a pas fini d'entendre parler d'elle.

ATRABILE Eye contact

22 EUR
Un génie. Voilà ce que se dit l'homme quand il regarde ses propres dessins. Sa routine, c'est presque celle d'un chasseur : observer, traquer, puis saisir une scène ou une personne et la croquer sur le vif, sans que personne ne s'en aperçoive - et pour cela, il ne faut surtout pas croiser le regard de l'autre et éviter absolument un eye contact. Mais un jour la routine se brise car l'observateur a trouvé plus malin que lui, et de chasseur il devient proie, quand une jeune femme imprévisible lui échappe et le repère...Eye Contact c'est un polar sans crime, une filature sans détective, une poursuite dont l'objet se dérobe sans cesse et où le mystère, c'est l'autre; mais Eye Contact c'est surtout une incroyable déclaration d'amour au dessin. A travers son premier livre, Simon Beuret évoque la solitude de celui qui observe, le côté obsessionnel que peut revêtir une pratique artistique, pour créer à l'arrivée une odyssée intimiste pleine de charme et d'humour.Chez Atrabile pas plus qu'ailleurs il n'y a de boule de cristal, et pourtant on serait à prêt à jurer que l'on n'a pas fini d'entendre parler de Simon Beuret, à coup sûr une des « découvertes » de l'année.

ATRABILE Douce nuit

8 EUR
La mort, un moment difficile qui n'arrive qu'une fois dans la vie. Sauf pour Benny. Et donc : Benny est mort. Quelle déception. Benny est hyper déçu par la mort : comment aurait-il pu imaginer que la mort, c'était un truc aussi nul ? En attendant le tunnel - celui avec la lumière au bout - Benny entend des voix, car on discute au-dessus de sa tombe. Benny est désormais une icône de la révolution - mais qu'est-ce qu'une révolution, quand elle devient un argument commercial, ou le sujet d'un blockbuster ? Et peut-on attaquer le système depuis l'intérieur ? se demande un étrange trio en conciliabule dans le cimetière. En parallèle, on suit Morgane Néville, l'écrivaine de science-fiction (et avatar de l'auteur ? ), qui poursuit un Benny apparemment toujours bien vivant... Benny, c'est le jouet le plus fou que s'offre ponctuellement Baladi, ce grand bidouilleur de forme, qui trouve dans ce personnage un peu pathétique un magnifique vaisseau pour aborder bien des sujets. Ici : la page blanche, la culture populaire, la récupération des idéaux, et bien d'autres choses, dont, encore et toujours, la quête de l'amour. Le monde se divise en deux : ceux qui lisent Benny, et ceux qui ne le lisent pas ; ceux qui savent, et les autres... les pauvres ! Bah, tant pis pour eux...

ATRABILE Les daronnes

25 EUR
Yeon-lee et ses amies forment un groupe de quinquagénaires pour lesquelles la vie n'a pas toujours été une partie de plaisir. Mère de trois enfants, désormais célibataire, employée dans un société de nettoyage, Yeon-lee jongle comme elle peut avec les aléas du quotidien: un fils glandeur peu pressé de quitter le giron maternel, un patron adepte du mobbing et farouchement opposé à la création d'un syndicat, un amant instable, coureur de jupon et accro à la bouteille... Dans l'entourage de Yeon-lee, les choses ne sont pas beaucoup plus reluisantes, et toutes ses camarades se démènent dans des relations et des histoires « d'amour » aussi périlleuses qu'insécures : queutards pervers, chef libidineux, amants manipulateurs, bref, un florilège de personnages toxiques et désespérants. C'est en se basant sur les confessions de sa mère (à laquelle l'auteur a confié un beau carnet pour que celle-ci y décrive, sous la forme d'un journal intime, sa vie, ses amies et ses histoires d'amour) que Yeong-shin Ma a réalisé Les Daronnes, et ce qui aurait pu virer au témoignage sordide et pathétique est transformé ici en une comédie échevelée, certes un peu trash, mais dénuée de mépris pour ses personnages. Car ces daronnes sont incroyablement déterminées, et malgré leurs origines modestes, malgré les accidents de la vie qui jalonnent leur parcours, elles font face à l'adversité et se relèvent sans cesse, portées par une volonté de s'en sortir et de trouver leur propre version du bonheur. La vie et les rêves ne s'éteignent pas passés cinquante ans, c'est peut-être même là qu'ils commencent, semble nous dire Yeong-shin Ma à travers Les Daronnes, et une fois le livre refermé, on a toutes les raisons de le croire.

ATRABILE Des filles de ma connaissance

19 EUR
C’est avec une belle lucidité et beaucoup de franchise que Kwon Yong-deuk se livre à ses lecteurs dans les huit nouvelles qui composent Des filles de ma connaissance, et ceci dans ses déboires amoureux comme dans ses nuits de débauches passablement alcoolisées, et souvent bien décevantes. Pour ce faire, il n’a de cesse de métamorphoser son trait, piochant tout d’abord chez des auteurs comme Matt Groening, puis évoluant avec assurance dans une esthétique faite d’un noir et blanc d’une grande élégance, et lorgnant du côté de chez Adrian Tomine, mais avec, en filigrane, une voix qui reste toujours la sienne. Comme dans un film de Hong Song-soo, on se croise, on s’aime, on se déchire et on s’engueule, on tergiverse et on refait le monde autour d’une table, et on boit, beaucoup et souvent. Et si désormais les échanges se font plutôt à coup de sms et d’emails que de lettres chères à Choderlos de Laclos, les questionnements et les intrigues restent les mêmes ; quête impossible de l’être aimée, petits mensonges, trahisons mesquines, sentiments contradictoires… Car si les coeurs esseulés semblent paradoxalement, chaque jour qui passe, un peu plus dur à ravir, c’est peut-être que l’homo modernus, malgré tout son savoir et toute la technologie dont il se pare, apparaît comme une créature toujours un peu plus solitaire, et paumée.

ATRABILE bile noire tome 6

10.2 EUR
pas de description

ATRABILE Plus ou moins... - coffret tome 1 à tome 3

35 EUR
Les trois premiers tomes de Plus ou Moins... de Peggy Adam accompagnés d'un ex-libris exclusif de l'auteur.

ATRABILE Voix douce

8 EUR
Pauvre Benny, livré à lui-même dans un monde où il n'y a plus... que lui ? Alors que Benny émerge d'un étrange sarcophage, il doit faire face à la plus terrible des vérités : il est l'unique survivant, le dernier homme sur Terre. Logique imparable :Si Benny est le dernier homme sur terre, il doit bien y avoir une dernière femme...Non ? Benny semble prendre la situation pas trop mal, ne se laisse pas abattre et rapidement s'organise, se régale (seul) de mets succulents, et s'enivre (seul) avec les meilleurs crus disponibles. Mais cher Benny, cela vaut-il la peine s'il n'y a personne pour partager tout ça ? L'âme soeur finira-t-elle par montrer le bout de son nez ?Plus confus que jamais, mais toujours aussi obsédé, Benny, néanmoins bien patient, alors que les mois et les années s'écoulent, et s'écoulent... Passé, présent, futur, Benny semble bien condamné à répéter les mêmes et inexorables erreurs jusqu'à la chute qui, ici, en rappellera d'autres - tout en ouvrant la porte sur de nouveaux mystères. Les non-aventures de Benny, c'est un peu la comtesse de Ségur explosée au MDMA - non, en fait ça n'a rien à voir.

