roba Parc bébé hexagonal Cosiplay Adam et hibou bois naturel 121x106 cm

179.9 EUR
Le parc hexagonal en hêtre massif est garni d'un tour de parc en tissu câlin et de barreaux plats et offre la meilleure protection sur la surface complète comme un nid avec son tour de parc en tissu molletonné. Toutes les surfaces en bois naturel que bébé s'amusera à mordiller sont garanties sans...

roba Lit cododo Adam et hibou bois 60x120 cm, blanc

299.9 EUR
Les lits bébé de roba offrent à l'enfant et ses parents la possibilité de passer le plus de temps en famille pendant les premiers mois. Le lit bébé s'ajuste au lit des parents en un tour de main. Grâce à son angle métallique ajustable et à sa surface de couchage aux dimensions 60 x 120 cm...

Emkla Peggy Adam Atrabile

21 EUR
Peggy Adam

atmosphera Tour d'apprentissage/observation enfant évolutive Lea bois

53.36 EUR
Caractéristiques : Tour d'apprentissage en pin solide Non pliable, non empilable Hauteur assise : première marche 22,5 cm, deuxième marche 47 cm Non déhoussable Utilisation uniquement en intérieur Charge maximale : 150 kg Composition & entretien : Composition : pin Entretien : nettoyer au chiffon...

Lea Adam Teelicht, Tatort, Tannenduft: Von Rügen Bis Arosa

11.53 EUR
Binding : Taschenbuch, Edition : 1., Label : Knaur TB, Publisher : Knaur TB, medium : Taschenbuch, numberOfPages : 432, publicationDate : 2023-10-02, releaseDate : 2023-10-02, authors : Lea Adam, Eleanor Bardilac, Nina Bilinszki, Andrea Bonetto, Kilian Eisfeld, Thomas Finn, Christiane Franke, Cornelia Kuhnert, Andreas Gruber, Markus Heitz, Marc Hofmann, Daniel Holbe, Thomas Kastura, Thorsten Kirves, Regine Kölpin, Jessica Kremser, Matthias Löwe, Iny Lorentz, Kirsten Nähle, Mona Nikolay, Sonja Rüther, Florian Schwiecker, Ben Tomasson, Su Turhan, Anne Verhoeven, publishers : Rahel Schmidt, ISBN : 3426530392

ATRABILE bile noire tome 16 - spécial 10 ans

27.4 EUR
Pour ce numéro un peu spécial, Bile noire passe à un format XL ainsi qu'à la couleur. On y retrouvera des gens que l'on connaît bien ici, comme Frederik Peeters, Manuele Fior, Peggy Adam, Pierre Wazem, Baladi, Kaze Dolemite, Elvis Studio, Ibn Al Rabin, Jason, Nicolas Presl, Florent Rupert & Jé rôme Mulot, François Olislaeger, et bien d'autres. On y verra aussi des pages de la québécoise Iris Boudreau, des américains Graham Annable et Anders Nilsen, du coréen Kim Su-bak et de Chihoi d'Hong K ong. Et puis encore : de la bande dessinée abstraite, et une revue dans la revue par Andréas Kündig, avec entre autres Manfred Nascher et Guillaume Long. Osera-t-on encore vous rappeler à quel point l'existence d'une revue comme Bile noire est nécessaire, et qu'elle a permis à bien des auteurs de faire leurs premières armes, ou tout simp lement à ceux-ci d'essayer des choses qu'ils n'auraient pas pu faire ailleursoe

ATRABILE Plus ou moins... - coffret tome 1 à tome 3

35 EUR
Les trois premiers tomes de Plus ou Moins... de Peggy Adam accompagnés d'un ex-libris exclusif de l'auteur.

ATRABILE les fabuleuses chroniques d'une souris taciturne

26 EUR
Timide et introverti, le jeune personnage principal de Les fabuleuses chroniques d'une souris taciturne l'est assurément. Et le fait de déménager seul avec son père, récemment séparé de sa mère, dans un nouveau coin de campagne, inconnu et potentiellement plein de menaces, ne va pas arranger les choses. Surtout quand on a facilement peur et beaucoup d'imagination...

ATRABILE Saturnine - Très librement inspiré des écrits d'Albert Robida

26 EUR
Un couffin, porté par les vagues du Pacifique, vient s'échouer sur une île. Là, des singes au pelage rouge recueille la toute petite fille et vont alors l'élever comme l'une des leurs. Les années passent, et la jeune fille à la tignasse rousse grandit, consciente quelque part de sa différence. Par un concours de circonstances qui doit autant à l'accident qu'au coup du sort, elle se retrouvera à nouveau portée par les flots, jusqu'à rencontrer un navire, qui sera pour elle une première confrontation avec « les hommes » et la civilisation... C'est en s'intéressant à Tarzan que Baladi va découvrir un prédécesseur français et méconnu au « seigneur de la jungle », à savoir Saturnin Farandoul, créé en 1879 par Albert Robida. Puis c'est en jouant mentalement avec l'idée d'adapter le livre que Baladi aura l'idée de transformer Saturnin en Saturnine et de placer l'action sur l'île aux singes qui servait déjà de décor à son Robinson Suisse. Et tout comme dans Robinson Suisse, Baladi va dans Saturnine multiplier les techniques (crayon, peinture, collage) mais également jouer avec le genre (ici dans tous les sens du terme) pour créer une bande dessinée d'aventure ouvertement politique, qui évoque aussi bien Edgar Rice Burroughs que le Francois Truffaut de L'Enfant sauvage.

ATRABILE Des bâtisseurs

22 EUR
Paru en 2017, sélectionné au Festival d'Angoulême, Des Bâtisseurs n'était plus disponible depuis un bon moment; le voici enfin réimprimé, en parallèle de la sortie du nouveau titre de Yannis La Macchia, Naturellement. Pour rappel: quelque part, dans un monde qui pourrait être le nôtre, dans un environnement dont se dégage quelque chose de sauvage et d'insoumis, des hommes et des femmes s'affairent autour d'étranges constructions. A travers les visions de ces bâtisseurs, se dessinent alors le portrait d'une société, qui, sans doute, a connu le béton, la pollution, l'électronique, avant un changement que l'on devine radical. Mais entre l'homme d'hier et celui d'aujourd'hui semble survivre une même envie, une même nécessité, celle de construire. C'est cette étrange envie, celle de bâtir, de créer, que questionne le livre de Yannis La Macchia, ainsi que la place même de celui qui construit, ce fameux bâtisseur. Le livre brasse et aborde des thèmes et une imagerie qui évoquent des problèmes bien actuels liés à l'écologie, à la mondialisation, au progrès. Des Bâtisseurs est un livre profondément singulier, qui bouscule le lecteur et la notion de récit, qui s'attache à questionner l'idée de création, sa place et son importance dans notre monde; c'est aussi un livre dont l'amour du dessin, de l'acte de dessiner même transparaît à chaque page, par un auteur complètement dévoué à son médium.

ATRABILE la conversion

26 EUR
Kurt Koller retourne dans le village de son enfance en vue d'écrire un article sur l'étalement urbain galopant. Durant son voyage, il va se souvenir, d'une expérience marquante vécue alors qu'il n'a que 14 ans. Il est alors éperdument amoureux de Patrizia. Tous deux habitent un petit village, au fin fond de la Suisse. Par amour, il la suit dans le groupe biblique du Pasteur Obrist, qui sait fidéliser ses ouailles grâce à des méthodes douteuses. Kurt s'éloigne alors de plus en plus de sa famille, au plus grand dam de ses parents. Avant qu'il ne puisse décider s'il quitte le groupe biblique ou s'il doit rester pour Patrizia, un nouvel événement va venir bouleverser sa vie... Matthias Gnehm, qui semble avoir mis beaucoup de lui-même dans ce livre, aborde en parallèle deux sujets : d'un côté, l'emprise que peut avoir la religion, et les abus qui peuvent en découler ; et de l'autre, en filigrane, le phénomène insidieux de l'étalement urbain, qui voit l'irrémédiable implantation d'édifices dans un paysage naturel. Le tout forme une oeuvre poignante, un grand roman graphique, d'une grande finesse dans sa description des rouages mentaux qui peuvent faire glisser un esprit influençable dans l'aveuglement le plus total, à la lisière de la folie. Le tout forme une oeuvre poignante, d'une grande finesse dans sa description des rouages mentaux qui peuvent faire glisser un esprit influençable dans l'aveuglement le plus total, à la lisière de la folie.

ATRABILE Art brut et bande dessinée

35 EUR
La Collection de l’Art brut à Lausanne propose du 16 septembre 2022 à fin février 2023 une belle exposition sur le thème « art brut et bande dessinée ». Cette exposition, dont le commissariat a été confié à Erwin Dejasse, aura comme volonté de souligner les liens intimes entre écriture et image dans les œuvres d’art brut, en rassemblant divers travaux qui s’apparentent d’une façon ou d’une autre à la bande dessinée. Pour accompagner cette exposition, un catalogue regroupant environ 150 illustrations couleurs par une trentaine d’artistes sera publié grâce à une collaboration inédite entre la Collection de l’Art Brut et les éditions Atrabile.«Tout semble à priori séparer l’Art Brut de la bande dessinée. D’un côté, des réalisations généralement produites à l’abri des regards extérieurs et, de l’autre, une forme de création que l’on associe souvent à ses héros les plus populaires, icônes d’une culture de masse déclinées sur de multiples supports.Pourtant, de nombreux créateurs d’Art Brut se sont emparés de l’imagerie et des codes de la bande dessinée, les ont remodelés sans vergogne pour les intégrer à leurs imaginaires propres. Les liens entre ces deux domaines d’expression sont en réalité riches et multiples ; tous deux partagent bien des traits communs qui les invitent à dialoguer. Alors que l’art du XXe siècle s’est largement émancipé du narratif au profit de recherches formelles ou de démarches conceptuelles, d’innombrables œuvres d’Art Brut montrent avec éloquence que les images conservent toute leur capacité à produire des récits. D’autre part, bande dessinée et Art Brut, ont aussi la particularité de briser la frontière instituée entre le visible et le lisible – le dessin se lit et le texte se regarde – tout en convoquant une hétérogénéité de signes : onomatopées, bulles, collages ou pictogrammes.»(Texte issu d’une présentation de l’exposition par la Collection de l’Art brut de Lausanne.)Avec des œuvres de Denis Boudouard, Luigi Brunetti, Wouter Coumou, Henry Darger, Hein Dingemans, Karl Frans Drenthe, Johann Fischer, Alfons Frenkl, Michael Golz, Tomoyuki Hirano, Vojislav Jakić, Frank Johnson, Daniel Johnston, Jim Kaliski, Johann Korec, Katsutoshi Kuroda, Gérard Lattier, Jean Leclercq, Pascal Leyder, Jean-Jacques Liabeuf, Andreas Maus, Peter Mikolajewski, Yuichi Nishida, Aldo Piromalli, Luciana Rossi, Jean-Marie Roussillon, Gustav Sievers, Kanako Tayu, Dominique Théate, Alfred Trouvé, Oskar Voll, Clemens Wild.

ATRABILE heureux qui comme

27 EUR
Heureux qui comme pourrait faire figure de cassure dans le parcours artistique de Nicolas Presl, puisqu'il délaisse pour l'occasion le noir et blanc pour un travail sur la et en couleur, original et de toute beauté.Heureux qui comme est également le premier livre de N. Presl à se dérouler dans le présent - mais l'on retrouve néanmoins dans ce nouvel ouvrage son intérêt pour les grands thèmes qui nourrissent l'Histoire de l'homme. Ici, l'auteur s'intéresse plus particulièrement aux relations tout à la fois passionnées et tumultueuses qui lient l'Afrique noire et l'Occident, à travers le parcours de deux êtres qu'à première vue tout oppose, et qui, contre toute attente, finiront pas se croiser. D'un côté, on suit l'envoyé d'une firme industrielle tentant d'amadouer une population locale pour mieux pouvoir la spolier. Sûr de son bon droit, enfermé dans sa bulle dorée et ses certitudes, il ne verra que trop tard la colère qui gronde.De l'autre, les premiers pas d'une jeune femme, sans doute trop naïve et fragile, dans un endroit fantasmé, idéalisé, des premiers pas qui vont la laisser décontenancée et chancelante...Ces deux êtres, tout aussi inadaptés l'un que l'autre aux situations qu'ils traversent, semblent incapables d'un regard objectif, distancié, et de ce manque de recul, mâtiné d'un certain paternalisme, de cette vision tronquée d'un monde qu'ils ne comprennent pas, ne naîtront alors qu'erreurs, faux pas et occasions manquées.Un nouveau volume dans une bibliographie sans faute, alliant allègrement force narrative et beauté graphique.

ATRABILE les miettes

18 EUR
Publié originalement en 2001 par nos amis des éditions Drozophile, et presque aussitôt épuisé, Les Miettes est un véritable petit bijou d'humour pur qu'Atrabile se propose de rééditer aujourd'hui. Écrit comme seul pouvait le faire Ibn Al Rabin et dessiné par un Frederik Peeters dans sa période pinceau, Les Miettes reste 13 ans plus tard toujours aussi drôle, et cette histoire de bras-cassés liechtensteinois qui veulent détourner un train n'a rien perdu de son piquant. Voilà donc une nouvelle chance de découvrir une pièce longtemps manquante de l'oeuvre de Frederik Pee-ters et de se régaler gaillardement des dialogues hors pair signés Ibn Al Rabin.Un bref résumé (d'époque) : un baron flanqué d'un comte branque et d'un patchwork de jumeaux, tente de détourner un train en direction de Vaduz, histoire d'oeuvrer fissa pour le renouveau du grand Lichtenstein à coups d'alchimistes. Hélas, ce plan d'une rigueur académique tourne au rotoyon lorsqu'un flûtiste fumé au pastis envoie zinguer le convoi un peu trop à l'ouest. Quelques guerrilleros San-Marinais seront déconfits en passant par une troupe délite achalandée façon fanfare municipale.

