Astrid Ohletz After Happily Ever After

4.49 EUR
Brand : Ylva Verlag E.Kfr., Binding : Taschenbuch, Label : Ylva Publishing, Publisher : Ylva Publishing, medium : Taschenbuch, numberOfPages : 220, publicationDate : 2020-05-12, authors : Astrid Ohletz, Thorne, Alex K., Jae, Lee Winter, Roslyn Sinclair, Lola Keeley, G Benson, Cheyenne Blue, Chris Zett, RJ Nolan, ISBN : 3963243287

ATRABILE Woo-Lee et moi

16.3 EUR
Deux s½urs, Woo-lee et Seon-hwa, sont élevées par leur père, un conducteur de bus vieillissant. La mère, absente depuis longtemps, n'a laissé à ses filles que des souvenirs fantasmés. De déménagement en déménagement, le trio va finalement s'installer dans l'enceinte d'un temple, accueilli par une bonzesse. Les examens approchent, l'adolescence a posé ses marques, c'est l'heure de faire des choix, et les chemins des deux s½urs vont inévitablement se séparer. Comme une Corée à deux visages, prise entre une ultra-modernité dévorante et le respect des traditions, les deux parties de cette fratrie hésitent et se cherchent, coincées entre le respect des coutumes, des valeurs familiales, et une émancipation salvatrice. Sim Heung-ah porte un regard plein de tendresse sur ce petit monde, les deux s½urs, prêtes à franchir la porte de l'âge adulte, le père, qui se démène pour offrir un tant soit peu de confort à ses deux filles, et les voisins, les gens du temple, les amies du lycée, etc. Avec douceur et délicatesse, Sim Heung-ah évoque cette tranche de vie que l'on devine passablement autobiographique; un point de vue féminin qui démonte avec finesse les rouages de la société coréenne.Cette jeune auteure, née en 1982, fait partie de la talentueuse génération d'auteurs qui compose le catalogue de l'éditeur coréen Sai comics (Ancco, Kim Su-bak, Park Kun-woong).

MOUTONS ELECTRIQUES Lee Winters, shérif de l'étrange

24 EUR
Initiée en 2017 avec Tout au milieu du monde, la «Bibliothèque dessinée», notre collection de romans graphiques, aujourd'hui forte de plus d'une dizaine de titres, a fait peau neuve en 2022 en adoptant un nouveau format (similaire à ceux des BD), plus grand, sous couverture cartonnée, avec dos rond et vernis gonflant.Proposant habituellement une collaboration entre écrivain et graphiste/dessinateur, c'est cette fois une texte de Lon T. Williams, auteur de pulps dans les années 1950, qui est mis en images par le dessinateur Lasth. Genre très prisé en bande-dessinée, il nous paraît opportun d'ajouter le western à notre catalogue en réimaginant ce texte de pure littérature populaire sous format graphique pour donner vie à ces aventures fantastiques. Loin d'un simple hommage aux pulps d'époque, Lasth a réfléchi à un decoupage très nerveux, inspiré à la fois du cinéma et surtout du manga, pour faire de ce volume un ouvrage tout à fait dans son temps.Cette collaboration s'inscrit dans la continuité de notre politique de "légitimité" de cette collection vis-à-vis des rayons BD, à savoir faire appel à de véritables bédéastes, reconnus ou montants : viendront ensuite David De Thuin, Laureline Mattiussi, François Ayrolles, Caro et Giuseppe Liotti.La couverture est mise en page de manière à être identifiée du premier coup d'oeil comme étant du roman graphique : elle rappelle par exemple celles de l'univers Hellboy chez Delcourt.

ATRABILE Les daronnes

25 EUR
Yeon-lee et ses amies forment un groupe de quinquagénaires pour lesquelles la vie n'a pas toujours été une partie de plaisir. Mère de trois enfants, désormais célibataire, employée dans un société de nettoyage, Yeon-lee jongle comme elle peut avec les aléas du quotidien: un fils glandeur peu pressé de quitter le giron maternel, un patron adepte du mobbing et farouchement opposé à la création d'un syndicat, un amant instable, coureur de jupon et accro à la bouteille... Dans l'entourage de Yeon-lee, les choses ne sont pas beaucoup plus reluisantes, et toutes ses camarades se démènent dans des relations et des histoires « d'amour » aussi périlleuses qu'insécures : queutards pervers, chef libidineux, amants manipulateurs, bref, un florilège de personnages toxiques et désespérants. C'est en se basant sur les confessions de sa mère (à laquelle l'auteur a confié un beau carnet pour que celle-ci y décrive, sous la forme d'un journal intime, sa vie, ses amies et ses histoires d'amour) que Yeong-shin Ma a réalisé Les Daronnes, et ce qui aurait pu virer au témoignage sordide et pathétique est transformé ici en une comédie échevelée, certes un peu trash, mais dénuée de mépris pour ses personnages. Car ces daronnes sont incroyablement déterminées, et malgré leurs origines modestes, malgré les accidents de la vie qui jalonnent leur parcours, elles font face à l'adversité et se relèvent sans cesse, portées par une volonté de s'en sortir et de trouver leur propre version du bonheur. La vie et les rêves ne s'éteignent pas passés cinquante ans, c'est peut-être même là qu'ils commencent, semble nous dire Yeong-shin Ma à travers Les Daronnes, et une fois le livre refermé, on a toutes les raisons de le croire.