ATRABILE le monsieur aux couleurs

19 EUR
Dans les années 90, Luca, Gianni et Paolo font leur premier pas à la découverte de l’autre sexe, dans leur petit patelin de l’Italie du Sud, fantasment à tout va et (re)construisent à leur manière le corps et l’identité féminine, se basant sur des bruits entendus et quelques revues porno. Une soif de stimuli visuels va emme-ner le trio dans une librairie de BD d’occasion. Là, va naître une relation intense et floue entre le libraire et Paolo, le plus petit et le plus fragile des trois enfants. Une relation pleine d’affection et de tendresse. Trop ?… Paolo, orphelin de père, grandit avec la lourde responsabilité de s’occuper d’une mère paraplégique. Il va trouver chez le libraire une figure paternelle, pleine d’attentions, qui lui permettra, grâce aux images, aux couleurs, de voir le monde d’une manière différente. Ainsi va naître une relation intime et mystérieuse, entre désir et peur, entre responsabilité et attraction, entre adulte et enfant.Comme un équilibriste, Roberto La Forgia marche sur une corde tendue tout au long des 160 pages, et traite avec délicatesse et intelligence, un sujet difficile et complexe. S’il ne cède jamais aux sirènes du manichéisme, c’est qu’il possède l’un des plus beaux talents : celui de ne pas tout dire, de ne pas tout montrer, ainsi que celui de faire confiance à ses lecteurs. Un premier livre drôle et extrêmement émouvant.

ATRABILE Les Gugusse en vacances

21 EUR
La famille Gugusse au complet, Boris, Doris, Balou, Éléana et Ted, s'apprête à prendre l'avion direction le Yolcame pour célébrer le mariage d'une cousine - et les valises sont à peine closes que déjà, c'est le chaos : Ted s'est enfermé dans les toilettes qu'il vient de boucher, puis le RER qui mène à l'aéroport annonce un dangereux retard, le sac de pique-nique a été confondu avec une poubelle à jeter, un marginal agresse la famille, tout ça alors que le voyage n'a même pas encore vraiment commencé.Dès les premières pages, Émilie Gleason annonce donc la couleur et part sur un rythme effréné pour nous raconter les folles vacances de la famille Gugusse, famille qui semble invariablement soumise à la fameuse loi de Murphy : tout ce qui est susceptible d'aller mal, ira mal.Sept ans après Ted, drôle de coco (ouvrage qui mettait en scène le quotidien d'un jeune homme autiste, couronné du Prix Révélation au Festival d'Angoulême), Émile Gleason revient chez Atrabile pour un nouveau livre publié dans le « Tedverse » - ce monde alternatif qui permet à l'autrice de se raconter avec un décalage fictionnel, et de créer ainsi des oeuvres où simultanément tout est faux, mais tout est vrai.Le ton est survolté, les couleurs éclatantes et le dessin élastique et expressif à souhait, et à l'instar de Ted, drôle de coco, ce véritable tourbillon graphique raconte bien plus qu'une comédie un peu folle. Les Gugusse en vacances, c'est aussi un travail introspectif, voire thérapeutique, où l'autrice explore cet étrange rapport haine/amour que l'on entretient avec sa famille; dans ce volume, elle s'intéresse plus particulièrement à Boris, - un père souvent aveuglé par son enthousiasme et une envie de bien faire jusqu'au-boutiste - et à Éléana - adolescente mal dans sa peau (pléonasme ?), rongée par un étrange sentiment de culpabilité.On rit évidemment beaucoup dans ce livre, on s'émeut aussi, et une fois la dernière page tournée, on s'impatiente instantanément d'un prochain opus mettant en scène les Gugusse...A noter que ce récit est complètement indépendant, et peut être lu sans même jamais avoir entendu parler de Ted, drôle de coco.

ATRABILE La mécanique du sage

15 EUR
Edimbourg, début du XXe siècle. Charles Hamilton a tout pour être heureux: un confort financier qui le met à l'abri du besoin, des nuits bien remplies et des journées oisives juste ce qu'il faut. Et pourtant, après la fête, c'est la descente. Victime de troubles de l'humeur, de hauts et de bas, Charles Hamilton se sent en alternance. Déçu par l'amour, Charles est néanmoins père d'une petite Sophia, mais ne voit pas là de quoi combler ce vide existentiel qui l'habite. Ce qu'il lui faudrait c'est un exemple - un maître, un sage, là, au fond de son jardin. En s'inspirant de l'histoire (réelle) de Charles Hamilton et de son « ermite ornemental », Gabrielle Piquet traque des maux bien modernes - recherche d'un bien-être perpétuel, positivisme à tout crin - et nous interroge sur cette dictature du bonheur qui voudrait éradiquer de nos vies toute forme d'aspérité, comme si la vie ne pouvait, ne devait être que réjouissance et béatitude. On retrouve dans La Mécanique du Sage toutes les qualités qui faisaient déjà le charme de La Nuit du Misothrope: un dessin aux influences retro tout en élégance, une écriture mélodieuse d'une grande finesse, avec en prime une touche d'ironie et un humour pince-sans-rire du plus bel effet.

ATRABILE La fille à la moto

22 EUR
Oser s'égarer, oublier les certitudes, lâcher prise, apprécier l'ambiguïté, voilà à quoi vous invite Oji Suzuki quand vous entrez dans ses pages... Oji Suzuki a été durant des années un des piliers de la revue Garo et un des fers de lance du «gekiga». Digne successeur de Yoshiharu Tsuge, Oji Suzuki excelle dans la description d'un Japon interlope, peuplé d'artistes à la dérive souvent fortement alcoolisés, d'asociaux de tout poil et autres laissés pour compte du système, dans des récits qui se lisent comme des poèmes et laissent une grande part d'interprétation au lecteur. Délires éthyliques et beuveries sans fin peuplent donc ce recueil composés de 9 histoires qui sont autant de portraits de marginaux tantôt attachants ou énigmatiques, à l'image de la jeune motarde qui donne son titre au présent ouvrage, des mangakas (dont Suzuki lui-même?) rêveurs et mélancoliques que l'on croise dans plusieurs nouvelles, de Nobuko, disparue mais pas oubliée, ou encore de Nagaguchi, si jeune et déjà paria... Héritier de la Beat Generation et des idéaux contestataires de la fin des années 60, Oji Suzuki a produit une oeuvre aussi poétique que politique dont La Fille à la moto donne un aperçu représentatif. Publié en français un peu furtivement au mitan des années 2000, gageons que La Fille à la moto permettra de faire (re)découvrir le travail unique et personnel d'Oji Suzuki à un plus large public...

ATRABILE la conversion

26 EUR
Kurt Koller retourne dans le village de son enfance en vue d'écrire un article sur l'étalement urbain galopant. Durant son voyage, il va se souvenir, d'une expérience marquante vécue alors qu'il n'a que 14 ans. Il est alors éperdument amoureux de Patrizia. Tous deux habitent un petit village, au fin fond de la Suisse. Par amour, il la suit dans le groupe biblique du Pasteur Obrist, qui sait fidéliser ses ouailles grâce à des méthodes douteuses. Kurt s'éloigne alors de plus en plus de sa famille, au plus grand dam de ses parents. Avant qu'il ne puisse décider s'il quitte le groupe biblique ou s'il doit rester pour Patrizia, un nouvel événement va venir bouleverser sa vie... Matthias Gnehm, qui semble avoir mis beaucoup de lui-même dans ce livre, aborde en parallèle deux sujets : d'un côté, l'emprise que peut avoir la religion, et les abus qui peuvent en découler ; et de l'autre, en filigrane, le phénomène insidieux de l'étalement urbain, qui voit l'irrémédiable implantation d'édifices dans un paysage naturel. Le tout forme une oeuvre poignante, un grand roman graphique, d'une grande finesse dans sa description des rouages mentaux qui peuvent faire glisser un esprit influençable dans l'aveuglement le plus total, à la lisière de la folie. Le tout forme une oeuvre poignante, d'une grande finesse dans sa description des rouages mentaux qui peuvent faire glisser un esprit influençable dans l'aveuglement le plus total, à la lisière de la folie.