ATRABILE Lupus - intégrale

36 EUR
Les précédentes éditions de cette " intégrale " de Lupus étant désormais épuisées, voilà donc une nouvelle chance de découvrir un des titres phare du catalogue atrabilaire, et ce coup-ci dans une maquette passablement repensée et à un prix sensiblement plus bas. Pour rappel : bien avant Aâma et peu après Pilules bleues, Frederik Peeters s'est frotté à la science-fiction avec Lupus, désarçonnant alors certains de ses lecteurs, avant d'en gagner bien d'autres.à travers Lupus, Frederik Peeters va trouver une nouvelle façon d'aborder l'intime, délaissant une certaine forme de naturalisme pour projeter des questionnements qui lui sont chers dans un décor de science-fiction, évoquant tout au long de ces 400 pages certains de ses sujets de prédilection. Pourchassé par les sbires du mystérieux père de Sanaa, jeune femme avec laquelle il cavale à travers l'univers, Lupus n'en finit plus de s'enfuir, mais cette fuite en avant va rapidement prendre la forme d'une quête intérieure dont il ne sortira pas indemne.

ATRABILE Celestia

30 EUR
Celestia, désormais coupée du continent, est devenue un étrange ghetto, un repère pour de nombreux criminels et autres marginaux, mais également un refuge pour un groupe de jeunes télépathes. Les événements vont pousser deux d'entre eux, Dora et Pierrot, à fuir l'île pour rejoindre le continent; là, ils vont découvrir un monde en pleine métamorphose, un monde où les adultes, prisonniers de leurs propres forteresses, restent les gardiens de «l'ancien monde», et où une nouvelle génération pourrait guider la société vers une nouvelle humanité. Récit spéculatif ouvertement ancré dans la science-fiction, Celestia poursuit une réflexion entamée par l'auteur dans L'Entrevue (Futuropolis), une réflexion sur le futur de l'être humain, sur sa possible évolution en tant qu'espèce, comme sur les prochains défis auxquels il sera confronté dans un avenir plus ou moins proche. Près de dix ans après Cinq mille kilomètres par seconde (Prix du meilleur album au FIBD d'Angoulême en 2011, traduit depuis dans une quinzaine de langues) Manuele Fior revient chez Atrabile et nous offre son oeuvre la plus ambitieuse à ce jour, et sans aucun doute la plus aboutie.

ATRABILE Décris-ravage tome 3 - Décrire la modernité de la terre sainte

16 EUR
Et de trois ! Voilà le troisième volume de cette série au long cours (six volumes de prévu) qui explore, de façon inédite, les relations Occident-Moyen Orient. A la base, Décris-Ravage, c'est une pièce de théâtre de la mouvance " théâtre documentaire " écrite et mise en scène par Adeline Rosenstein ; c'est devenu, avec la complicité de Baladi, une bande dessinée à nulle autre pareille. Dans la forme, la gageure reste de mettre en dessins une pièce de théâtre sans image ; dans le fond, il s'agit de comprendre " comment on en est arrivé là ", en se basant sur divers témoignages, mais aussi des oeuvres littéraires et un vrai travail de recherche historique.Dans ce troisième volume, sous-titré "Décrire la Terre sainte dans sa modernité", on abordera donc, entre autres choses, la guerre de Crimée, la cartographie des territoires, les premières photographies de la Palestine, la construction du fameux " mur ", et celle d'un Kibboutz à travers les témoignages de ses fondateurs... Riche, complexe et stimulant, Décris-Ravage aborde la question de Palestine sans manichéisme ni ornières ; bien plus qu'une simple oeuvre militante, Décris-Ravage est avant tout un objet artistique passionnant et nécessaire.

ATRABILE L'envol

30 EUR
Disons-le comme on le pense: la publication du travail de Kuniko Tsurita, complètement inédit en français, est un événement en soi, aussi bien pour ses qualités intrinsèques que pour sa valeur patrimoniale. L'Envol présente sur 496 pages un panorama, si ce n'est complet, en tout cas très représentatif de l'oeuvre de Kuniko Tsurita, et la trentaine d'histoires qui composent ce recueil montrent ainsi l'évolution d'une artiste au parcours et au profil atypiques, et dont le travail, profondément ancré dans son époque, se rattache en grande partie au mouvement du gekiga. Réalisées entre 1965 et 1981, ces histoires (plus ou moins) courtes dessinent aussi en creux le portrait d'une artiste en prise directe avec son époque; des histoires de science-fiction en vogue dans les années 60 à des récits aux accents autobiographiques, de moments plus expérimentaux et poétiques aux interrogations franchement politiques et féministes, L'Envol nous permet de découvrir une des voix les plus singulières, et attachantes, du manga d'auteur. Souvent présentée comme étant «la première femme à avoir été publiée dans Garo» (revue de bande dessinée d'avant-garde aujourd'hui défunte, et ayant publié des auteurs majeurs comme Yoshiharu Tsuge, Shigeru Mizuki, Yoshihiro Tastumi, Sanpei Shirato, etc.) Kuniko Tsurita livrera hélas une oeuvre qui s'étalera tout juste sur une quinzaine d'années.Publiée précocement dès l'âge de 18 ans déjà, Kuniko Tsurita décède prématurément en 1985, à 37 ans.

ATRABILE Saleté !

17 EUR
Grosse effervescence chez Dream Hackers, Agence Disruptive : la boîte vient de décrocher la campagne pour la Paucisse (Po-6), un nouveau substitut de viande à base de protéines de patates - et pas grave s''il n'y a pas vraiment de protéines dans la pomme de terre. Dream Hackers, c'est vraiment autre chose et y travailler est un privilège rare; alors oui, bosser sans meuble n'est pas si pratique, même si « le flex office informel facilite un workflow organique »... et puis ici, on est tous copains ! Certes, les mains baladeuses et les différences de salaires entre hommes et femmes rappellent les manières d'un vieux monde en apparence honni, mais bon, faut peut-être pas être trop pointilleux non plus ? Tout irait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes, si les rumeurs d'une restructuration prochaine n'allaient ébranler les certitudes et délier les langues lors d'un afterwork un peu arrosé.Pour son premier livre traduit en français, Ulla Donner, autrice finlandaise, tape fort et ne retient pas ses coups. Dans cette satire du monde de l'entreprise à l'humour mordant, chacun en prend pour son grade, des moralistes de circonstance aux opportunistes à tous crins, et tout au long de ces belles pages au bleu profond, ça dézingue sévèrement - et on en redemande. L'humour, cette « politesse du désespoir » semble servir ici de bouée de sauvetage pour un monde rongé par ses paradoxes, et son hypocrisie.Saleté ! a reçu le Prix Finlandia du Meilleur roman graphique de l'année.

ATRABILE La forêt des araignées

16 EUR
On assiste depuis quelques années à un mouvement plutôt intéressant dans la bande dessinée (mais aussi dans la littérature et au cinéma) qui voit des auteurs délaisser les récits réalistes et l'auto-fiction pour se réapproprier certains thèmes et genres qui avaient été comme confisqués par de grosses «machines» commerciales ou des oeuvres formatées et sans imagination. Ainsi, Sascha Hommer, qui après deux récits ouvertement autobiographiques (Quatre Yeux et ... en Chine, tous deux chez Atrabile) nous revient avec La Forêt des araignées, un livre qui baigne ouvertement dans la fantasy et joue avec les codes et poncifs inhérents au genre. C'est bientôt le moment de la chasse pour ceux qui vivent sur les rochers. La chasse les amènera dans la forêt des araignées, à la recherche des Sylvestres, espèce de grosses limaces gluantes qui abritent dans leur mucus les Punkis, principale nourriture du peuple des rochers. Mais la présence des Yeux, démiurges géants et tyranniques, qui ont interdit au petit peuple l'accès à cette réserve de nourriture potentielle, rend la chasse dangereuse. Le seul espoir d'une vie paisible et plus juste serait, comme le prédit la Prophétie, l'avènement du Messager, qui pourrait libérer le peuple des rochers et le porter au-delà de la Grande Muraille, et vers le Royaume des nuages... Univers fantasque et fantastique, dessin tout en rondeur, personnages kawaï et sous-texte politique, La Forêt des araignées est donc une oeuvre hybride, un livre d'auteur mais aussi un récit d'aventure, un ouvrage qui vous transporte ailleurs mais qui refuse également de tout prémâcher et ose faire confiance à l'intelligence, et l'imagination, du lecteur.

ATRABILE dérives

16.3 EUR
Les affaires ne sont pas bonnes pour Bouba Boro. Sur son île, avec l'arrivée des gros chalutiers qui viennent de l'autre coté de l'Océan, les temps sont durs pour les petits pêcheurs de la côte. Alors que Bouba rêve d'un quinté gagnant pour changer de vie, tout bascule le jour où il fait naufrage et perd sa barque. Ce mauvais coup du sort aura de nombreuses conséquences : l'inévitable boulot à l'usine, mais aussi la rencontre avec Alain et sa soeur, Teresa. Mais l'ombre des chalutiers plane toujours sur l'horizon du pêcheur... Grâce à un parti pris graphique et des couleurs vaporeuses qui rendent à merveille une atmosphère humide et chaude, l'auteur nous fait partager, avec douceur, ce combat disproportionné qui évoque celui de David contre Goliath, un constat amer sur la mondialisation.

ATRABILE Fin

18 EUR
« Je pourrais être toutes ces choses. Une à la fois ou toutes à la fois. Ce que je ne peux pas être, c’est moi, avec toi » . Anders Nilsen a réalisé Fin durant l’année qui a suivi le décès de sa fiancée, regroupant des pensées sur les derniers moments passés avec elle, mais aussi sur le défi quotidien que représente cette « nouvelle vie », ou encore sur les tourments intérieurs qui le rongent, transformant alors en geste artistique les interrogations multiples et tortueuses qui l’habitent.Si le livre prend parfois la forme d’une discussion avec un mort, c’est pourtant bien avec lui-même que dialogue l’auteur américain, et c’est avec beaucoup de franchise et de clarté qu’il expose ses questions et ses doutes ; des questions qui resteront sans réponse et des doutes que rien ne pourra effacer. Par l’entremise du dessin, qui s’assimile ici à une forme de travail cathartique, s’instaure alors une réflexion sur la vie et la mort, pour, à l’arrivée, célébrer la vie dans son essence la plus simple et la plus pure.Jamais racoleur, toujours d’une grande pudeur, Fin est une oeuvre en tout point unique, une véritable expérience de lecture forte et émouvante, une expérience aussi bien sensorielle qu’intellectuelle. Et comme le souvenir d’une chose vécue, Fin vient se loger profondément dans le cerveau du lecteur, pour y laisser une trace qui ne s’effacera pas de sitôt.

ATRABILE ...en Chine

19 EUR
Avec ses 14 millions d'habitants, Chengdu, capitale de la province du Sichuan, est une ville en plein essor, une mégalopole qui s'est développée d'une manière un peu folle, dans tous les sens et toutes les directions. Portée par une forte croissance économique et une certaine propension à la mégalomanie, la ville arbore les tares de ces endroits qui ont grandi trop vite et sans limites : trafic étouffant, pollution, laissés pour compte... Sascha Hommer y a passé plusieurs mois en 2011 et c'est ce temps passé là-bas qui forme la matière première de ... En Chine. Sans jugement, mais avec une certaine candeur et un flegme salvateur, Sascha décrit son quotidien loin de son Allemagne natale, où la quête d'un appartement devient une odyssée absurde et pleine de surprises, et où chaque rencontre, chaque discussion peut potentiellement se transformer en un grand moment d'incompréhension (mutuelle) aux dialogues parfois surréalistes. Pour autant, ...En Chine est moins une critique de la Chine moderne que d'un capitalisme sauvage et ravageur ; porté par un humour pince-sansrire, ...En Chine se lit alors comme un voyage au coeur d'une folie ordinaire et belle et bien universelle.

ATRABILE Saccage

23 EUR
Frederik Peeters est un animal insaisissable, et comme le prouve son parcours, jamais où on pourrait l'attendre ; Saccage, son nouveau livre, le démontre une fois encore. Saccage, voilà un ouvrage qui défie toute forme de définition, de classification : entre livre d'images et bande dessinée, Saccage dépeint une épopée pleine de tourments, celle d'un homme (prophète ? Héraut de l'apocalypse ?) qui traverse un monde dément, chaotique, baroque, où toute la folie et l'histoire de l'homme semble se télescoper, se mélanger, pour former un magma empli de visions fantasmagoriques, juxtaposant alors écho d'un enfer bien trop terrestre, jeu de références et fresque prémonitoire. Fable d'anticipation, allégorie hallucinée, Saccage se lit comme un poème graphique en forme de constat pour le moins amer et présente un monde en pleine déliquescence, sidérant comme un massacre, effrayant comme un cauchemar mais Saccage est bien plus qu'un délire visuel, c'est une véritable oeuvre coup-de-poing, incroyablement habitée par un artiste au sommet de son art et les dessins sans texte (mais pas «muets«!) de Frederik Peeters donne alors bien plus à lire que nombre de romans ou d'essais. Dans une bibliographie où le changement et le renouvellement font quasiment office de règle, Saccage pousse le bouchon encore un peu plus loin et ce livre unique (carrément !), joyau torturé et incandescent, marquera, à coup sûr, les esprits de tous les lecteurs qui oseront s'y aventurer.