ATRABILE Lupus - intégrale

36 EUR
Les précédentes éditions de cette " intégrale " de Lupus étant désormais épuisées, voilà donc une nouvelle chance de découvrir un des titres phare du catalogue atrabilaire, et ce coup-ci dans une maquette passablement repensée et à un prix sensiblement plus bas. Pour rappel : bien avant Aâma et peu après Pilules bleues, Frederik Peeters s'est frotté à la science-fiction avec Lupus, désarçonnant alors certains de ses lecteurs, avant d'en gagner bien d'autres.à travers Lupus, Frederik Peeters va trouver une nouvelle façon d'aborder l'intime, délaissant une certaine forme de naturalisme pour projeter des questionnements qui lui sont chers dans un décor de science-fiction, évoquant tout au long de ces 400 pages certains de ses sujets de prédilection. Pourchassé par les sbires du mystérieux père de Sanaa, jeune femme avec laquelle il cavale à travers l'univers, Lupus n'en finit plus de s'enfuir, mais cette fuite en avant va rapidement prendre la forme d'une quête intérieure dont il ne sortira pas indemne.

ATRABILE le meilleur de la bible ; sichem et dina

6.1 EUR
Jacob et tous ses gens viennent à camper près de la ville de Sichem où règne le roi Hamor dont le fils possède le même nom que la ville, ce qui est déjà signe que quelque chose ne va pas. Justement, Sichem, pris d'un besoin subit, enlève et viole Dina, fille de Jacob, puis, une fois le forfait consommé, s'en éprend et l'exige en mariage.S'ensuit un ballet diplomatico-guerrier où tout finit par un de ces massacres sans lesquels l'Ancien Testament ne serait pas ce qu'il est, à savoir un formidable socle pour civilisations. Suite de l'adaptation du Meilleur de la Bible par Ibn al Rabin qui nous convainc de l'universalité non seulement du texte mais également des feutres aux couleurs hurlantes.

ATRABILE le meilleur de la Bible ; le Roi Saül

8.2 EUR
On commence à le savoir : Ibn Al Rabin est un petit mariole. Qui plus est, il n’a peur de rien - on se souvient pour preuve de L’autre fin du monde, ouvrage qui avait fait son petit effet il n’y a pas si longtemps. Voilà donc le nouveau projet d’Ibn Al Rabin : des adaptations en bande dessinée de certains passages de la Bible ( sic ), dans lequel on trouvera le texte « original » mis en valeur par le trait incomparable de l’auteur et une mise en couleur qui va en laisser plus d’un sur le carreau. Cette « série » comportera un certain nombre de volumes, d’ailleurs deux autres adaptations sont d’ores et déjà terminées. Ces petits livres hautement indispensables nous vaudront-ils d’être excommuniés ?On l’espère bien…

ATRABILE Saccage

23 EUR
Frederik Peeters est un animal insaisissable, et comme le prouve son parcours, jamais où on pourrait l'attendre ; Saccage, son nouveau livre, le démontre une fois encore. Saccage, voilà un ouvrage qui défie toute forme de définition, de classification : entre livre d'images et bande dessinée, Saccage dépeint une épopée pleine de tourments, celle d'un homme (prophète ? Héraut de l'apocalypse ?) qui traverse un monde dément, chaotique, baroque, où toute la folie et l'histoire de l'homme semble se télescoper, se mélanger, pour former un magma empli de visions fantasmagoriques, juxtaposant alors écho d'un enfer bien trop terrestre, jeu de références et fresque prémonitoire. Fable d'anticipation, allégorie hallucinée, Saccage se lit comme un poème graphique en forme de constat pour le moins amer et présente un monde en pleine déliquescence, sidérant comme un massacre, effrayant comme un cauchemar mais Saccage est bien plus qu'un délire visuel, c'est une véritable oeuvre coup-de-poing, incroyablement habitée par un artiste au sommet de son art et les dessins sans texte (mais pas «muets«!) de Frederik Peeters donne alors bien plus à lire que nombre de romans ou d'essais. Dans une bibliographie où le changement et le renouvellement font quasiment office de règle, Saccage pousse le bouchon encore un peu plus loin et ce livre unique (carrément !), joyau torturé et incandescent, marquera, à coup sûr, les esprits de tous les lecteurs qui oseront s'y aventurer.

ATRABILE Anna

22 EUR
Anna 1, 2, 3. Dans Anna, Mia Oberländer dresse le portrait de trois générations de femme, toutes prénommées Anna et qui défient toutes, à leur manière, les normes de la société. Des femmes trop libres dans un village bien trop petit, des femmes trop inadaptées aussi, ou tout simplement trop grandes. Avec une belle inventivité formelle, Mia Oberländer raconte ces trois parcours atypiques (et inspirés de l'histoire de sa propre famille) et construit autour de ce particularisme - la taille des femmes de sa famille - un beau récit aux accents sociologiques, s'intéressant aux conflits et incompréhensions intergénérationnelles comme au diktat d'une société dont les dogmes sont si facilement chamboulés. Avec un regard acéré et un humour à l'ironie mordante, soulignant bien des contradictions qui gouvernent nos rapport sociaux, Mia Oberländer témoigne de comment la moindre différence dans un univers passablement normé peut faire dévier des parcours de vie. Mia Oberländer est une jeune dessinatrice allemande vivant à Hambourg.

ATRABILE Aux abois

21 EUR
Procrastination, quand tu nous tiens ! La journée est passée bien trop vite, entre réseaux sociaux, télé, lecture et ressassement, et, à 23 h, alors qu'elle balade son chien Kuma, Jolanda doit se rendre à l'évidence: ce coup-ci c'est foutu, l'examen de maths prévu demain matin va être un massacre. A moins qu'elle ne trouve une bonne excuse pour sécher... comme perdre son chien ? Une nouvelle chance de passer son examen et de réussir son année va alors s'offrir à Jolanda, mais saura-t-elle seulement la saisir... et surtout, bordel, où est passé ce clebs ?Sur une trame fine comme du papier à cigarette, Michael Furler dresse un portrait d'adolescente parmi les plus justes, authentiques, drôles, que l'on a pu lire depuis bien longtemps. Quant à la forme, elle est tout simplement dingue, survoltée, foisonnante, inventive, et participe avec brio à dire toute la confusion et toutes les émotions qui peuvent traverser l'esprit en ébullition d'un adolescent d'aujourd'hui.Michael Furler est un dessinateur et illustrateur suisse ; il travaille régulièrement pour la presse en Suisse et à l'international (Neue Zürcher Zeitung, New York Times, etc.).Aux Abois, émeraude rare et précieuse, est sa première bande dessinée.

ATRABILE La forêt des araignées

16 EUR
On assiste depuis quelques années à un mouvement plutôt intéressant dans la bande dessinée (mais aussi dans la littérature et au cinéma) qui voit des auteurs délaisser les récits réalistes et l'auto-fiction pour se réapproprier certains thèmes et genres qui avaient été comme confisqués par de grosses «machines» commerciales ou des oeuvres formatées et sans imagination. Ainsi, Sascha Hommer, qui après deux récits ouvertement autobiographiques (Quatre Yeux et ... en Chine, tous deux chez Atrabile) nous revient avec La Forêt des araignées, un livre qui baigne ouvertement dans la fantasy et joue avec les codes et poncifs inhérents au genre. C'est bientôt le moment de la chasse pour ceux qui vivent sur les rochers. La chasse les amènera dans la forêt des araignées, à la recherche des Sylvestres, espèce de grosses limaces gluantes qui abritent dans leur mucus les Punkis, principale nourriture du peuple des rochers. Mais la présence des Yeux, démiurges géants et tyranniques, qui ont interdit au petit peuple l'accès à cette réserve de nourriture potentielle, rend la chasse dangereuse. Le seul espoir d'une vie paisible et plus juste serait, comme le prédit la Prophétie, l'avènement du Messager, qui pourrait libérer le peuple des rochers et le porter au-delà de la Grande Muraille, et vers le Royaume des nuages... Univers fantasque et fantastique, dessin tout en rondeur, personnages kawaï et sous-texte politique, La Forêt des araignées est donc une oeuvre hybride, un livre d'auteur mais aussi un récit d'aventure, un ouvrage qui vous transporte ailleurs mais qui refuse également de tout prémâcher et ose faire confiance à l'intelligence, et l'imagination, du lecteur.

ATRABILE frankenstein encore et toujours

14.8 EUR
Tout commence avec un vieux livre abîmé trouvé au fond d’un carton : un exemplaire rafistolé et maculé du Frankenstein de Mary Shelley. Tout en se promenant dans les rues de la ville, Eva et « la Petite » se racontent l’ouvrage, le replaçant ainsi dans son contexte d’origine et levant le voile sur certains des aspects méconnus du roman. Mais l’apparition du livre va agir comme un curieux révélateur sur les deux jeunes femmes, qui vont être mises malgré elles face à leurs doutes et leurs angoisses les plus profondes. D’un côté, Eva va se plonger dans un long rêve où elle va côtoyer la créature et disserter avec elle de la place de tout un chacun en ce monde. De l’autre, « la Petite » va se retrouver submergée par des souvenirs douloureux… des souvenirs qui révéleront comment elle aussi est devenue un « monstre »…

ATRABILE les démons de mongol

15.3 EUR
Le livre de Gilad Seliktar présente une journée dans la vie de Mongol, un jeune homme vivant toujours avec son oncle et sa grand-mère. Sans activité définie, Mongol erre ici et là et n’a plus qu’une obsession dans la vie : à quelle heure déposera-t-on le journal aujourd’hui ? Les petits secrets, les gros mensonges, les attentes qu’on ne peut jamais satisfaire, c’est toute la mécanique familiale qui empoisonne la vie de Mongol…Par petites touches, Seliktar révèle progressivement le rapport qu’entretient le personnage titre avec l’aliénation mentale, son obsession à documenter sa propre vie pourtant bien morne, sa cleptomanie sélective, et le tissu de mensonges dans lequel il se retrouve enchevêtré. On trouve ici une peinture brute, sans concession mais touchante de vérité dans ces petites bassesses quotidiennes. Portrait au vitriol d’un jeune adulte dépendant, Les Démons de Mongol met à jour une ambiance douce-amère dans laquelle tout un chacun pourra retrouver un peu de sa part sombre.

ATRABILE Plus ou moins... l'hiver

14.5 EUR
C'est avec beaucoup de plaisir et même une certaine émotion que l'on retrouve Véra, Marie, Célestino, Sylvie et les autres dans Plus ou Moins... L'Hiver, quatrième et dernier volume de cette « série » initiée il y a plus de dix ans ! Et malgré les années qui séparent ce volume du précédent, dès les premières pages, les premières cases, les premières bulles, la magie opère et les retrouvailles se font tout naturellement. Les situations concoctées par l'auteure n'ont rien perdu de leur mordant, à l'image de ces premières pages où deux vieilles nourrissent les pigeons à la strychnine. Le virage vers le fantastique amorcé dans Plus ou moins... L'Automne devient ici plus évident, comme le sort de Véra, laissée mal en point, le confirmera. Marie, toujours en Guadeloupe, se retrouvera elle aussi confrontée à des événements étranges liés à certaines croyances locales... Zigzaguant perpétuellement dans son récit entre drame et comédie, Peggy Adam questionne avec toujours autant de pertinence la place de la femme dans notre société en ce début de XXIe siècle, et plus précisément les limites de sa liberté et la violence qui régit souvent son rapport au monde. On vous le promet : les lecteurs patients de Peggy Adam ne seront pas déçus !

ATRABILE Why don't you love me ?

25 EUR
Pour Claire et Mark, le quotidien ressemble à un brouillard opaque.Claire passe sa journée à la maison, sans quitter son peignoir élimé, accompagnée exclusivement de cigarettes fumées à la chaîne et de bouteilles qui se vident trop vite. Mark, lui, dort sur le canapé, et ne rêve que de solitude. Leurs enfants, Charley et Sally, se débrouillent comme ils peuvent, vont à l'école aléatoirement, et s'habillent des mêmes uniformes scolaires à la propreté douteuse. Quelque chose cloche... comme une impression de vivre dans un rêve cotonneux, de passer complètement à côté de sa vie. Chaque jour qui passe amène son lot de bizarrerie et d'incohérence, et quand les rumeurs d'une catastrophe à venir s'intensifie, la vérité, peu à peu, se révèle...Lecteurs, lectrices, préparez-vous, Why don't you love me ? ne ressemble à rien de ce que vous avez lu jusqu'à maintenant ! Le trait sec, presque austère, de Paul B. Rainey, ainsi que la construction en «faux strip», disent parfaitement la tristesse d'une vie de couple ratée et le poids et l'usure du quotidien; l'humour, salvateur, dont l'auteur anglais sait faire preuve, empêche le récit de sombrer dans le sordide. Et puis il y a ce virage, imprévisible, que prend doucement le récit, pour nous amener autre part, dans l'imaginaire et loin des enjeux du quotidien, et pourtant au plus proche des aspirations humaines. Paul B. Rainey est un vétéran de la scène britannique qui a publié plusieurs livres chez différents éditeurs et en auto-édition, mais dont Why Don't You Love Me ? est le premier livre traduit en français, et celui qui a provoqué une vraie forme de reconnaissance critique, et publique.Scoop : Ari Aster (le réalisateur de Hereditary et Midsommar) a récemment acquis les droits du livre pour une adaptation prévue pour 2026 dont il sera le producteur, avec Jennifer Lawrence dans le rôle principal !

ATRABILE Les jardins de Babylone

29 EUR
La Terre paraît bien loin, vue de la Lune, et bien paisible. On n'y distingue pas les longs pipelines qui strient des sols arides et transportent son bien le plus précieux ; on ne devine pas la sécheresse qui sévit ni les malheurs qu'elle engendre ; on n'y entend pas les plaintes des moins fortunés, ni l'oppression que ces derniers subissent, même si la colère gronde, et enfle, inexorablement. Sur la Lune, on ne souffre pas de tout ça, même si on reste tributaire de la Terre et de son eau, que l'on fait importer dans d'énormes containers volants.Il faut aussi, bien sûr, être plus riches et plus puissants que le reste de l'humanité pour mériter cette place de choix sur ce triste satellite, devenu refuge de l'élite mondiale. Politique et poétique, Les Jardins de Babylone use d'une narration à plusieurs voix, où de plus courts chapitres viennent s'enchâsser dans un récit plus grand et plus tortueux. Nicolas Presl dresse alors le portrait d'une humanité minée par ses inégalités et par l'arrogance d'une minorité qui s'arroge tous les droits, même si avidité et égoïsme semblent se retrouver dans toutes les couches de cette société en péril.Entre fable prémonitoire et pur récit de science-fiction, Les Jardins de Babylone refuse tout manichéisme et empoigne à bras-le-corps la complexité du monde et des sentiments humains - et si le constat peut paraître parfois un peu sombre il n'est, heureusement, pas complètement dénué d'espoir, ni d'humour.

ATRABILE Ô Joséphine !

21 EUR
L'histoire d'amour passionnée entre Napoléon et Josephine - Josephine Baker, donc ; un portrait de l'auteur en marcheur de fond sur les routes d'Irlande ; un "polar" intimiste tout en déconstruction ; une biographie de Leonard Cohen pour le moins fantasque : voilà de quoi est composé le nouveau livre de Jason, que les éditions Atrabile sont heureuses de voir revenir en son giron. On retrouve ici tout ce qui fait le charme de cet auteur unique : un art de la narration consommé, un humour pince-sans-rire dévastateur, des personnages au regard vide qui semblent perpétuellement consommés par une profonde mélancolie... Pas loin de vingt ans (sic) après la publication de son premier livre, Attends... , Jason reste un auteur insaisissable, entièrement dévoué à son art, faisant fi des modes et des tendances, pour offrir, inlassablement, des oeuvres toujours passionnantes et reconnaissables au premier coup d'oeil.