ATRABILE Naturellement

30 EUR
Les médias en font leurs choux gras: un mystérieux virus informatique, défiant toute logique, se transmettrait aux humains avec un résultat aussi morbide qu'ahurissant. Pourtant la vie continue, et si le virus questionne, ils n'empêchent pas une certaine communauté d'avancer - cette communauté, que Yannis La Macchia scrute à la loupe dans Naturellement, tente de s'organiser le plus horizontalement possible, et malgré le côté pour le moins disparate de ses membres, malgré les tensions, les dissensions et les incompréhensions, essaye d'oeuvrer en accord avec ses principes et son éthique.On connaît depuis Des Bâtisseurs l'intérêt que porte Yannis La Macchia à une certaine forme de mécanisme social, celle qui régit les groupes, qui définit le vivre ensemble. Dans Naturellement, ce que semble questionner plus spécifiquement l'auteur, c'est la portée de l'idéologie mais surtout ses limites, et comment il faut savoir composer avec des petites trahisons, et jongler avec les paradoxes. C'est aussi le rapport entre l'humain et la nature qu'explore l'auteur ici, un rapport ambivalent, ambigu, nourrit tantôt par des fantasmes, tantôt par une réalité dénuée de morale.Naturellement bénéficiera d'une double sortie: une version papier chez Atrabile et une version numérique chez RVB mais attention! les deux éditions seront évidemment proches mais pas identiques, certains événements apparaissant dans une mouture et pas dans l'autre (et vice versa), et le format ainsi que la mise en page étant complètement pensés et travaillés pour chaque support.

ATRABILE Ô Joséphine !

21 EUR
L'histoire d'amour passionnée entre Napoléon et Josephine - Josephine Baker, donc ; un portrait de l'auteur en marcheur de fond sur les routes d'Irlande ; un "polar" intimiste tout en déconstruction ; une biographie de Leonard Cohen pour le moins fantasque : voilà de quoi est composé le nouveau livre de Jason, que les éditions Atrabile sont heureuses de voir revenir en son giron. On retrouve ici tout ce qui fait le charme de cet auteur unique : un art de la narration consommé, un humour pince-sans-rire dévastateur, des personnages au regard vide qui semblent perpétuellement consommés par une profonde mélancolie... Pas loin de vingt ans (sic) après la publication de son premier livre, Attends... , Jason reste un auteur insaisissable, entièrement dévoué à son art, faisant fi des modes et des tendances, pour offrir, inlassablement, des oeuvres toujours passionnantes et reconnaissables au premier coup d'oeil.

ATRABILE les démons de mongol

15.3 EUR
Le livre de Gilad Seliktar présente une journée dans la vie de Mongol, un jeune homme vivant toujours avec son oncle et sa grand-mère. Sans activité définie, Mongol erre ici et là et n’a plus qu’une obsession dans la vie : à quelle heure déposera-t-on le journal aujourd’hui ? Les petits secrets, les gros mensonges, les attentes qu’on ne peut jamais satisfaire, c’est toute la mécanique familiale qui empoisonne la vie de Mongol…Par petites touches, Seliktar révèle progressivement le rapport qu’entretient le personnage titre avec l’aliénation mentale, son obsession à documenter sa propre vie pourtant bien morne, sa cleptomanie sélective, et le tissu de mensonges dans lequel il se retrouve enchevêtré. On trouve ici une peinture brute, sans concession mais touchante de vérité dans ces petites bassesses quotidiennes. Portrait au vitriol d’un jeune adulte dépendant, Les Démons de Mongol met à jour une ambiance douce-amère dans laquelle tout un chacun pourra retrouver un peu de sa part sombre.

ATRABILE Un monde en pleine mutation

19 EUR
C'est au fond d'une librairie spécialisée en bande dessinée que se rencontrent et retrouvent Patou, Rictus et Nour, trois adolescents joints par leur amour du dessin et leur envie de pratiquer. Là, Nabil, le libraire, va laisser les trois jeunes installer leur petit atelier (sous la forme d'une table dans la cour) et même les encourager, leur donnant parfois, comme un professeur improvisé, des exercices à réaliser. Nabil est un libraire au profil atypique : devenu gérant de la librairie un peu par hasard, il a néanmoins des idées et des principes bien arrêtés sur la bande dessinée, comme par exemple, ne pas vendre de Tintin... Le paysage, c'est celui d'une petite ville anonyme, durant l'été 1994, alors que monte, lentement mais sûrement, un mouvement plus exigeant dans le monde de la bande dessinée. Quant aux ados, entre celui qui rêve d'être professionnel, le dilettante éclairé et l'artiste douée, on devine déjà, dans les discussions, les ambitions, mais aussi les confessions, des destins qui risquent d'être passablement divergents.Un monde en pleine mutation, c'est une déclaration d'amour discrète mais sincère à la bande dessinée, et plus spécifiquement au diy et au monde du fanzine ; mais c'est aussi un roman («graphique») d'apprentissage où le fond et la forme se mélangent de façon ludique et réjouissante.Peu d'auteurs peuvent se targuer d'avoir une bibliographie aussi hétéroclite et fournie que Baladi; après pas moins de trente ans d'activité, l'auteur arrive encore (et toujours) à nous surprendre, et nous toucher.

ATRABILE par-delà la vallée de Richard

28 EUR
Lyle, Neville, Ellie Ecureuil et Omar l'araignée ont désobéi à Richard et le verdict est sans appel: ils doivent quitter la vallée, sans espoir de retour. En quittant la vallée de Richard et en se dirigeant vers la ville, le petit groupe va faire moult rencontres - bonnes comme mauvaises - alors qu'en parallèle le lecteur en apprendra un peu plus sur le charismatique mais despotique Richard. Sur près de 480 pages, Michael DeForge décrit une étrange odyssée à hauteur d'animaux, et par là même dynamite la bande dessinée animalière. Construit partiellement comme une enquête autour du mystérieux Richard, Par-delà la vallée de Richard décortique et met en lumière, non sans humour, les mécanismes sectaires qui mènent à la manipulation mentale, à l'asservissement et à la perte de liberté. Mais DeForge ne s'arrête pas là, et en confrontant les animaux à la ville, il dresse le portrait des grands centres urbains d'aujourd'hui (et plus particulièrement de Toronto, la ville dans laquelle il vit toujours aujourd'hui) : disparition des commerces de proximité et des lieux culturels, transformation et déshumanisation des quartiers, gentrification galopante, etc. Livre après livre, Michael DeForge construit une oeuvre parmi les plus intrigantes, surprenantes et originales de la bande dessinée contemporaine.

ATRABILE Ermite

23 EUR
Loin d'une société vieillissante dans laquelle les enfants sont devenus des curiosités, un ermite vit retiré dans la forêt. Sa tête divisée par de violents conflits, il est à la recherche de son véritable for intérieur. Sans passion, il travaille pour une entreprise de pompes funèbres, auprès de laquelle des seniors las de vivre peuvent réserver leur dernier voyage et ainsi expérimenter la plus belle des morts. La rencontre avec un petit garçon impétueux, fuyant ses tuteurs, va venir perturber l'isolement de l'ermite. Devra-t-il finalement se décider pour l'une des deux moitiés de sa tête ?

ATRABILE Aux abois

21 EUR
Procrastination, quand tu nous tiens ! La journée est passée bien trop vite, entre réseaux sociaux, télé, lecture et ressassement, et, à 23 h, alors qu'elle balade son chien Kuma, Jolanda doit se rendre à l'évidence: ce coup-ci c'est foutu, l'examen de maths prévu demain matin va être un massacre. A moins qu'elle ne trouve une bonne excuse pour sécher... comme perdre son chien ? Une nouvelle chance de passer son examen et de réussir son année va alors s'offrir à Jolanda, mais saura-t-elle seulement la saisir... et surtout, bordel, où est passé ce clebs ?Sur une trame fine comme du papier à cigarette, Michael Furler dresse un portrait d'adolescente parmi les plus justes, authentiques, drôles, que l'on a pu lire depuis bien longtemps. Quant à la forme, elle est tout simplement dingue, survoltée, foisonnante, inventive, et participe avec brio à dire toute la confusion et toutes les émotions qui peuvent traverser l'esprit en ébullition d'un adolescent d'aujourd'hui.Michael Furler est un dessinateur et illustrateur suisse ; il travaille régulièrement pour la presse en Suisse et à l'international (Neue Zürcher Zeitung, New York Times, etc.).Aux Abois, émeraude rare et précieuse, est sa première bande dessinée.

ATRABILE Hyper loto espace

25 EUR
Bienvenue sur Gräkzörk! Ici les armes sont obligatoires, la nature hostile, les meurtriers légions, et le danger omniprésent. C'est sur cette planète pleine de surprises que débarque un agent du Loto Cosmique, avec une mission qui paraît pour le moins simple: remettre au vainqueur du Super Loto une mallette contenant un gain de 100 millions d'unités. Mais évidemment, rien ne va se passer comme prévu...C'est avec une belle dextérité que Matis Monvoisin et Arnaud Rouesnel jonglent avec certains poncifs liés à la science-fiction - robots géants, créatures monstrueuses, voyage intergalactique, prophétie apocalyptique - pour créer un univers aussi cohérent que loufoque, dans un récit sans temps mort et plein de malice. Bien plus qu'une simple parodie, et au-delà de son humour ravageur, Hyper Loto Espace séduit aussi par son approche formelle, multitpliant aussi bien les techniques (acrylique, crayon, feutre) que les pistes narratives, et montrant une envie évidente de la part des auteurs d'explorer tout le potentiel qu'offre la bande dessinée.Un premier livre, et déjà une belle réussite !

ATRABILE Anna

22 EUR
Anna 1, 2, 3. Dans Anna, Mia Oberländer dresse le portrait de trois générations de femme, toutes prénommées Anna et qui défient toutes, à leur manière, les normes de la société. Des femmes trop libres dans un village bien trop petit, des femmes trop inadaptées aussi, ou tout simplement trop grandes. Avec une belle inventivité formelle, Mia Oberländer raconte ces trois parcours atypiques (et inspirés de l'histoire de sa propre famille) et construit autour de ce particularisme - la taille des femmes de sa famille - un beau récit aux accents sociologiques, s'intéressant aux conflits et incompréhensions intergénérationnelles comme au diktat d'une société dont les dogmes sont si facilement chamboulés. Avec un regard acéré et un humour à l'ironie mordante, soulignant bien des contradictions qui gouvernent nos rapport sociaux, Mia Oberländer témoigne de comment la moindre différence dans un univers passablement normé peut faire dévier des parcours de vie. Mia Oberländer est une jeune dessinatrice allemande vivant à Hambourg.

ATRABILE La fille à la moto

22 EUR
Oser s'égarer, oublier les certitudes, lâcher prise, apprécier l'ambiguïté, voilà à quoi vous invite Oji Suzuki quand vous entrez dans ses pages... Oji Suzuki a été durant des années un des piliers de la revue Garo et un des fers de lance du «gekiga». Digne successeur de Yoshiharu Tsuge, Oji Suzuki excelle dans la description d'un Japon interlope, peuplé d'artistes à la dérive souvent fortement alcoolisés, d'asociaux de tout poil et autres laissés pour compte du système, dans des récits qui se lisent comme des poèmes et laissent une grande part d'interprétation au lecteur. Délires éthyliques et beuveries sans fin peuplent donc ce recueil composés de 9 histoires qui sont autant de portraits de marginaux tantôt attachants ou énigmatiques, à l'image de la jeune motarde qui donne son titre au présent ouvrage, des mangakas (dont Suzuki lui-même?) rêveurs et mélancoliques que l'on croise dans plusieurs nouvelles, de Nobuko, disparue mais pas oubliée, ou encore de Nagaguchi, si jeune et déjà paria... Héritier de la Beat Generation et des idéaux contestataires de la fin des années 60, Oji Suzuki a produit une oeuvre aussi poétique que politique dont La Fille à la moto donne un aperçu représentatif. Publié en français un peu furtivement au mitan des années 2000, gageons que La Fille à la moto permettra de faire (re)découvrir le travail unique et personnel d'Oji Suzuki à un plus large public...

ATRABILE Les jardins de Babylone

29 EUR
La Terre paraît bien loin, vue de la Lune, et bien paisible. On n'y distingue pas les longs pipelines qui strient des sols arides et transportent son bien le plus précieux ; on ne devine pas la sécheresse qui sévit ni les malheurs qu'elle engendre ; on n'y entend pas les plaintes des moins fortunés, ni l'oppression que ces derniers subissent, même si la colère gronde, et enfle, inexorablement. Sur la Lune, on ne souffre pas de tout ça, même si on reste tributaire de la Terre et de son eau, que l'on fait importer dans d'énormes containers volants.Il faut aussi, bien sûr, être plus riches et plus puissants que le reste de l'humanité pour mériter cette place de choix sur ce triste satellite, devenu refuge de l'élite mondiale. Politique et poétique, Les Jardins de Babylone use d'une narration à plusieurs voix, où de plus courts chapitres viennent s'enchâsser dans un récit plus grand et plus tortueux. Nicolas Presl dresse alors le portrait d'une humanité minée par ses inégalités et par l'arrogance d'une minorité qui s'arroge tous les droits, même si avidité et égoïsme semblent se retrouver dans toutes les couches de cette société en péril.Entre fable prémonitoire et pur récit de science-fiction, Les Jardins de Babylone refuse tout manichéisme et empoigne à bras-le-corps la complexité du monde et des sentiments humains - et si le constat peut paraître parfois un peu sombre il n'est, heureusement, pas complètement dénué d'espoir, ni d'humour.