ATRABILE les fabuleuses chroniques d'une souris taciturne

26 EUR
Timide et introverti, le jeune personnage principal de Les fabuleuses chroniques d'une souris taciturne l'est assurément. Et le fait de déménager seul avec son père, récemment séparé de sa mère, dans un nouveau coin de campagne, inconnu et potentiellement plein de menaces, ne va pas arranger les choses. Surtout quand on a facilement peur et beaucoup d'imagination...

ATRABILE Fin

18 EUR
« Je pourrais être toutes ces choses. Une à la fois ou toutes à la fois. Ce que je ne peux pas être, c’est moi, avec toi » . Anders Nilsen a réalisé Fin durant l’année qui a suivi le décès de sa fiancée, regroupant des pensées sur les derniers moments passés avec elle, mais aussi sur le défi quotidien que représente cette « nouvelle vie », ou encore sur les tourments intérieurs qui le rongent, transformant alors en geste artistique les interrogations multiples et tortueuses qui l’habitent.Si le livre prend parfois la forme d’une discussion avec un mort, c’est pourtant bien avec lui-même que dialogue l’auteur américain, et c’est avec beaucoup de franchise et de clarté qu’il expose ses questions et ses doutes ; des questions qui resteront sans réponse et des doutes que rien ne pourra effacer. Par l’entremise du dessin, qui s’assimile ici à une forme de travail cathartique, s’instaure alors une réflexion sur la vie et la mort, pour, à l’arrivée, célébrer la vie dans son essence la plus simple et la plus pure.Jamais racoleur, toujours d’une grande pudeur, Fin est une oeuvre en tout point unique, une véritable expérience de lecture forte et émouvante, une expérience aussi bien sensorielle qu’intellectuelle. Et comme le souvenir d’une chose vécue, Fin vient se loger profondément dans le cerveau du lecteur, pour y laisser une trace qui ne s’effacera pas de sitôt.

ATRABILE Avec style

28 EUR
Bendik Kaltenborn est un insatiable pourfendeur de la bêtise humaine, surtout quand elle se pare d'une cravate voyante, qu'elle débite des calembours vaseux à la chaîne et qu'elle sent un peu la mauvaise bière. Bendik Kaltenborn traque donc sans relâche ce qui rend l'homo sapiens si insupportable et énervant, son incroyable inclinaison à faire le mauvais choix, à se vautrer dans le pathétique, à se complaire dans l'erreur. Il réalise le tout avec une virtuosité insolente, une aisance graphique aussi bien dans le bon que le mauvais goût; tant de qualités qui ont permis à ses dessins de voyager et d'être publiés aux quatre coins du monde.On le sait depuis son précédent livre, Bendik Kaltenborn vous veut du bien, et ce nouveau recueil affirme un peu plus le style unique de Kaltenborn, mélange rare d'humour absurde et d'un dessin allant d'une sophistication pleine de classe au dépouillement le plus total.Et Jim Woodring de rajouter : « J'ai hurlé de rire en lisant les histoires de Kaltenborn, grâce à son utilisation des mots, et au jeu de ses personnages. J'adore son travail ! »

ATRABILE par-delà la vallée de Richard

28 EUR
Lyle, Neville, Ellie Ecureuil et Omar l'araignée ont désobéi à Richard et le verdict est sans appel: ils doivent quitter la vallée, sans espoir de retour. En quittant la vallée de Richard et en se dirigeant vers la ville, le petit groupe va faire moult rencontres - bonnes comme mauvaises - alors qu'en parallèle le lecteur en apprendra un peu plus sur le charismatique mais despotique Richard. Sur près de 480 pages, Michael DeForge décrit une étrange odyssée à hauteur d'animaux, et par là même dynamite la bande dessinée animalière. Construit partiellement comme une enquête autour du mystérieux Richard, Par-delà la vallée de Richard décortique et met en lumière, non sans humour, les mécanismes sectaires qui mènent à la manipulation mentale, à l'asservissement et à la perte de liberté. Mais DeForge ne s'arrête pas là, et en confrontant les animaux à la ville, il dresse le portrait des grands centres urbains d'aujourd'hui (et plus particulièrement de Toronto, la ville dans laquelle il vit toujours aujourd'hui) : disparition des commerces de proximité et des lieux culturels, transformation et déshumanisation des quartiers, gentrification galopante, etc. Livre après livre, Michael DeForge construit une oeuvre parmi les plus intrigantes, surprenantes et originales de la bande dessinée contemporaine.

ATRABILE Saturnine - Très librement inspiré des écrits d'Albert Robida

26 EUR
Un couffin, porté par les vagues du Pacifique, vient s'échouer sur une île. Là, des singes au pelage rouge recueille la toute petite fille et vont alors l'élever comme l'une des leurs. Les années passent, et la jeune fille à la tignasse rousse grandit, consciente quelque part de sa différence. Par un concours de circonstances qui doit autant à l'accident qu'au coup du sort, elle se retrouvera à nouveau portée par les flots, jusqu'à rencontrer un navire, qui sera pour elle une première confrontation avec « les hommes » et la civilisation... C'est en s'intéressant à Tarzan que Baladi va découvrir un prédécesseur français et méconnu au « seigneur de la jungle », à savoir Saturnin Farandoul, créé en 1879 par Albert Robida. Puis c'est en jouant mentalement avec l'idée d'adapter le livre que Baladi aura l'idée de transformer Saturnin en Saturnine et de placer l'action sur l'île aux singes qui servait déjà de décor à son Robinson Suisse. Et tout comme dans Robinson Suisse, Baladi va dans Saturnine multiplier les techniques (crayon, peinture, collage) mais également jouer avec le genre (ici dans tous les sens du terme) pour créer une bande dessinée d'aventure ouvertement politique, qui évoque aussi bien Edgar Rice Burroughs que le Francois Truffaut de L'Enfant sauvage.

ATRABILE des morts et des vivants

7.7 EUR
Que donnerait un film de zombies tourné à l'époque du cinéma muet ? C'est bien à cette q uestion que répond Jason dans Des morts et des vivants.Sur le même mode narratif que Dis-moi quelque chose, l'auteur distille une love story désespérée sur fond de morts-vivants mangeurs de chair, le tout traité comme une comédie de Buster Keaton !S'il existait un panthéon dédié aux auteurs de bande dessinée, Jason aurait sans doute droit à une statue en or massif; en attendant cet avènement, vous pouvez toujours lire ses livres.

ATRABILE plus ou moins... le printemps

14.2 EUR
C’est avec un plaisir jouissif que l’on découvre la comédie sentimentale à laquelle se livrent les personnages de Plus ou moins… Le Printemps : Marie l’ingénue, Véra l’experte, Joao le tombeur ou Josie le travesti, autant de figures attachantes dont la vie affective se croise et se décroise tout au long de cet ouvrage frais, drôle et provocant. Sans vulgarité mais avec un rentre-dedans salvateur et des dialogues qui claquent, Peggy Adam parle sans détour et avec un enthousiasme communicatif d’amour et de sexe, tout en dressant en filigrane un constat mordant sur le statut de la femme dans notre bonne vieille société occidentale…

ATRABILE Ermite

23 EUR
Loin d'une société vieillissante dans laquelle les enfants sont devenus des curiosités, un ermite vit retiré dans la forêt. Sa tête divisée par de violents conflits, il est à la recherche de son véritable for intérieur. Sans passion, il travaille pour une entreprise de pompes funèbres, auprès de laquelle des seniors las de vivre peuvent réserver leur dernier voyage et ainsi expérimenter la plus belle des morts. La rencontre avec un petit garçon impétueux, fuyant ses tuteurs, va venir perturber l'isolement de l'ermite. Devra-t-il finalement se décider pour l'une des deux moitiés de sa tête ?

ATRABILE Hyper loto espace

25 EUR
Bienvenue sur Gräkzörk! Ici les armes sont obligatoires, la nature hostile, les meurtriers légions, et le danger omniprésent. C'est sur cette planète pleine de surprises que débarque un agent du Loto Cosmique, avec une mission qui paraît pour le moins simple: remettre au vainqueur du Super Loto une mallette contenant un gain de 100 millions d'unités. Mais évidemment, rien ne va se passer comme prévu...C'est avec une belle dextérité que Matis Monvoisin et Arnaud Rouesnel jonglent avec certains poncifs liés à la science-fiction - robots géants, créatures monstrueuses, voyage intergalactique, prophétie apocalyptique - pour créer un univers aussi cohérent que loufoque, dans un récit sans temps mort et plein de malice. Bien plus qu'une simple parodie, et au-delà de son humour ravageur, Hyper Loto Espace séduit aussi par son approche formelle, multitpliant aussi bien les techniques (acrylique, crayon, feutre) que les pistes narratives, et montrant une envie évidente de la part des auteurs d'explorer tout le potentiel qu'offre la bande dessinée.Un premier livre, et déjà une belle réussite !

ATRABILE dormez-vous ?

12.2 EUR
Bien malin qui saura dire qui a fait quoi dans cet ouvrage atypique, tout à la fois brûlot politique et délire non-sensique, et conçu entièrement à quatre mains, aussi bien pour le texte que pour le dessin. Bien difficile également d’en résumer la « trame », tant celle-ci se trouve truffée de changements de direction et rebondissements en tout genre. Deux personnages bien mystérieux décident de se rendre au « bal », mais doivent d’abord pour cela gravir un escalier apparemment sans fin, où ils croiseront moult dangers, dont des terroristes en ascenseur, une belle amnésique, des sliopis mangeurs de chair et, en special guest star onirique, le petit Jésus…

ATRABILE Celestia

30 EUR
Celestia, désormais coupée du continent, est devenue un étrange ghetto, un repère pour de nombreux criminels et autres marginaux, mais également un refuge pour un groupe de jeunes télépathes. Les événements vont pousser deux d'entre eux, Dora et Pierrot, à fuir l'île pour rejoindre le continent; là, ils vont découvrir un monde en pleine métamorphose, un monde où les adultes, prisonniers de leurs propres forteresses, restent les gardiens de «l'ancien monde», et où une nouvelle génération pourrait guider la société vers une nouvelle humanité. Récit spéculatif ouvertement ancré dans la science-fiction, Celestia poursuit une réflexion entamée par l'auteur dans L'Entrevue (Futuropolis), une réflexion sur le futur de l'être humain, sur sa possible évolution en tant qu'espèce, comme sur les prochains défis auxquels il sera confronté dans un avenir plus ou moins proche. Près de dix ans après Cinq mille kilomètres par seconde (Prix du meilleur album au FIBD d'Angoulême en 2011, traduit depuis dans une quinzaine de langues) Manuele Fior revient chez Atrabile et nous offre son oeuvre la plus ambitieuse à ce jour, et sans aucun doute la plus aboutie.

ATRABILE heureux qui comme

27 EUR
Heureux qui comme pourrait faire figure de cassure dans le parcours artistique de Nicolas Presl, puisqu'il délaisse pour l'occasion le noir et blanc pour un travail sur la et en couleur, original et de toute beauté.Heureux qui comme est également le premier livre de N. Presl à se dérouler dans le présent - mais l'on retrouve néanmoins dans ce nouvel ouvrage son intérêt pour les grands thèmes qui nourrissent l'Histoire de l'homme. Ici, l'auteur s'intéresse plus particulièrement aux relations tout à la fois passionnées et tumultueuses qui lient l'Afrique noire et l'Occident, à travers le parcours de deux êtres qu'à première vue tout oppose, et qui, contre toute attente, finiront pas se croiser. D'un côté, on suit l'envoyé d'une firme industrielle tentant d'amadouer une population locale pour mieux pouvoir la spolier. Sûr de son bon droit, enfermé dans sa bulle dorée et ses certitudes, il ne verra que trop tard la colère qui gronde.De l'autre, les premiers pas d'une jeune femme, sans doute trop naïve et fragile, dans un endroit fantasmé, idéalisé, des premiers pas qui vont la laisser décontenancée et chancelante...Ces deux êtres, tout aussi inadaptés l'un que l'autre aux situations qu'ils traversent, semblent incapables d'un regard objectif, distancié, et de ce manque de recul, mâtiné d'un certain paternalisme, de cette vision tronquée d'un monde qu'ils ne comprennent pas, ne naîtront alors qu'erreurs, faux pas et occasions manquées.Un nouveau volume dans une bibliographie sans faute, alliant allègrement force narrative et beauté graphique.

ATRABILE plus ou moins...l'automne

14.8 EUR
L’automne, c’est la période où l’on se remet de ses émotions estivales. C’est aussi le temps pour fêter les morts – du Mexique à la Guadeloupe, en passant par la France… On y verra Marie et Josie opérer un retour aux sources plein de surprises, pendant que Vera devra faire face aux fantômes du passé… Alors que Le Printemps et L’Eté fleuraient bon le vécu, L’Automne prend un tour plus fantastique en plongeant allégrement dans l’étrange et en faisant la part belle à l’onirisme. Mais Peggy Adam n’oublie pas pour autant la réalité, et les relations homme-femme ( et leurs variantes ) restent au coeur de ses préoccupations. On verra également un peu mieux quels fils lient certains de ces personnages à ceux de Luchadoras…

ATRABILE tabloïd

6.1 EUR
Sans moralisme ni démagogie, Baladi nous propose ici une courte histoire sur l’influence fortuite que peut avoir cette étrange invention de l’homme moderne : la presse people ! Tout commence lorsque l’auteur découvre sur un banc public un exemplaire de « Star People ». La lecture du magazine va d’abord provoquer chez lui une profonde consternation, puis un fou-rire bien naturel, pour enfin aller torturer notre protagoniste au plus profond de son sommeil. C’est alors que vont lui apparaître en rêve les héros de ses lectures dans de bien étranges situations…Un récit onirique et corrosif qui ne risque pas d’avoir un bon article dans « Gala ». Mince.

ATRABILE Saleté !

17 EUR
Grosse effervescence chez Dream Hackers, Agence Disruptive : la boîte vient de décrocher la campagne pour la Paucisse (Po-6), un nouveau substitut de viande à base de protéines de patates - et pas grave s''il n'y a pas vraiment de protéines dans la pomme de terre. Dream Hackers, c'est vraiment autre chose et y travailler est un privilège rare; alors oui, bosser sans meuble n'est pas si pratique, même si «le flex office informel facilite un workflow organique»... et puis ici, on est tous copains ! Certes, les mains baladeuses et les différences de salaires entre hommes et femmes rappellent les manières d'un vieux monde en apparence honni, mais bon, faut peut-être pas être trop pointilleux non plus ? Tout irait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes, si les rumeurs d'une restructuration prochaine n'allaient ébranler les certitudes et délier les langues lors d'un afterwork un peu arrosé.Pour son premier livre traduit en français, Ulla Donner, autrice finlandaise, tape fort et ne retient pas ses coups. Dans cette satire du monde de l'entreprise à l'humour mordant, chacun en prend pour son grade, des moralistes de circonstance aux opportunistes à tous crins, et tout au long de ces belles pages au bleu profond, ça dézingue sévèrement - et on en redemande. L'humour, cette «politesse du désespoir» semble servir ici de bouée de sauvetage pour un monde rongé par ses paradoxes, et son hypocrisie.Saleté ! a reçu le Prix Finlandia du Meilleur roman graphique de l'année.