ATRABILE Avec style

28 EUR
Bendik Kaltenborn est un insatiable pourfendeur de la bêtise humaine, surtout quand elle se pare d'une cravate voyante, qu'elle débite des calembours vaseux à la chaîne et qu'elle sent un peu la mauvaise bière. Bendik Kaltenborn traque donc sans relâche ce qui rend l'homo sapiens si insupportable et énervant, son incroyable inclinaison à faire le mauvais choix, à se vautrer dans le pathétique, à se complaire dans l'erreur. Il réalise le tout avec une virtuosité insolente, une aisance graphique aussi bien dans le bon que le mauvais goût; tant de qualités qui ont permis à ses dessins de voyager et d'être publiés aux quatre coins du monde.On le sait depuis son précédent livre, Bendik Kaltenborn vous veut du bien, et ce nouveau recueil affirme un peu plus le style unique de Kaltenborn, mélange rare d'humour absurde et d'un dessin allant d'une sophistication pleine de classe au dépouillement le plus total.Et Jim Woodring de rajouter : « J'ai hurlé de rire en lisant les histoires de Kaltenborn, grâce à son utilisation des mots, et au jeu de ses personnages. J'adore son travail ! »

ATRABILE le monsieur aux couleurs

19 EUR
Dans les années 90, Luca, Gianni et Paolo font leur premier pas à la découverte de l’autre sexe, dans leur petit patelin de l’Italie du Sud, fantasment à tout va et (re)construisent à leur manière le corps et l’identité féminine, se basant sur des bruits entendus et quelques revues porno. Une soif de stimuli visuels va emme-ner le trio dans une librairie de BD d’occasion. Là, va naître une relation intense et floue entre le libraire et Paolo, le plus petit et le plus fragile des trois enfants. Une relation pleine d’affection et de tendresse. Trop ?… Paolo, orphelin de père, grandit avec la lourde responsabilité de s’occuper d’une mère paraplégique. Il va trouver chez le libraire une figure paternelle, pleine d’attentions, qui lui permettra, grâce aux images, aux couleurs, de voir le monde d’une manière différente. Ainsi va naître une relation intime et mystérieuse, entre désir et peur, entre responsabilité et attraction, entre adulte et enfant.Comme un équilibriste, Roberto La Forgia marche sur une corde tendue tout au long des 160 pages, et traite avec délicatesse et intelligence, un sujet difficile et complexe. S’il ne cède jamais aux sirènes du manichéisme, c’est qu’il possède l’un des plus beaux talents : celui de ne pas tout dire, de ne pas tout montrer, ainsi que celui de faire confiance à ses lecteurs. Un premier livre drôle et extrêmement émouvant.

ATRABILE la gröcha

17 EUR
Dans un futur proche, quelque part en Suisse. Une maladie décime l'homme inexorablement. D'abord des taches apparaissent, et puis bientôt, sans espoir de guérison, c'est la fin. Les villes sont quadrillées, les sorties et déplacements réglementés. Suite à un drame encore frais, Marc, pour fuir un quotidien étouffant, décide de partir à la montagne, dans le vain espoir d'y trouver un peu de tranquillité, pour faire le point. Il sera vite rejoint, contre sa volonté, par Emma, avec laquelle il partage un lourd secret. Et c'est là, en haut des cimes, au milieu des arbres et d'une nature préservée mais de plus en plus inquiétante, que la vérité, sordide, va éclater.

ATRABILE le char de fer

17.3 EUR
Le Char de Fer est l’adaptation d’un classique de la littérature policière norvégienne, écrit par Stein Riverton au début du XXe siècle. Jason s’éloigne pour l’occasion de ses récits muets, et nous propose ici un polar à l’ancienne, avec crimes mystérieux et retournements de situation, mais mâtiné d’une certaine poésie et d’un climat d’étrangeté envoûtant. On pourrait bien sûr évoquer, pour l’ambiance, certains écrits d’Edgar Allan Poe, et également, pourquoi pas, La Règle du Jeu de Jean Renoir, ou encore Le Limier d’Anthony Shaffer…Qui a tué Blinde, le garde forestier ? Que dissimulent M. Gjaernes et son majordome ? Et ce char de fer, dont les grincements nocturnes annoncent le pire, existe-t-il seulement ? Un écrivain à succès et un détective sauront-ils résoudre cette affaire ?

ATRABILE Les épisodes lunaires

17 EUR
Mort-vivant mélancolique, loup-garou amoureux, poltergeist agressif, revenant revanchard et autres créatures mutantes, tout ce bestiaire fantastique se retrouve dans les pages du nouveau livre de Martin Romero, Les Épisodes lunaires. Mais derrière ce défilé de monstres aussi pathétiques que terrifiants, c'est bien à l'être humain et à sa part monstrueuse que s'intéresse Martin Romero; et les différents épisodes qui composent ce livre sont autant de fables qui exposent les turpitudes de l'âme humaine. Si la nuit les monstres sont de sortie, le jour ce sont les hommes et les femmes qui souffrent et font souffrir : histoire d'amour passionnée qui sombre dans la banalité, enfant délaissé par des parents peu aimants, erreur fatale de celui qui croit bien faire...

ATRABILE La voix de Zazar

26 EUR
Grand moment d’angoisse pour Carol au sein du vaisseau de croisière Bron-825: Carol se réveille seul, désespérément seul. Où est passé tout l’équipage, et plus particulièrement sa femme, Sonia? Pour tromper la solitude, et parce que son esprit commence sérieusement à chavirer, Carol entame un dialogue avec Frank, ou du moins son cadavre congelé qu’il a retrouvé dans un frigo médical du vaisseau… Un cadavre plutôt sympathique qui servira aussi de réserve de nourriture à un Carol de plus en plus tourmenté, et à l’aune d’une transformation lente mais irréversible, en attendant un éventuel sauvetage.Récit de science-fiction surprenant, La Voix de Zazar marie habilement suspense, épouvante et humour loufoque, et passe ainsi, avec la plus grande fluidité, d’un registre à un autre. Geoffroy Monde, sans jamais s’égarer, revisite habilement un grand mythe fantastique tout en nous faisant visiter les méandres d’un esprit dérangé et schizophrène, le tout dans un décor futuriste qui mélange éléments familiers et insolites. C’est drôle, rythmé, malin, plein d’invention, et tout simplement passionnant à lire de bout en bout.

ATRABILE Emkla

26 EUR
La jeune femme, à l'ombre des arbres et à l'écart du village, semble pensive ; elle ressasse, habitée par une envie de partir, de découvrir le monde, au-delà de la forêt et des montages environnantes. C'est la peur qui empêche les villageois d'explorer la forêt et de s'immiscer dans le monde sauvage, la peur d'Emkla, divinité vengeresse dont les lois régissent, entre autres choses, les rapports entre humains et non-humains. Alors, quand la loi n'est pas respectée, c'est mille fléaux qui s'abattent sur le petit village. Plutôt que vivre comme une insurgée dans ce village devenu cauchemar, la jeune femme décide de tout quitter et de partir loin, par-delà les grandes roches, à la recherche de la vérité.Emkla est un conte amoral et sombre, un récit d'aventure haletant qui explore les relations entre humains et nature, et questionne les traditions et idéologies qui nous enferment et nous soumettent plus qu'elles nous éclairent et nous libèrent. On connaît le talent versatile de Peggy Adam, qui, de livre en livre, aime à jongler avec les thèmes et les approches graphiques ; dans Emkla, comme mue par une envie de se réinventer, elle livre sans doute ses plus belles pages, tout en aquarelle, pour mieux nous décrire la cruelle beauté de la nature, et l'éphémère folie de l'être humain.

ATRABILE Six mois d'abonnement

18 EUR
Six mois : c'est la durée pendant laquelle Gabriel Dumoulin a fréquenté un site de rencontre sur internet, et c'est ce semestre pas comme les autres qu'il raconte dans Six mois d'abonnement. C'est avec un regard distancié et le recul nécessaire qu'il livre cette expérience, et ce qui aurait pu se transformer en un galimatias égocentré et voyeuriste, forme à l'arrivée un portrait cinglant de ce que peut être une relation amoureuse à l'heure du consommable et du tout-jetable. Les rencontres se suivent, plus ou moins fortes, plus ou moins intéressantes, plongeant parfois dans l'intime ou restant plus distantes, le livre décryptant alors par petites touches les motivations comme les limites de ces relations. Mais ce qui rend Six mois d'abonnement absolument formidable et procure une lecture si enthousiasmante, c'est le ton avec lequel tout ça nous est raconté, car derrière ce qui ressemble à une retranscription brute et frontale de la réalité, se cache un art consommé de la mise en scène, permettant à l'ouvrage d'adopter un ton proche de la comédie - et comme dans toutes les bonnes comédies, la critique n'est pas loin, qu'elle soit autocritique, ou qu'elle adopte un versant quasi sociologique, quand elle décrit les mécanismes de ces rencontres « virtuelles ». De l'autobiographie, Gabriel Dumoulin ne fait pas une mission ou un objet d'étude en soi, mais s'en sert pour raconter son époque, certes par le petit bout de la lorgnette, mais avec un regard acéré et une lucidité qui font mouche.

ATRABILE l'autre fin du monde

36 EUR
pas de description

ATRABILE Orientalisme

22 EUR
Le Nord face au Sud, l'Occident face à l'Orient, la tradition face à la modernité, ou encore, plus prosaïquement, ceux pour qui les frontières s'ouvrent face à ceux pour qui elles se ferment; ce sont toutes ces relations, ces affrontements mâtinés d'interdépendance, mais aussi la limite de ces définitions, qu'interroge Nicolas Presl dans son nouveau livre, Orientalisme.Quelque part en Turquie, de l'autre côté du Bosphore, des gens se croisent; un berger rêve de modernité, une jeune femme a des fantasmes d'amour et de liber-té, des touristes prennent des photos qu'ils imaginent pleines d'authenticité. Pour les amoureux, la solution pourrait être la fuite vers la ville, nouvel Eldorado plein de promesses. Évidemment, plus grand sera l'espoir, plus dure sera la chute. Avec un parti pris narratif sans doute plus naturaliste que dans ses précédents ouvrages, Nicolas Presl aborde cette tranche de vie sans manichéisme, et invite au contraire à s'ouvrir à la complexité du monde.

ATRABILE Venera

23 EUR
Le monde se meurt. Le temps ne paraît plus s'écouler normalement, l'univers se délite et différentes couches de réalité semblent se juxtaposer. C'est la fin, et pourtant, il pourrait y avoir un plan B pour sauver le monde, une grande « sauvegarde » vers autre chose. Sur des prémices science-fictionnelles à première vue mille fois traités («la fin du monde»), Joseph Callioni bâtit ici une oeuvre qui a quelque chose de profondément inédit; à travers une esthétique imprégnée de surréalisme et peuplée de visions fantastiques, évoquant aussi bien la gnose que la physique quantique, Venera est un livre qui bouscule et interpelle tout en faisant une belle place à l'imaginaire et au voyage intérieur. Entre La Planète impossible, son précédent livre, et Venera, Joseph Callioni a opéré une belle mue artistique, délaissant (partiellement) un trait tout en finesse et une certaine forme de ligne claire pour quelque chose de plastiquement plus charbonneux et plein, mais pas moins élégant, ni surprenant. Les deux livres, qui ont autant de points communs que divergeants, partagent un amour assumé pour les situations incongrues et un humour décalé et imparable.

ATRABILE Les daronnes

25 EUR
Yeon-lee et ses amies forment un groupe de quinquagénaires pour lesquelles la vie n'a pas toujours été une partie de plaisir. Mère de trois enfants, désormais célibataire, employée dans un société de nettoyage, Yeon-lee jongle comme elle peut avec les aléas du quotidien: un fils glandeur peu pressé de quitter le giron maternel, un patron adepte du mobbing et farouchement opposé à la création d'un syndicat, un amant instable, coureur de jupon et accro à la bouteille... Dans l'entourage de Yeon-lee, les choses ne sont pas beaucoup plus reluisantes, et toutes ses camarades se démènent dans des relations et des histoires « d'amour » aussi périlleuses qu'insécures : queutards pervers, chef libidineux, amants manipulateurs, bref, un florilège de personnages toxiques et désespérants. C'est en se basant sur les confessions de sa mère (à laquelle l'auteur a confié un beau carnet pour que celle-ci y décrive, sous la forme d'un journal intime, sa vie, ses amies et ses histoires d'amour) que Yeong-shin Ma a réalisé Les Daronnes, et ce qui aurait pu virer au témoignage sordide et pathétique est transformé ici en une comédie échevelée, certes un peu trash, mais dénuée de mépris pour ses personnages. Car ces daronnes sont incroyablement déterminées, et malgré leurs origines modestes, malgré les accidents de la vie qui jalonnent leur parcours, elles font face à l'adversité et se relèvent sans cesse, portées par une volonté de s'en sortir et de trouver leur propre version du bonheur. La vie et les rêves ne s'éteignent pas passés cinquante ans, c'est peut-être même là qu'ils commencent, semble nous dire Yeong-shin Ma à travers Les Daronnes, et une fois le livre refermé, on a toutes les raisons de le croire.

ATRABILE Ted, drôle de coco

17 EUR
Ted trimballe sa grande carcasse dégingandée à travers la ville dans un train-train aussi régulier qu'énergique ; métro-boulot-dodo certes, mais avec une énergie et une rigueur peu communes. Puis un jour, la mécanique se grippe et tout s'emballe, ce jour où le métro est en travaux et où les choses ne sont pas, plus, comme d'habitude. Et là, tout dérape... Émilie Gleason s'est fortement inspirée du vécu de son frère, diagnostiqué Asperger, pour raconter les bien étranges journées de Ted - rencontre, discussion, amour, sexe, empathie, tant de choses qui, pour Ted, ne vont pas vraiment de soi... Mais alors que la « bande dessinée du réel » a produit tant d'oeuvres lénifiantes n'existant que par leur sujet, Émilie Gleason, elle, transcende son sujet pour nous livrer un moment de lecture survolté, mené à cent à l'heure, plein d'inattendus et de surprises. Bien plus qu'un « reportage » ou un « témoignage », Ted est une véritable immersion dans un esprit pas vraiment commun et offre à l'arrivée une expérience de lecture rare, un tourbillon de couleurs et d'énergie, à l'image de son personnage principal.

ATRABILE Barcazza

15.3 EUR
De l'eau à perte de vue, un soleil qui brille et qui brûle, une ou deux barques, des rochers, une maison blanche, comme plantée là au milieu de nulle part. Des enfants qui jouent et qui pleurent, des adultes qui parlent et s'observent, tous ensemble pour un moment, un moment qui se voudrait idyllique. L'atmosphère, chauffée à blanc par un soleil implacable et omniprésent, devient vite irrespirable. La tension sourde qui parcourt et nourrit Barcazza de bout en bout, indissociable de l'astre qui la provoque autant qu'il la représente, enfle jusqu'au point de rupture, ce moment étrange où les certitudes se délitent et où les habitudes font place à la violence. Quand les couples qui hier s'entrelaçaient soudainement se déchirent.Barcazza fait partie de ces oeuvres étranges, ces oeuvres à l'attrait indicible, où, semble-t-il, rien ne se «passe», mais où, par petites touches, en s'arrêtant sur quelques détails, sur certaines situations, tout est dit, simplement, sans démonstration. Comme dans un film d'Antonioni, le quotidien est vu ici par un prisme déformant, mais si peu, si délicatement, qu'il en émane un sentiment d'étrangeté proprement inexplicable.Et puis il y a quelque chose de proprement enivrant dans le trait fin et charmeur de Francesco Cattani, un trait habile que l'on serait prêt à suivre n'importe où. Barcazza est son premier livre.

ATRABILE j'ai tué géronimo

20.3 EUR
En attendant la gloire, Edna cachetonne dans des comédies musicales, au grand dam de sa famille. Sa ressemblance avec une star du moment va la plonger dans une spirale de mensonges et de faux-semblants à l'issue incertaine...«J'ai tué Geronimo est le second volet du triptyque initié par Panorama. Il n'en est pas la suite à proprement parler mais y est relié par un ré seau de thèmes et de figures. Ainsi, certaines situations, certains dialogues de Panorama se voient repris ici sous un angle différent, offrant une autre lecture des mêmes motifs narratifs. Le récit même de J'ai tué Geronimo est le pendant inversé de Panorama: ici, le personnage principal n'est plus voyeur mais observé. Les thèmes principaux sont constants : recherche identitaire, voyeurisme , découverte des sentiments et du désir. Ne répondant pas à un principe sériel, ces deux premiers volets peuvent être lus indépendamment l'un de l'autre, mais leurs lectures additionnées ouvrent un jeu de résonnances, de connivence, d'expériences narratives.»

ATRABILE Priape

22 EUR
C'est en 2006 que paraît le premier livre de Nicolas Presl, Priape. Onze ans et sept livres plus tard, Nicolas Presl est devenu un des auteurs les plus emblématiques et les plus productifs du catalogue atrabilaire. Atrabile ne pouvait décemment laisser disparaître ce livre et propose donc aujourd'hui une nouvelle édition de Priape avec une nouvelle couverture et une préface de Vivien Bessières, maître de conférences en littérature à l'université de Limoges. Le nom de Priape évoque avant tout le dieu romain de la fécondité et de la virilité physique. Ici, c'est d'un homme dont il s'agit et d'un cadeau empoisonné que la nature lui a offert et qui fera de lui un être à part. Nicolas Presl, dans ce contre cruel et parfois dérangeant, nous emmène dans l'Antiquité, sur les pas d'un jeune homme en quête de sa propre identité...

ATRABILE Francesca Murphy !

19.5 EUR
Francesca Murphy ! Thomas Gosselin de c'est le livre nouveau, dans lequel portrait il dresse le d'une science-fiction aspirante écrivaine de, parasitée une biographie romanesques par ses projets (temps voyage dans le, parallèles dimensions, etc. voitures volantes, scatologie expérimentale,) ça et tout, désordre le raconté dans. oui Eh.

ATRABILE L'oubliée

17 EUR
Quelle chance ! Tomber, par hasard, sur elle, une sommité dans son domaine, une figure importante, voire incontournable, avant - et aujourd'hui complètement oubliée. Le magnétophone s'enclenche bientôt chez la vieille dame pour enregistrer et surtout restituer une entrevue forcément rare, au milieu d'un fatras d'objets qui donne au lieu un côté cabinet de curiosités. Celle qui est aussi archéologue amatrice semble s'intéresser au passé, à ce qui a été et ce qu'il en reste, mais aussi à ce qui a disparu et a été oublié; de souvenirs en divagations, d'évocations en digressions, la discussion suit son chemin sinueux et nous emmène des animaux disparus aux dieux égyptiens, de Gulliver à Jean-Joseph Carriès, et auprès de bien d'autres choses encore.L'Oubliée est une oeuvre d'une grande délicatesse, et dont le propos renvoie à bien des questionnements passionnants: Comment interpréter les vestiges du passé ? La mémoire est-elle la clé d'une certaine forme d'immortalité ? Et quid de toutes celles et tous ceux qui ont été oubliés ?... À l'arrivée, c'est avec beaucoup de finesse, mais aussi d'inventivité, que Benoît Preteseille dresse, en creux, l'étonnant et touchant portrait de cette oubliée.

ATRABILE Eye contact

22 EUR
Un génie. Voilà ce que se dit l'homme quand il regarde ses propres dessins. Sa routine, c'est presque celle d'un chasseur : observer, traquer, puis saisir une scène ou une personne et la croquer sur le vif, sans que personne ne s'en aperçoive - et pour cela, il ne faut surtout pas croiser le regard de l'autre et éviter absolument un eye contact. Mais un jour la routine se brise car l'observateur a trouvé plus malin que lui, et de chasseur il devient proie, quand une jeune femme imprévisible lui échappe et le repère...Eye Contact c'est un polar sans crime, une filature sans détective, une poursuite dont l'objet se dérobe sans cesse et où le mystère, c'est l'autre; mais Eye Contact c'est surtout une incroyable déclaration d'amour au dessin. A travers son premier livre, Simon Beuret évoque la solitude de celui qui observe, le côté obsessionnel que peut revêtir une pratique artistique, pour créer à l'arrivée une odyssée intimiste pleine de charme et d'humour.Chez Atrabile pas plus qu'ailleurs il n'y a de boule de cristal, et pourtant on serait à prêt à jurer que l'on n'a pas fini d'entendre parler de Simon Beuret, à coup sûr une des « découvertes » de l'année.

ATRABILE Château de sable

18 EUR
Sur une plage, le destin de 13 personnages va se retrouver bouleversé par un événement inconcevable, un basculement de la réalité qui va plonger cette petite troupe dans un abîme de questionnements. Face à cet événement fantastique, les protagonistes de Château de sable vont d'abord traverser une phase bien humaine de dénégation tendue et conflictuelle, puis viendra la période de l'acceptation, quand les masques seront tombés et qu'il faudra bien composer avec la nouvelle donne, car le temps est compté... Face à un destin qui s'échappe inexorablement comme une poignée de sable entre les doigts, chacun réagira à sa manière - mais comment et que faire quand un coucher de soleil peut être synonyme de fin? Récit complet et complexe, où la situation est plus importante que l'explication, Château de sable balance tout au long de ses cent pages entre noirceur et humanisme, pour former à l'arrivée un conte moderne, cruel et passionnant.

ATRABILE Lupus Pack (4 tomes + ex-libris)

68 EUR
Alors que le succès de Lupus ne semble pas vouloir s'assagir (plus de 60000 exemplaires vendus toutes éditions confondues) et que la plupart des volumes de cette belle série sont désormais épuisés, les éditions Atrabile proposent aujourd'hui un concept incroyablement novateur pour tenter de contenter tous les lecteurs laissés en rade par la disparition de certains volumes, à savoir : un pack avec les 4 volumes de Lupus !Épopée intimiste, autobiographie déformée, science fiction décalée, Lupus a le mérite de n’entrer dans aucune case, de ne correspondre à aucune définition.Lancé deux ans après la publication de Pilules bleues, Lupus à tout d’abord désarçonné certains lecteurs (avant d’en séduire bien d’autres), puisque Frederik Peeters quittait les rivages de l’autobiographie pour se plonger dans quelque chose de diamétralement opposé, une série de science fiction. Pourchassé par les sbires du mystérieux père de Sanaa, jeune femme avec laquelle il cavale à travers l’univers, Lupus n’en finit plus de s’enfuir, mais cette fuite en avant va rapidement prendre la forme d’une quête intérieure dont il ne sortira pas indemne…Une oeuvre emblématique d’un auteur en perpétuel mouvement.

ATRABILE Robinson suisse

22.5 EUR
Baladi découvre tout d'abord les Robinsons suisses sous forme de série télé durant les années 70, puis tombe par hasard bien des années plus tard sur le roman à la base de la série, roman écrit en allemand par un écrivain bernois, et datant du début du 19e siècle. C'est en jouant avec l'idée d'adapter ce livre (qu'il n'a toujours pas lu!) qu'il déniche alors la traduction qu'en a fait la Baronne de Montolieu. Mais la Baronne de Montolieu ne s'est pas contentée de traduire le livre, elle en a changé certains passages jugés trop moralisateurs, et a même écrit des chapitres supplémentaires au roman. Baladi va donc décider de s'atteler à une adaptation, mais en commençant par le chapitre 37 (le premier de la suite écrite par la Baronne, vous suivez?) et en se sentant très libre (comme la Baronne!) dans son adaptation. De la matière première, il va garder la situation de base (une famille suisse doit survivre sur une île lointaine suite à un naufrage) et le charme un peu suranné des histoires d'aventure à l'ancienne; mais Baladi va surtout malaxer, transformer, trahir et transcender cette matière pour en faire une bande dessinée à la portée évidemment politique. Il faut le préciser, la paisible famille suisse craint une confrontation avec de terribles sauvages qui semblent rôder, des sauvages que certaines caricatures montrent menaçants et dangereusement enturbannés... Au niveau graphique, Baladi s'est surpassé et propose un travail en couleur rare, mélange de découpages et de couleurs directes, et réalise ainsi certaines de ses plus pages. Le livre sortira peu avant le festival BDFIL, dont Baladi est cette année l'invité d'honneur (succédant entre autres à Zep, Blutch, Frederik Peeters, Anna Sommer, etc.).

ATRABILE Des filles de ma connaissance

19 EUR
C’est avec une belle lucidité et beaucoup de franchise que Kwon Yong-deuk se livre à ses lecteurs dans les huit nouvelles qui composent Des filles de ma connaissance, et ceci dans ses déboires amoureux comme dans ses nuits de débauches passablement alcoolisées, et souvent bien décevantes. Pour ce faire, il n’a de cesse de métamorphoser son trait, piochant tout d’abord chez des auteurs comme Matt Groening, puis évoluant avec assurance dans une esthétique faite d’un noir et blanc d’une grande élégance, et lorgnant du côté de chez Adrian Tomine, mais avec, en filigrane, une voix qui reste toujours la sienne. Comme dans un film de Hong Song-soo, on se croise, on s’aime, on se déchire et on s’engueule, on tergiverse et on refait le monde autour d’une table, et on boit, beaucoup et souvent. Et si désormais les échanges se font plutôt à coup de sms et d’emails que de lettres chères à Choderlos de Laclos, les questionnements et les intrigues restent les mêmes ; quête impossible de l’être aimée, petits mensonges, trahisons mesquines, sentiments contradictoires… Car si les coeurs esseulés semblent paradoxalement, chaque jour qui passe, un peu plus dur à ravir, c’est peut-être que l’homo modernus, malgré tout son savoir et toute la technologie dont il se pare, apparaît comme une créature toujours un peu plus solitaire, et paumée.

ATRABILE chère Louise

18 EUR
C'est en 2003 que Pierre Wazem débute une correspondance dessinée avec son amie Louise Bonnet, qui a quitté les Studios Lolos (l'atelier dans lequel travaille Wazem) pour aller s'installer aux Etats-Unis. Dans cette correspondance, Wazem n'aura de cesse de rappeler à son amie pourquoi elle a eu tort de quitter les Studios Lolos, et va ainsi dresser le portrait de tous les gens qui se sont installés plus ou moins longuement dans ce "meilleur endroit du monde". Wazem y évoque aussi, pêle-mêle, sa relation à l'alcool, la vie de famille, le mois d'août, sa reprise des Scorpions du désert, ou encore le décès de son ami comédien François Berthet - sans doute parmi les plus belles pages que l'auteur ait réalisées. Le tout forme un ensemble drôle et cinglant comme une vanne bien sentie, touchant comme un mot d'enfant, et frais comme une gorgée de bière.Comme un pendant solaire à Mars Aller-Retour (astre noir s'il en est), Chère Louise, est un vrai pur bonheur de lecture, jouissif et enthousiasmant de bout en bout.

ATRABILE fabrica

21.3 EUR
Sous un régime totalitaire, dans une usine qui produit des bombes, un homme, pour sauver une vie, fait acte de résistance. Alors que le régime veut éradiquer la culture, cet ouvrier va se faire un devoir de la transmettre. Convoquant visuellement aussi bien les Temps modernes de Chaplin que les dessins de George Grosz, Fabrica présente un monde imaginaire en prise avec une dictature impitoyable, qui rappelle à notre mémoire les pires moments de notre Histoire, de l’Allemagne nazie à l’Afghanistan des Talibans, en passant par la Russie stalinienne.Après Priape et Divine Colonie, et toujours fidèle à sa narration dénuée de texte et à son intérêt pour l’Histoire avec une grande hache ( comme le disait Georges Perec ), Nicolas Presl signe une fable humaniste dans laquellel’espoir ne surgira qu’à travers la désobéissance individuelle.

ATRABILE Sisyphe, les joies du couple

18 EUR
pas de description

ATRABILE De la chevalerie

18 EUR
« Singulier », « brillant », « une merveille », « drôle et cruel », « une relecture historique irrévérencieuse », voilà quelques-uns des qualificatifs et commentaires qui ont suivi la sortie de De la Chevalerie. Dix-huit mois après sa sortie, voilà le premier tirage épuisé... Dommage ! Atrabile propose donc une nouvelle édition du premier livre de Juliette Mancini (instigatrice du fanzine Bien, Monsieur) , en le basculant dans la collection « Bile blanche », lui conférant ainsi une fabrication sans doute moins fragile. De la Chevalerie nous emmène dans un Moyen Âge fantasmé où les hommes chassent les autruches à dos de cochons, un Moyen Âge qui est le théâtre ininterrompu de conflits entre le riche et le pauvre, l'homme et la femme, le seigneur et le gueux... On sent bien que Juliette Mancini est portée par une belle envie d'en découdre avec le monde qui l'entoure et plus particulièrement avec cette bonne vieille société patriarcale dont on a tant de mal à sortir mais De la Chevalerie est bien plus qu'une oeuvre à thèse ou qu'un pur défouloir, c'est avant tout une superbe bande dessinée bourrée d'humour et pleine d'inventivité. Et c'est avec une désinvolture qui n'est qu'apparente que la jeune auteure saisit à bras le corps son médium, jouant avec la forme, se débarrassant des cases ou les multipliant sur d'autres pages et questionnant, in fine, ce que l'on peut considérer de si chevaleresque chez tous ces « chevaliers ».