ATRABILE maoeuvres

9.2 EUR
Benny, dont les frasques avaient débuté par Angle Mort pour se poursuivre au fil de Mort disco et de Discoman n'est toujours pas au bout de ses peines. Ce mal qui le taraude, c'est encore et toujours l'amour, dont il a su développer une vision bien à lui... De surprenantes rencontres, d'étranges coïncidences, des fenêtres qui s'ouvrent, des femmes qui apparaissent... Ajoutez à cela une soirée mondaine des plus incongrues. Tout ce mystère ferait presque douter Benny mais à quoi bon : véritable papillon de nuit face à l'ampoule, il ne lui est plus possible de faire preuve de raison alors que des formes arrondies l'appellent. Il suivra donc cette jeune fille en zentaï... mais jusqu'où et à quel prix... Les mésaventures de Benny sont également une occasion pour l'auteur de s'intéresser au monde qui l'entoure, puisque dans Manoeuvres sont abordés en filigrane des thèmes aussi différents que le port du voile ou le droit au logement.

ATRABILE pinoche

9.2 EUR
George Epinoche est un artiste, un vrai. Son truc à lui, c’est de créer de petits personnages à base de papier toilette qu’il dispose dans des scènes aux titres aussi pompeux que ridicules.Rien ne saurait le faire dévier de son art, si ce n’est son chat Patty, et surtout un coup de téléphone de l’indésirable Yanni qui va plonger Epinoche dans l’enfer du quotidien qui dérape, et dont il aura bien du mal à s’extraire.Après La force des choses, Graham Annable continue avec Epinoche sur un mode humoristique mais sans doute plus grinçant, grâce entre autres à une galerie de personnages faite de tordus aussi ahuris qu’extravagants.Il montre ainsi sa maîtrise dans le comique de situations, et prouve à quel point son trait dénué d’artifices mais hyper expressif fait mouche à tous les coups.

ATRABILE le secret de la momie

16.3 EUR
Le Secret de la Momie ne se présente comme rien de moins qu'un recueil conséquent regroupant de nombreuses his toires courtes de Jason, parues ici ou là, et où l'auteur fait montre d'un humour absurde passablement réjouissant. On trouvera également en fin de volume toute une série de strips complètement inédits chez nous. S'il existait un panthéon dédié aux auteurs de bande dessinée, Jason aurait sans doute droit à une statue en or massif; en attendant cet avènement, vous pouvez toujours lire ses livre s.Le Secret de la Momie est également le premier volume d'une nouvelle collection chez Atrabile, la collection Fiel, consacrée justement à recueillir des histoires courtes parues ici ou là grave;. Cette collection sera la plus «libre» de notre catalogue, formellement parlant, puisqu'elle s'adaptera aux besoins des histoires recueillies. A suivre dans cette collection: un recueil d'histoires courtes de Frederi k Peeters.

ATRABILE Le verre à moitié vide

19.5 EUR
Avec seulement une poignée de livres à son actif, Aurélie William Levaux a su s'im-poser comme une artiste à la voix unique, de par sa sensibilité à fleur de peau, et sa technique mélangeant dessins et broderies. Elle nous revient aujourd'hui avec ce Verre à moitié vide, construit en courts chapitres, et conçu au fil de sa pensée et de son quotidien. Il s'agit d'une espèce de journal de bord ou de (faux) carnet intime, faits de fulgurances, de réflexions et de pensées en tout genre. Avec une sincère envie de dire, elle se confronte ici à ses démons intérieurs comme au monde qui l'entoure, flattant alors aussi bien l'oeil que l'esprit.

ATRABILE Lettres d'amour infinies

24.5 EUR
Attention : un livre peut en cacher mille autres !Lettres d'amours infinies, le nouveau livre de Thomas Gosselin, se compose de plusieurs lettres et histoires d'amour, autant de pistes et de récits laissés en suspens, inachevés et donc « infinis ». A travers une narration qui fait la part belle à la forme épistolaire, le livre nous entraîne dans un labyrinthe d'aventures à tiroirs, rempli de divagations sur des univers parallèles et des enquêtes fractales, où se bousculent et se chassent exotisme et quête d'exil, animaux artificiels, centre de tri postal, le tout enchâssé par des forces (orages, frustrations), traversé de motifs (feuillages, cachemire) et d'objets (cicatrices, amphores), dans un jaillissement ininterrompu d'idées, de concepts et de couleurs. De bout en bout, Lettres d'amours infinies offre une lecture aussi déstabilisante qu'excitante, un tour de force narratif bluffant sans réel équivalent - bien que l'on pourrait, sans doute, y trouver des échos à des oeuvres comme Si par une nuit d'hiver un voyageur d'Italo Calvino, Manuscrit trouvé à Saragosse de Jean Potocki ou Les Mille et Une Nuits. Derrière tout ça se cache ce que l'auteur appelle « l'ivresse des débuts incertains », cette ivresse qui nous envahit lors des premiers pas dans une histoire - et que l'on cherche à retenir par des jeux gigognes de tiroirs dans des tiroirs, mais des tiroirs qui, activement incomplets, peuvent être remplis et poursuivis à volonté.

ATRABILE presque sarajevo

13.2 EUR
C’est durant l’été 1999 que Pierre Wazem, accompagné de Tom Tirabosco, Frederik Peeters et Alex Baladi, se rend à Sarajevo dans le cadre d’un échange culturel. Grand amateur de récits de voyage, Wazem imagine en ramener quelque chose, sans trop savoir quoi. De retour chez lui, Wazem devra se rendre à l’évidence : Sarajevo, il n’y a rien compris ! Loin des clichés inhérents à cette partie de l’Europe, Wazem ramène une image ambiguë et inédite de la capitale bosniaque. Et, au détour d’une rue, un voyage en appelant un autre, l’auteur nous parle de ses errances à travers le monde, ainsi que celles, plus intimes, qui prennent naissance sous son crâne.

ATRABILE bile noire tome 7

10.2 EUR
pas de description

ATRABILE Le grand Je

20 EUR
Dans un monde peuplé d'humains sans jambe, sans bras ou sans tronc, Gus et ses trois têtes fait office d'exception, voire d'anomalie. Esclave moderne oeuvrant dans une usine où la cadence est intenable, Gus broie du noir, et les spiritueux qu'il ingurgite lors de quelques beuveries désespérées ne lui apportent que des trous noirs abyssaux, et zéro réponse à sa quête de sens et d'identité. Une psychanalyse qui patine, une mère spécialisée dans les reproches, un secret de famille bien gardé - Gus, en perpétuel conflit avec lui-même, ne sait à quoi se raccrocher. Mais le jour où la cadence augmente encore sur les chaînes de montage, l'homme aux trois têtes craque et rend son tablier dans un coup d'éclat exemplaire. Un comportement détonnant qui fera de Gus le coupable idéal d'un sabotage survenu dans la grande usine... Dans des pages denses au noir et blanc soigné, et avec un sens de l'absurde assumé, Rachel Deville décrit un monde fantasque miroir du nôtre, un monde un peu fou qui produit trop, mais offre peu. Pourtant Le Grand Je n'a rien d'un livre cynique ou désespéré, et se présente même plutôt comme une belle ode à la désobéissance, et une invitation à l'insoumission.

ATRABILE bile noire tome 9

12.2 EUR
pas de description

ATRABILE Wonderland

16 EUR
Epuisé depuis un certain temps, voilà enfin une réédition de Wonderland qui bascule pour l'occasion dans la collection Flegme. Pour rappel: il aura fallu à Tom Tirabosco plus de dix ans pour mener à bien ce Wonderland, projet sans aucun doute le plus personnel de l'auteur, et pour cause : initié dans la revue Bile noire, Wonderland est une oeuvre ouvertement autobiographique qui suit à la trace le jeune Tommaso, de sa naissance jusqu'à son entrée au collège. A travers moult souvenirs et anecdotes, Tirabosco décrit son entourage et plus particulièrement sa famille, aimante, chaleureuse, et également passablement chamboulée par les coups du sort : de la rencontre de ses parents, façon comédie italienne, à des tensions familiales plutôt houleuses, en passant par la naissance de son frère Michel, physiquement handicapé, et qui deviendra plus tard un musicien renommé - la relation des deux frères, tumultueuse et complexe, donne d'ailleurs à lire certaines des pages les plus belles et les plus touchantes jamais dessinées par l'auteur. On y découvrira également comment l'imaginaire de Tirabosco s'est façonné, à travers une large palette d'influences allant de Titien à Walt Disney, ainsi que ses interrogations sur des sujets aussi bien sociaux que politiques. Bref, Wonderland est un ouvrage à l'image de son auteur : riche en questionnements et en engagements, indéniablement généreux, et profondément humain.