ATRABILE bile noire tome 17

25.4 EUR
pas de description

ATRABILE Un visage familier

17 EUR
« Chaque année, nos corps étaient un peu plus optimisés. Mais optimisés comment? Il était impossible de le dire. Nos villes aussi avaient été optimisées, au point de se muer en machines minutieusement réglées et diablement efficaces. Mais efficaces comment? ». Marchant sur les traces d'un Georges Orwell ou d'un Aldous Huxley, Michael DeForge décrit dans Un Visage familier une dystopie inquiétante, un monde futuriste où règne une forme de dictature de la technologie. Dans ce monde, les routes, les villes, mais également leurs habitants, sont régulièrement «updatés»; d'un jour à l'autre les immeubles changent de forme et place, les chemins ne mènent plus aux mêmes destinations, et les êtres humains se réveillent avec des visages différents, des côtes en moins ou des jambes en plus. Le livre suit plus particulièrement une employée du gouvernement (et narratrice du livre), qui travaille au département des plaintes; son rôle se résume à les lire, n'y apportant ni réponse, ni solution, comme si le simple fait de fixer un écran signifiait que «quelqu'un s'en occupe». Le lendemain d'une optimisation, la compagne de l'employée disparaît sans laisser de trace - est-elle partie volontairement, ou a-t-elle été victime d'une optimisation? A la recherche d'un signe, dans une étrange ambiance de paranoïa, ce que découvre la narratrice, c'est que quelque part, il y a encore un peu de colère, d'indignation dans ce monde sans âme, et que la résistance s'organise... Michael DeForge excelle dans la description d'univers à la logique interne déroutante, et sa représentation d'une société outrageusement efficace, déshumanisée, fait froid dans le dos autant qu'elle stimule l'esprit, comme une mise en garde dénuée de moralisme. Le trait organique de DeForge, sa palette de couleurs acidulée et son étrange sens de l'humour viennent parfaire ce récit qui navigue entre pure science-fiction et pamphlet politique. La liberté avec laquelle l'auteur canadien aborde le dessin ne doit tromper personne : DeForge est un narrateur hors pair, et sans doute une des meilleures choses qui soient arrivées à la bande dessinée durant cette dernière décennie. Et comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule: Atrabile réédite également ce mois Big Kids qui était épuisé depuis trop longtemps.

ATRABILE lupus tome 1

17.3 EUR
Première partie des aventures cosmico-métaphysiques de Lupus Lablennore et de Tony Uffizi. Ayant pris une année sabbatique, Lupus et Tony ont acheté un vaisseau-conteneur et sont partis à la découverte de la galaxie en quête de beaux sites pour pêcher. Dans un bar, Lupus rencontre une jeune fille un peu larguée, Sanaa, dont la présence va bouleverser l'amitié des deux garçons.

ATRABILE La roche au tambour

19.5 EUR
Rosemarie et Holger, un couple d'archéologues vieillissant, ont tout vu tout fait tout déterré. Pourtant une nouvelle et possiblement ultime fouille va les amener à faire de stupéfiantes découvertes, tendant à prouver l'existence d'une mystérieuse civilisation souterraine. Parallèlement, au même endroit, une jeune femme va se transformer en cobaye humain pour le besoin d'une expérience scientifique: comment se comporte le corps humain quand il se retrouve au fond d'une grotte, coupé des stimuli extérieurs, sans repère et sans soleil? Mais d'étranges créatures rôdent dans les grottes, et la confrontation risque d'être explosive.La Roche au Tambour se lit comme une comédie enlevée, rocambolesque et un peu folle, peuplée de personnages attachants et singuliers - et le très beau travail à la mine de plomb de Marijpol, qui flatte l'oeil à chaque page, exacerbe à merveille cette histoire ouvertement fantastique, mais clairement centrée sur l'être humain, ses désirs et ses faiblesses.

ATRABILE la queue du loup

16 EUR
Elga, jeune orpheline, vit dans un environnement pour le moins austère. Recueillie par un curé et sa bonne, au sein d'une campagne que l'on devine pauvre, elle fréquente un peu Fucsio, enfant turbulent qui travaille, déjà, dans la mine de cuivre. Le filon semble néanmoins sur le point de se tarir. Nous sommes en Italie au début du siècle passé, au tournant d'une époque, et l'on se raccroche, pour trouver l'espoir, à ce que l'on peut : aux contes dits au coin du feu, à la religion et aux superstitions. Elga, elle, est fascinée par cette femme-loup qui habite au fond des bois, femme adultère qui vit désormais seule et loin des regards.Sous la tutelle des frères Grimm et de Marguerite Yourcenar, Marino Neri, à coups de pinceau plus suggestifs que descriptifs, réalise un tour de force tout en douceur : évoquer, par petites touches, la vie rude des campagnes au début du XXe siècle, où cultes religieux et rites païens se mélangent encore, tout en s'attachant à ces instants particuliers où une jeune fille voit son corps se transformer pour donner naissance à la femme qu'elle sera bientôt.La Queue du Loup n'est donc pas à proprement parler un conte, même s'il en a parfois certains attributs, mais plutôt un récit intimiste aux accents naturalistes, un récit qui fait la part belle à une émotion diffuse, une tristesse lancinante, dense et profonde comme une nuit sans étoile.

ATRABILE L'art ?

16 EUR
L'Art, qu'est-ce que c'est ? A quoi sert-il ? Quelles sont ses limites, comment le définir ? Faut-il tenter de le classer, de le compartimenter ? De comprendre le processus créatif, le parcours d'un artiste ? Dans L'Art ?, Eleanor Davis répond à toutes ces questions... ou presque. Faux livre pédagogique mais vraie réflexion sur l'art et la puissance de la création, L'Art ? est un petit bijou d'humour et d'intelligence.Visuellement et formellement inventif, doté d'un humour pince-sans-rire imparable, L'Art ? embarque le lecteur dans une série de questionnements sur la création qui devient création elle-même, dans un tour de passe-passe plein de surprise et de malice. Eleanor Davis est une jeune illustratrice américaine qui partage son temps entre l'illustration et la bande dessinée ; la beauté de son trait allié à son amour de l'expérimentation en ont fait une des dessinatrices les plus accomplies de sa génération.

ATRABILE Au-dessus l'odyssée

24 EUR
Les lecteurs et lectrices les plus fidèles d'Atrabile connaissent bien Jason, auteur norvégien dont nous avions publié le cultissime Attends... il y a plus de vingt ans déjà. Depuis, Jason n'a cessé d'essaimer des titres, chez Atrabile ou d'autres éditeurs, creusant son sillon avec une belle constance, sans se soucier des modes. Dans la vingtaine d'histoires qui composent Au-dessus l'odyssée, les mondes se rencontrent, partent sens dessus-dessous et se mélangent dans de folles et improbables hybridations: Spock se prend pour Foujita, Le Prisonnier visite Kafka, les oeuvres de Joyce et Tarantino fusionnent, Moïse fait face à Alain Delon, Sartre se prend pour Travolta, et l'on croise encore, pêle-mêle, Perec (en détective privé), Athos, Frida Kahlo, Van Gogh, Sinatra, Lemmy, Zappa, Bukowski, dans des univers qui lorgnent tour à tour du côté de Dostoïevski, Ed Wood ou des EC Comics. Avec une économie de moyen exemplaire, un sens de la narration et de l'ellipse manifeste et un humour froid et pince-sans-rire, Jason - qui semble connaître tous les rouages de la fiction - démonte, malaxe, retourne et détourne toutes ces références, s'amuse comme un fou, et nous avec. Merveilleux !

ATRABILE luchadoras

17.3 EUR
Depuis 1993, plus de 600 femmes ont disparu et plus de 400 ont été assassinées à Ciudad Juarez, ville mexicaine frontalière des Etats-Unis. Victimes de tueurs inconnus ou de violence conjugale. Ciudad Juarez est ainsi devenu un triste symbole de la maltraitance des femmes dans le monde. A l’heure actuelle, la plupart de ces crimes restent irrésolus. C’est dans ce cadre véridique que Peggy Adam a imaginé Luchadoras, l’histoire d’une rencontre entre Jean, touriste français de passage à Ciudad Juarez, et Alma, serveuse dans un bar et victime du machisme ambiant. Peggy Adam délaisse pour l’occasion la comédie amoureuse et les personnages élaborés dans Plus ou moins… Le Printemps et Plus ou moins… L’Eté ( bien qu’un fil tenu relie ce volume à la série, au lecteur attentif de voir où ), et nous livre ainsi une histoire d’amour tortueuse sur fond de violence domestique.

ATRABILE timides tentatives de finir tous nus

19.3 EUR
Ça fait plus de dix ans maintenant qu'Ibn Al Rabin sème à tout va des pages dans de nombreux fanzines et revues, et il semblait pertinent de regrouper une grande partie de cette production plétorique dans un bon gros volume de la collection Fiel (dont c'est le but justement). Timides tentatives de finir tous nus est donc un recueil d'histoires courtes parues ici et là, et où l'auteur fait feu de tout bois: humour potache (mais de gauche), expérimentations narratives, chansons illustrées, roman photo, le tout dans le style minimaliste et redoutable qu'on lui connaît. Mises bout à bout, toutes ces pages prouvent à quel point Ibn Al Rabin a su creuser un sillon qui n'appartient qu'à lui, et démontrent également sa parfaite maîtrise de la grammaire propre à la bande dessinée.En confrontant ces planches éparses parues sur une dizaine d'années, on pourra également voir comment l'auteur a su faire évoluer son trait et son approche de la narration, se réinventant tout en restant fidèle à lui-même. On y lira donc une sélection de pages passablement rares, en noir et blanc et en couleur, le tout emporté par un ton et un humour versatile, parfois caustique, d'autres fois plus poétique, souvent absurde, et toujours ravageur.

ATRABILE La planète impossible

21.5 EUR
En parallèle de la sortie de son nouveau livre, Venera, Atrabile propose une nouvelle édition du précédent livre de Joseph Callioni, La Planète impossible. La Terre a disparu! C'est la triste vision dont est témoin Cosmo depuis le satellite où il est posté. Pourtant, peu après, la Terre semble avoir réapparu. Faux espoir: c'est autre chose qui a fait son apparition, et les instruments de mesure sont aussi formels que les résultats incohérents. La planète qui est désormais là, à la place de la Terre, est à la fois ronde et plate, solide et gazeuse... Précédé d'une mystérieuse cosmonaute, et en compagnie de Céphalée, ordinateur humanoïde, Cosmo va se poser sur cette énigmatique planète, pour s'embarquer dans une odyssée absurde, à la rencontre de créatures improbables dans des situations pleines de non-sens, tout ça sur une planète tout bonnement impossible. Dans un univers où irrationnel et incohérence font loi, où une action donnée ne provoque jamais la réaction escomptée, où la folie semble perpétuellement mener la bal, on devine aisément que Cosmo et ses acolytes de fortune n'auront pas la tâche facile, puisqu'il s'agit, tout de même, de sauver la Terre. L'humour de Joseph Callioni est aussi ravageur que son trait est fin, et de franches idioties en purs moments de folie, il lui faudra l'agilité d'un acrobate surdoué pour que tout ça, comme par magie, retombe sur ses pattes.

ATRABILE Julio

19 EUR
Attention, grosse claque ! Julio, c'est tout à la fois un tour de force narratif éblouissant, et l'un des livres les plus forts, les plus poignants de Gilbert Hernandez. Sur 100 pages, Julio retrace la vie du personnage éponyme, de sa naissance à sa mort, de 1900 à l'an 2000. Ce sont donc 100 ans d'histoires et d'Histoire qui sont racontés en 100 pages, puisqu'à travers les personnages de Julio, c'est tout le XXe siècle qui est revisité.Grâce à sa maîtrise de l'ellipse et son talent consommé pour les récits fragmentés, Gilbert Hernandez nous promène tout au long de son livre par grands sauts temporels, et derrière le portrait de Julio, c'est celui de toute une communauté qu'il dresse, mais également celui de tout un siècle, à travers certains de ses événements majeurs, événements qui toucheront, directement ou indirectement, Julio et son entourage. Tout comme La Saison des Billes, Julio est un livre indépendant de l'univers élaboré par Gilbert Hernandez dans Love & Rockets, et l'on pense à Gabriel García Márquez lorsque l'on suit Julio et toute sa famille à travers plusieurs générations, faisant face aux quelques bonheurs et aux nombreux drames que peuvent offrir la vie. Une grosse claque, on vous dit !

ATRABILE Cosmo

23 EUR
Cosimo n'est pas un jeune homme comme les autres : il parle très peu, réfléchit beaucoup et n'aime pas qu'on le touche. Celui que l'on surnomme Cosmo, à cause de sa fascination pour l'astronomie, vit dans son propre monde, bien qu'il ne semble pas y être tout-à-fait seul. Arrivé à l'âge de 15 ans, Cosmo décide de prendre la route pour un périple qui s'avérera, évidemment, des plus mouvementés. Si l'univers mental de Cosmo paraît compliqué, le monde « réel » auquel il va se trouver confronté n'aura rien de plus facile, puisque le voyage qu'il va entreprendre à travers l'Italie, petite odyssée périlleuse, va le propulser à travers des banlieues désolées et une campagne pleine de mystères, à la rencontre de chasseurs belliqueux, de marginaux de tout poils, et d'une nature tantôt hostile, tantôt complice. Récit initiatique par excellence, orchestré de main de maître par Marino Neri, Cosmo subjugue aussi bien par sa réussite formelle que par sa description d'un esprit (trop) sensible plongé dans une société tourmentée et violente. Tout comme Francesco Cattani ou Manuele Fior, Marino Neri fait partie d'une génération d'auteurs qui sait s'ouvrir à la modernité tout en affirmant sa filiation avec une certaine « école italienne ».

ATRABILE Nuit rose

20 EUR
On avait pu découvrir Francesco Cattani en 2011 avec Barcazza, son premier livre, déjà chez Atrabile, suivi en 2017 par Lune du matin, un livre remarqué, sélectionné au Festival d'Angoulême, et multiprimé en Italie («Meilleure bande dessinée de l'année» au festival de Rome ainsi qu'à celui de Naples). Nuit rose regroupe plusieurs histoires courtes et illustrations parues ici ou là, et nous permet de découvrir toute l'étendue du talent inclassable de Francesco Cattani. Nourri aussi bien par Katsuhiro Otomo et Carl Barks qu'Andrea Pazienza, Francesco Cattani semble refuser de s'arrimer artistiquement à une berge ou se rattacher à une chapelle, et joue ainsi une partition qui sans cesse passe d'une émotion à une autre: récits intimistes à la portée quasi psychanalytique, visions hallucinées peuplées de monstres et démons, moments métaphoriques et ouvertement politiques - le tout réalisé avec les tripes et un sentiment d'urgence qui font de ce recueil un livre qui bouscule, qui remue et interroge. Comme dans un sursaut salvateur et désespéré face à un monde qui se lisse et s'aseptise, Cattani nous balance tout à la figure - contes morbides, fantasmes sexuels, pochades burlesques et malaisantes - avec une énergie vorace et inquiétante qui semble pourtant bien vouloir célébrer la vie - comme s'il fallait parfois se baigner dans les fluides et la fange pour pouvoir en apprécier la beauté, et rappeler ainsi que ce sont les aspérités qui en font toute sa richesse.

ATRABILE La colère de Poséidon

16 EUR
« Et donc, imagine, tu es Poséidon, dieu des mers ».On avait déjà pu entrevoir l'intérêt qu'Anders Nilsen portait aux grands mythes dans certaines de ses oeuvres passées; dans La Colère de Poséidon, il s'intéresse tout particulièrement à l'Ancien Testament et à la mythologie grecque.Nilsen offre ici des versions réinterprétées, actualisées et passablement chamboulées des histoires d'Ulysse, Prométhée, Noa, Isaac et Lucifer (parmi d'autres), mais en témoin attentif de son époque, c'est bien du monde d'aujourd'hui qu'il nous parle et de ses nombreux maux. La sobriété des images, qui évoquent le théâtre d'ombre, vient renforcer le côté « pince sans rire » du texte, et donne le ton d'un livre bien plus drôle et malicieux qu'il n'y pourrait paraître - et ces histoires, pleine d'humour, de mordant et de dérision, font se marier comme si de rien questionnement métaphysique et situations absurdes.Après Des chiens, de l'eau (Actes Sud), Big Questions (L'Association), et Fin (Atrabile), La Colère de Poseidon vient confirmer, s'il le fallait, toute l'ampleur du talent versatile et surprenant d'un des auteurs américains les plus passionnants à suivre aujourd'hui.Précisons encore que quinze pages supplémentaires viennent augmentées la version française par rapport à la version originale.

ATRABILE De la ductilité du Sbrinz

20 EUR
Ibn Al Rabin est souvent rangé dans la case des dessinateurs « minimalistes », mais c'est pourtant un amoureux des projets « maximalistes », comme en témoigne sa bibliographie : un livre de 1100 pages au format dictionnaire ? Fait. Une adaptation du meilleur de la Bible aux stylos feutres ? Aussi. Quatre cents strips dessinés pendant pas loin de dix ans ? Eh bien voilà justement ce que recueille De la ductilité du sbrinz, à savoir l'intégralité des bandes réalisées hebdomadairement pour le journal indépendant le Courrier. On y croise Bob & Mitch, artistes contemporains bien foireux, Clotilde, danseuse maladroite mais appliquée, Raymond, chroniqueur culturel alcoolique, Amande & Béa, galeristes discutables, Mildred, reine du stand-up abscons, et encore une foultitude de personnages apparaissant dans des récits qui s'enchevêtrent et nous emmènent dans des micro-sagas où règnent le loufoque et l'absurde.C'est bien évidemment très drôle, souvent surprenant et toujours inventif. Et puis il y a le sbrinz.

ATRABILE sept milliards de chasseurs-cueilleurs

18 EUR
Avec un ton qui évoque le théâtre de l'absurde, Sept milliards de chasseurs-cueilleurs met en scène les multiples rencontres entre deux Amérindiens de tribus différentes; tandis que l'un deux, au fur et à mesure des rencontres et des expériences, devient de plus en plus «cow-boy», le second est renforcé dans son «amérindianité», les deux risquant, à chaque rencontre, de devenir des personnes encore différentes (marchand ambulant, femmes Inuit, caricaturiste, tueur à gages, etc): c'est un récit fantaisiste. Ils vont jouer des rôles différents à chaque confrontation (vengeur, voyou, frère, voyageur de temps, dragueur, etc.) à la recherche d'une définition d'eux-mêmes, enchevêtrement de multiples identités, de mutations sémantiques et de constantes cosmiques: c'est un récit-totem. A l'image des hommes, leurs histoires sont multiples et leurs puissances peuvent cohabiter en harmonie, sans s'entretuer, comme les font souvent les histoires. Peut-être qu'après une sorte d'apocalypse, tout le monde est devenu chasseur-cueilleur et les gens vivent en paix entre eux, s'entraidant pour qu'un monde idéal se construise au présent: c'est un récit pseudo-rousseauiste. Tous oeuvrent alors dans la promesse d'une grande union finale nourrie de partage et d'amour fraternel, travaillant contre la désespérante solitude de chacun: c'est un récit humoristique.

ATRABILE une tête bien vide

21 EUR
Si Une Tête bien vide n'est pas à proprement parlé une suite de La Saison des billes, Gilbert Hernandez y aborde une autre partie fondatrice de la vie d'un homme, à savoir l'adolescence, et comment cette période décisive peut façonner, pour le meilleur comme pour le pire, le destin d'un être humain.Bobby se laisse porter dans la vie ; école, travail, amour, les choses s'enchaînent plus ou moins facilement, sans passion ni engagement. Et si Bobby rêve d'autre chose, c'est avec patience qu'il attend et attend encore que quelque chose se passe, incapable qu'il est de faire des choix, de prendre des décisions. Dans cette vie flottante, entouré d'amis qui vont et qui viennent, son seul centre d'intérêt se matérialise à travers la musique, du glam rock au punk, d'Alice Cooper aux Sex Pistols. Inconstant, paumé, plus spectateur qu'acteur de sa propre vie, Bobby se sentira véritablement métamorphosé par le mouvement punk - mais pour un instant seulement. Et Bobby laissera ainsi filer les moments, les possibilités et enfin les années.C'est un portrait en demi-teinte que dessine ici le co-créateur de la mythique série Love & Rockets, où il décortique avec beaucoup de justesse l'adolescence, cette période pleine de frustration et de rage, et où chaque occasion ratée peut se transformer en impasse.

ATRABILE bile noire

20.3 EUR
Pas de description

ATRABILE quitter la ville tome 1

20.3 EUR
Dans ce premier tome de Quitter la ville, Kim Su-bak devient Chamallow pour mieux revenir sur un moment de vie, entre été et hiver. Page après page, il nous invite dans le récit de son errance, dans cette société qui lais se bien peu de marche de manoeuvre à une jeunesse qui éprouverait le désir de se chercher, avant de se lancer à corps perdu dans le monde du travail et une incontournable vie de couple. Dans cette culture de la réussite, on aperçoit vite les premières failles, celles sur le dos des buildings aperçus de la voie de chemin de fer, celles dans l'entourage de Chamallow, entre drames familiaux, alcool et jeu d'argent. Comment se débattre entre ces deux lignes de conduite?? Comment se débattre à Séoul?? Faut-il, comme son ami Chilchil, quitter la ville. Ou rejoindre les nogada, cette famille pleine de secrets qui, pour quelques wons et un bol de nouilles, usent leurs mains aux durs labeurs. Le temps d'un voyage jusqu'à Dabudong, Chamallow laisse libre cours à ses pensées. Comme dans une séance d'association libre, un fil se trace entre les souvenirs, récents ou vagues, les vieux amis, les premiers amours, les nouvelles r encontres, les gens que l'on croise un jour, par hasard, dans un train. Se dessine une véritable interrogation du quotidien pour mieux interroger la vie.

ATRABILE Levants

29 EUR
Sous le regard amusé d'une femme voilée, un homme se déshabille et plonge dans la rivière. Furieux de ce regard interdit, l'homme la poursuit jusque dans son foyer.Lui, vendeur itinérant, voyage à travers le pays dans un camion rempli de cartons, s'arrêtant au gré des rencontres. Elle, mystérieuse, cache un passé empli de douleurs, un passé fait de musique, de contes mais aussi de violence - et c'est là, quelque part, que réside la raison de sa main droite amputée de ses cinq doigts. Le temps d'un voyage, ces deux vies-là vont se rapprocher, et croiser bien d'autres vies, bien d'autres histoires, et bien d'autres destins. Alors, à la manière des Milles et Une Nuits, plusieurs récits et contes vont se suivre et parfois se répondre, dans une variation moderne et éminemment politique ; des histoires qui jaillissent de mélodies passées, pendant que des bombes explosent, au rythme des accords de vies dissonants. Sans lourdeur ni moralisme, Nicolas Presl aborde et questionne à travers ces pages des thèmes comme la place de la femme dans une société ultra patriarcale, l'influence de la religion, mais aussi la complexité du sentiment amoureux. Désormais converti à la couleur, mais toujours sans texte, Nicolas Presl livre avec Levants son oeuvre la plus complexe à ce jour mais sans doute aussi la plus fine, de par le nombre de récits qui s'y entremêlent mais aussi de par son regard, toujours à hauteur d'homme, qui semble vouloir comprendre et dire bien plus qu'expliquer ou juger.

ATRABILE lupus tome 2

17.3 EUR
On y verra Lupus et Sanaa chercher refuge sur une planète toute dédiée à la vieillesse, un monde-maison de retraite, avec ses vraies activités programmées et ses faux-vieux dangereux… ils y trouveront un abri accueillant au sein d’une communauté bien particulière, en retrait… loin des réminiscences difficiles et des dangers qui planent, qui guettent… pour un moment… seulement…Ce deuxième volume de Lupus confirmera, si besoin est, que l’important ici, derrière des oripeaux science-fictionnels, est bel et bien le décorticage des relations humaines.

ATRABILE Woo-Lee et moi

16.3 EUR
Deux s½urs, Woo-lee et Seon-hwa, sont élevées par leur père, un conducteur de bus vieillissant. La mère, absente depuis longtemps, n'a laissé à ses filles que des souvenirs fantasmés. De déménagement en déménagement, le trio va finalement s'installer dans l'enceinte d'un temple, accueilli par une bonzesse. Les examens approchent, l'adolescence a posé ses marques, c'est l'heure de faire des choix, et les chemins des deux s½urs vont inévitablement se séparer. Comme une Corée à deux visages, prise entre une ultra-modernité dévorante et le respect des traditions, les deux parties de cette fratrie hésitent et se cherchent, coincées entre le respect des coutumes, des valeurs familiales, et une émancipation salvatrice. Sim Heung-ah porte un regard plein de tendresse sur ce petit monde, les deux s½urs, prêtes à franchir la porte de l'âge adulte, le père, qui se démène pour offrir un tant soit peu de confort à ses deux filles, et les voisins, les gens du temple, les amies du lycée, etc. Avec douceur et délicatesse, Sim Heung-ah évoque cette tranche de vie que l'on devine passablement autobiographique; un point de vue féminin qui démonte avec finesse les rouages de la société coréenne.Cette jeune auteure, née en 1982, fait partie de la talentueuse génération d'auteurs qui compose le catalogue de l'éditeur coréen Sai comics (Ancco, Kim Su-bak, Park Kun-woong).

ATRABILE Quatre yeux

16 EUR
Les éléments sont bien connus, la configuration éprouvée: le mal être adolescent, le bac qui approche, une histoire d’amour peu réciproque, on trébuche, on chute, et puis après… C’est cette période-là que Sascha Hommer a décidé de raconter dans Quatre yeux, un récit ouvertement autobiographique. Reprenons: Sascha va bientôt passer son bac, il rencontre Julia dont il va tomber fou amoureux… et les journées s’écoulent, un peu monotones, rythmées par la glande et la fumette. Alors que les choses s’étiolent entre Julia et Sascha, ce dernier fait des rencontres, expérimente, prend du LSD, des champignons, et, peu à peu, alors qu’une lente et inexorable chute s’amorce, va se retrouver insidieusement accompagné d’un nouveau camarade un peu collant, un chien sans yeux et sans nom, chaque jour plus fort, et qui semble, lentement mais sûrement, prendre de plus en plus de décisions à la place de Sascha, jusqu’à voler sa place, se substituer à lui-même… C’est avec beaucoup de douceur et de recul que Sascha Hommer démonte les rouages de l’addiction, et raconte cette période de sa vie pas vraiment rose, et en même temps emplie d’expériences, de découvertes et de ces moments forts qui marquent à jamais. Et l’auteur de garder toujours beaucoup de pudeur dans ce qu’il raconte, refusant de s’enfoncer dans le glauque ou de se complaire dans le malsain, donnant à lire quelque chose qui n’est pas un «témoignage» mais, plus simplement, une histoire, une histoire vraie, et touchante.