ATRABILE la fabrique de fanzines par ses ouvriers-mêmes

13.2 EUR
Depuis 2003, La Fabrique de Fanzines et ses ouvriers sillonnent les routes pour porter la bonne parole, celle du fanzinat et du DIY (do it yourself). Armés d'une photocopieuse, de bleus de travail et d'un bon esprit, les ouvriers de la Fabrique (Baladi, Ibn Al Rabin, Andréas Kündig, Yves Levasseur et Benjamin Novello) invitent le public (mais également des auteurs "reconnus") à créer des fanzines, immédiatement reproduits et mis à la disposition de tous.Cette formule, inaugurée lors d'une exposition consacrée à Atrabile au festival de Sierre il y a 8 ans, a remporté un succès inattendu, et la Fabrique continue de se balader aujourd'hui par monts et par vaux, visitant aussi bien des festivals de bande dessinée et des foires du livre que des musées, des bibliothèques ou d'autres lieux plus surprenants. C'est cette expérience que narrent dans cet ouvrage les stakhanovistes de la Fabrique. De ce livre aux pages denses, et souvent très drôles, émane un enthousiasme communicatif.

ATRABILE Éveils

18 EUR
Grandir. Se confronter aux autres, faire face aux premières déconvenues, au regard de l'autre, aux attentes du monde. Et puis faire des découvertes. Comprendre, se révéler à soi, aux autres. Se construire. A travers des bribes de sa vie et de son parcours, Juliette Mancini se raconte, elle, mais aussi le monde dans lequel elle a grandi. La légende viriliste du grand-père qui a fait la guerre ; les premiers clichés sexistes (la force des garçons, la grâce des filles) ; la première main aux fesses dans la foule, la peur et la honte qui surgissent, mais aussi la découverte qu'on peut être désirable. En choisissant ces moments marquants, où en tout cas significatifs de sa vie et de son parcours, en les déconstruisant avec la plus grande acuité, Juliette Mancini réussit une prouesse trop rare, celle de transformer le particulier en universel. Avec pudeur, délicatesse, intelligence, et juste ce qu'il faut de mise à distance, elle nous promène ainsi de l'enfance à l'âge adulte, de l'acceptation de fausses évidences au déboulonnage des mythes, pour mieux décortiquer les injonctions d'une société si prompte à nous assigner des rôles. Son précédent livre, De la Chevalerie, s'intéressait déjà aux mécanismes de la domination, et, sans manichéisme, relevait avec justesse la complexité de ces mécanismes, refusant la (trop) simple dualité dominant-dominé. C'est la même finesse d'analyse qui est à l'oeuvre ici, en démontrant, par exemple, comment le regard de l'autre peut avoir quelque chose de tour à tour flatteur, inquisiteur ou avilissant. Elle nous rappelle aussi à quel point les paradoxes et les contradictions semblent être le propre de l'être humain ; mais aussi, sans doute, ce qui en fait sa richesse. Avec Eveils, Juliette Mancini signe une oeuvre forte, un livre ouvertement politique, qui, bien plus que d'asséner des vérités toutes faites, invite à la réflexion. Une grande réussite.

ATRABILE Vives voix

12 EUR
Tombé en catatonie, Benny semble au bout du bout du rouleau. Après des années de bonheur avec l'être aimé, le voilà seul, abandonné. Ô Benny, les signes avantcoureurs étaient là : ces appels qui restent sans réponse, ces absences qui s'allongent.Benny en souffre ; pour les amoureux comme pour les chiens, le temps se multiplie par sept. Mais voilà Benny désormais seul, véritable portrait du désespoir amoureux. Un. deux. deux et demi. Impossible de sortir de ce lit ! Et si la solution, pour s'en tirer, c'était la colère ? La même qui gronde dans la rue et qui fait dresser des barrières. Alors, à cause d'un geste dont il ne mesure pas la conséquence (un lancer de brique qui va coûter la vie à sept flics) voilà Benny propulsé icône d'une révolution en cours. La répression est sanglante, tout autant que la révolte, et bientôt ce sont les corps de centaines de Benny Adam qui jonchent le sol. « À partir de là tout est à recommencer, la page est blanche, les cases sont vides. » Sur les 200 pages de Vives Voix, Baladi joue, expérimente et s'amuse, et surtout, dans un tour de passe-passe bluffant, mélange radiographie du désespoir amoureux, commentaire social et réflexion politique. Sacré Benny, sacré Baladi.

ATRABILE La nuit du misothrope

17 EUR
A l'approche du 4 août, la terreur s'empare du quartier, car tous les habitants savent que la mystérieuse malédiction va inexorablement s'abattre : chaque année, durant la nuit du 4 au 5 août « quelqu'un » va disparaître. Les précédentes victimes avaient toutes quelque chose en commun, une particularité, un « défaut de caractère » qui en faisaient des exclus, ou des « invisibles » comme les appellent Josepha.Josepha, c'est le rayon de soleil du coin ; sans relâche et avec abnégation, elle fait sa « tournée », apporte le journal, boit un café, et tente à tout prix de créer du lien et de n'oublier personne. Mais le 4 août approche... Avec son parfum doux-amer et son atmosphère mélancolique, La Nuit du Misothrope ne se veut pas un «polar» et d'enquête ici il n'est pas question, et le petit monde mis en scène dans ces pages nous interroge bien plus sur des notions comme l'exclusion, la solitude et le dévouement que sur la recherche d'un éventuel coupable.Après une poignée d'albums aussi remarqués que remarquables, Gabrielle Piquet vient faire un petit tour chez Atrabile avec un livre où l'auteure s'est pour ainsi dire réinventée : narration et écriture sont toujours d'une aussi grande finesse, mais le trait lui, s'aventure désormais sur d'autres terrains, d'autres versants; loin de toute chapelle, Gabrielle Piquet trace sa route sans se soucier des modes et des tendances, avec toujours autant d'élégance et de sensibilité.

ATRABILE Archéologie d'un vol

20 EUR
Archéologie d'un vol raconte l'échec d'un hold-up, mais depuis le début. Quatre amateurs préparent le braquage d'une banque. Pour qu'il y ait une banque, il a d'abord fallu un bâtiment, de l'argent, des chiffres, l'écriture, la propriété, la parole, la confiance, de la place. Pour un braquage il faut du matériel : des cordes à noeuds, des briques de mur, des sandwiches, des polyèdres réguliers, du miel, un panier en osier, un boomerang, des porte-bonheur - mais les objets, comme les mots et les êtres, sont chargés et ont des histoires. On y parlera forcément de magnétisme, de météo, d'astronomie, de géoglyphes, de la construction de la Grande Muraille de Chine, d'alchimie et de terrains vagues, toutes choses bien utiles dans la préparation d'un vol, mais surtout comme ressources face à la calamité. Archéologie d'un vol décrit les rencontres fertiles entre tous ces éléments. C'est une histoire qui commence il y a plus de 5000 ans et qui essaie de se terminer bien, dans un futur proche et local, rebondissant sur un échec annoncé qui se transformera en nouvel envol. C'est un carnet de rendez-vous, vous êtes cernés. Thomas Gosselin est une des voix les plus originales de la bande dessinée contemporaine. Chacun de ses livres, qu'il en soit l'auteur complet ou « juste » le scénariste, présente systématiquement un foisonnement d'idées, une érudition et une exigence qui en font des oeuvres à nulles autres pareilles.