ATRABILE New rural wave

21 EUR
Ce qui impressionne toujours chez Aurélie William Levaux, c'est son incroyable faculté à brasser large, et à aborder tous les sujets dans un chaos qui n'est qu'apparent; qu'elle écrive sur l'enseignement, Gaza, les gilets jaunes, l'OTAN, les scannettes, BHL, on en passe et des meilleurs, c'est toujours avec la même plume, piquante, acide, partant du plus petit détail pour nous emmener un peu plus loin, voire plus haut, là où les contours des choses se distinguent mieux.Dans New Rural Wave, elle quitte la ville pour se réfugier dans la campagne, en Haute-Patate, à la recherche de... quoi exactement ? La sérénité ? La tranquillité ? Mais l'autrice n'est toujours pas apaisée, ni même assagie, et son envie de prendre le monde comme punching-ball reste intacte. Et donc pas sûr, hélas, que la campagne soit restée vierge des nombreuses calamités qui pourrissent la vie urbaine, et le capitalisme fait mal, à la ville comme à la campagne.Dans la forme, New Rural Wave se singularise par un plus grand mélange, juxtaposant textes, illustrations, mais aussi bandes dessinées. Dans le fond, le livre agit comme une bonne grosse claque, pas une qui rougit la joue, mais plutôt qui aide à remettre les idées en place.

ATRABILE Je suis au pays avec ma mère

18 EUR
C'est dans le cadre d'une psychothérapie qu'Irene de Santa Ana a rencontré Cédric. Cédric, jeune requérant, sort de plusieurs mois d'errance, dormant dans des parcs après avoir essuyé un premier refus à sa demande d'asile. Le statut de débouté prive Cédric de bien des droits accordés aux êtres humains, et le plonge dans d'épaisses limbes administratives, mais également existentielles. Au pays, plus rien ne l'attend; en Suisse, l'espoir de pouvoir rester est plus que ténu. De cette psychothérapie, Irene de Santa Ana va faire un article, et c'est de cet article qu'Isabelle Pralong s'est emparée pour Je suis au pays avec ma mère. Isabelle Pralong s'est intéressée plus particulièrement aux rêves de Cédric, qu'elle met ainsi en image. Le texte de l'article, complètement repensé et réécrit par Irene de la Santa Ana, vient ici introduire, commenter voire compléter les pages dessinées. Eminemment métaphorique, porteuse de sens, cette matière onirique rend compte à sa façon de l'état psychologique dans lequel doit évoluer et (sur)vivre Cédric, la complexité de son ressenti, de ses sentiments. Livre singulier dans une bibliographie singulière, Je suis au pays avec ma mère s'immisce dans des territoires politiques et sociaux sans une once de misérabilisme, et tente d'aborder autrement une question de société toujours irrésolue.

ATRABILE Duchamp Marcel, quincaillerie

19 EUR
Inventeur du ready-made, figure influente et incontournable de l'art contemporain, Marcel Duchamp a fait couler beaucoup d'encre, nourri bien des controverses, et continue aujourd'hui de hanter le monde de l'art. Il hante également l'esprit de Benoît Preteseille, jusqu'à venir le mettre en garde dans ses rêves, le sommant «de ne pas raconter n'importe quoi sur moi après ma mort». On le sent dès les premières pages de cette magnifique biographie: Benoît Preteseille aime Marcel Duchamp. Pas d'un amour transi, béat, sans nuances, non, mais plutôt d'un amour qui rend lucide, qui ouvre les yeux et l'esprit, un amour qui n'assujettit pas mais, tout au contraire, qui rend libre. Il aborde alors l'homme et son travail avec un respect mêlé d'une belle décontraction, sans complexe, et sans déférence, et beaucoup de liberté. Mais «liberté» ici ne signifie pas «n'importe quoi», et c'est avec la plus grande rigueur que Preteseille évoque les diverses périodes de la vie de Duchamp et qu'il expose les différentes évolutions de son travail artistique. Il arrive ainsi à rendre la pensée et la vie de Duchamp passionnantes, procurant de bout en bout une lecture stimulante, éclairante et jouissive.

ATRABILE Au suivant

19 EUR
Il faut le savoir: Noyau est un salaud. Ne l'invitez pas: une fois chez vous, il s'assiéra dans un coin, ne pipera pas un mot, mais observera vos moindres gestes d'un oeil aussi placide que perçant. Puis une fois rentré chez lui, il sortira ses plus belles gouaches, s'armera d'un pinceau bien trop usé, et fera de vous ou vos proches un portrait aussi beau (dans la forme) qu'acide (dans le fond). On vous prévient: Noyau est un sale type. On le voit bien dans ce livre, Au suivant, composé d'une suite de portraits qui se déploient systématiquement sur deux pages, comme celui de Melvin, qui décide de se passer de tout, mais pas de l'aide financière de ses parents; Nino, hipster barbu, qui prend tellement de soin à préparer son expresso que l'heure de l'apéro arrive avant le première tasse; ou Odile, qui ne partage pas ses théories complotistes avec son fils, car comment savoir si celui-ci n'est pas un extra-terrestre?... Méfiez-vous: Noyau est un triste sire. Pourtant, par le passé, certains éditeurs lui ont accordé leur confiance, à l'instar de Frédéric Pajak, qui, au sein des Cahiers Dessinés, a publié ses précédents livres, comme Dessins au doigt, L'Art de Vivre ou Les Doigts sales; ou encore Actes Sud, chez qui il a commis L'oeuf, en compagnie d'Anna Sommer. Des livres tous magnifiques, et c'est peut-être là que réside le mystère Noyau: comment un être aussi malfaisant et dangereux peut être également un dessinateur aussi génial? Bon, en tout cas on vous aura averti, Noyau est méchant, comme son livre. Méchant et même féroce envers ce triste monde et ceux qui le peuplent, on pourrait même dire carrément cinglant et politiquement peu correct, mais il faut bien l'admettre: à l'arrivée c'est bon, et ça fait du bien.

ATRABILE ruminations

21 EUR
Ruminations comportera au bas mot une vingtaine d'histoires courtes parues ici ou là (mais principalement dans Bile noire), dont certaines passablement rares. Certaines seront remises en couleurs pour l'occasion. On verra ainsi comment Frederik Peeters, à coup d'essais et d'expérimentations, s'est forgé une personnalité jusqu'à devenir un auteur désormais incontournable.

ATRABILE Lune du matin

24 EUR
Un jour de canicule extraordinaire, dans une banlieue italienne. Un décor tristement urbain, fait de ronds-points, d'usines, d'entrepôts géants et de décharges sauvages. On y suit vingt-quatre heures de la vie de Tommy et de son entourage, dans un grand chassé-croisé frénétique, une danse un peu folle pleine d'alcool, d'adrénaline, de soleil, et d'hallucination : un grand frère un peu voyou qui tente désespérément de fourguer ses vieux dvd porno ; un serveur chinois qui dissimule dans son bar un bordel clandestin ; un professeur qui filme un étudiant travesti ; des ouvriers qui menacent de faire grève parce que l'on veut les remplacer par des robots - autant de personnages qui convergent dans un final que l'on devine dramatique. Francesco Cattani décrit dans Lune du matin un monde à la dérive comme pris sur le vif, en plein flagrant délit d'une folie aussi ordinaire que contemporaine. Une oeuvre rare, forte, belle, essentielle, qui convoque dans un tour de passe passe inédit aussi bien Katsuhiro Otomo, Andrea Pazienza que Paul Thomas Anderson (époque Magnolia).

ATRABILE Une enfance de paille

26 EUR
Ce n'est pas un secret dans la famille: alors enfant, le père de Lika Nüssli a été placé par ses parents dans un foyer paysan; en échange d'une petite pension versée à ses géniteurs, l'enfant servait d'homme à tout faire: nourrir les bêtes, traire les vaches, nettoyer l'étable, faire les courses, etc. C'est ce passé que raconte Lika dans Une Enfance de paille, un quotidien âpre et dénué de confort, quelque part dans les montagnes suisses il n'y a pas loin de 80 ans. Le petit Ernst accepte cette nouvelle vie avec fatalisme, trimant du matin ou soir, le ventre toujours un peu vide - une nouvelle vie où quelques carrés de chocolat dérobés à la sauvette représente un plaisir rare et intense. Derrière tout ça, c'est aussi la grande histoire qui se dessine et apparait par flash, comme lorsque le ciel s'illumine d'un étrange feu d'artifice créé par le bombardement des alliés sur le sud de l'Allemagne. Le trait à la fois rond et brut de Lika Nüssli arrive à raconter avec force et acuité l'innocence qui entoure cette période de la vie, comme la dureté de ce que traverse le petit Ernst.Une Enfance de paille a reçu le Prix de la Meilleure bande dessinée suisse au festival de Delémont en 2022 (dans sa version allemande).Lika Nüssli est une artiste pluridisciplinaire suisse; elle pratique le dessin et la bande dessinée mais s'exprime également à travers la peinture, des installations et des performances.

ATRABILE le chant des oiseaux

17.3 EUR
Aristide Sarganzon en est persuadé : le chant des oiseaux a une influence directe et marquante sur notre vie. Ainsi, le chant du bouvreuil à tête jaune aurait d’indéniables propriétés aphrodisiaques, et celui du tétras-levant serait censé stimuler le courage et rendrait plus fort. Sarganzon, doux rêveur, ornithologue aguerri et quelque peu monomaniaque, n’aura de cesse de prouver au monde entier la pertinence et l’exactitude de ses théories, quitte à jouer avec la verité pour que celle-ci ne corresponde que mieux à ses élucubrations. Michaël Sterckeman dresse à travers Le Chant des Oiseaux une foultitude de portraits tout à la fois emplis de justesse et colorés, et décortique avec minutie le petit théâtre de la comédie humaine, passant ainsi au crible les tares et les vertus de ses acteurs. Mais c’est, au fond, de la perception de la réalité dont nous parle ici l’auteur, ainsi que des rapports troubles et changeants que l’on peut entretenir avec elle.

ATRABILE BILE NOIRE n.18

25.4 EUR
Répétez après moi: Bile noire est beau. Bile noire est grand. Bile noire est important. On l'a déjà dit mais on le redit encore: Bile noire représente une opportunité unique pour bien des auteurs d'essayer des choses qu'ils n'auraient pas pu faire ailleurs. Et c'est également une chance pour d'autres d'être publiés pour la première fois. Pour ce numéro 18, on trouvera sur près de 250 pages une vingtaine d'auteurs venus des quatre coins du monde. On pourra y lire plus particulièrement de nombreux récits «longs», dont la suite des chroniques familiales de Kim Hanjo, les premières apparitions en français de Baek Jong-min (Corée), Bendik Kaltenborn (Norvège), Yan Cong (Chine), Martin Cendreda (USA), Martin Romero (Espagne), Kolbeinn Karlsson (Suède), et puis encore des pages signées par des auteurs (plus ou moins) habitués de la revue, comme Peggy Adam, Chihoi, François Olislaeger, Helge Reumann, Ibn Al Rabin, Nadia Raviscioni, Nicolas Presl, Gilad Seliktar, Baladi, Michaël Sterckeman, Xavier Robel, Pierre Waz! em, Andréas Ku¨ndig ou Frederik Peeters. Bile noire continue donc dans sa version annuelle à présenter un savant mélange de révélations et d'auteurs confirmés, le tout dans un format XL, en noir et blanc et en couleur. Répétez après moi: Bile noire est beau. Bile noire est grand. Bile noire est important.

ATRABILE « Autre chose »

26 EUR
En 2022 Atrabile a fêté ses vingt-cinq ans d'existence, ce que nous avons célébré à travers différents événements tout au long de l'année; néanmoins il nous semblait qu'il manquait quelque chose, quelque chose comme un gros gâteau d'anniversaire ou un beau feu d'artifice - voilà pourquoi déboule en octobre un ouvrage collectif intitulé « autre chose ». Parce qu'en vingt-cinq années d'activité, nous avons publié de la bande dessinée en long et en large, que nous avons à quelques occasions tenté de repousser un peu les limites du médium, mais qu'il nous arrive aussi parfois d'avoir envie « d'autre chose ». C'est pourquoi ce grand volume tentera de mélanger pêle-mêle bande dessinée, illustration, expérimentation, dans une avalanche de style, de genre, de technique, d'envie, un assemblage qui se voudra aussi hétéroclite que généreux, et qui regroupera pas moins de quarante-cinq artistes d'un peu partout dans le monde. Youpla boum.Avec la participation de : Adèle Maury, Amanda Baeza, Amandine Meyer, Awen Rivière, Barbara Meuli, Camille Potte, Chien-Fan Liu, Emilie Gleason, Fred Fivaz, Geoffroy Monde, Giacomo Nanni, Guillaume Fuchs, Helge Reumann, Jean-Michel Bertoyas, Juliette Mancini, Jung-Hyoun Lee, Laurie Agusti, Léa Murawiec, Lika Nüssli, Lisa Blumen, Louise Collet, Lucas Burtin, Marijpol, Martina Sarritzu, Mathilde Van Gheluwe, Melchior Best, Mia Oberländer, Michael DeForge, Noémie Chust, Rachel Deville, Samplerman, Simon Beuret, Valentine Gallardo, Violaine Leroy, Yannis La Macchia, Alex Baladi, Frederik Peeters, Ibn Al Rabin, Isabelle Pralong, Joseph Callioni, Nicolas Presl, Peggy Adam, Pierre Wazem, Thomas Gosselin, Tom Tirabosco.

ATRABILE la mémoire du corps

22 EUR
"Famille je vous hais !" Mais encore ?Découpé en huit nouvelles qui sont autant de tranches de vies, Kim Hanjo s'est attaché dans La Mémoire du Corps à raconter l'histoire d'une famille coréenne. Se consacrant pour chaque histoire à un ou plusieurs membres de cette communauté (dont certains passent, suivant le chapitre, du premier au second plan et inversement), ces 240 pages denses forment à l'arrivée une mosaïque complexe, touffue, où les liens entre les individus se découvrent au fur et à mesure de la lecture. Obligations, hiérarchie et soumission, envie et frustration, remords, regrets, obsessions, la liste est encore longue de tous ces maux, tellement humains, qui rongent chaque membre de cette tribu. Kim Hanjo décrit à merveille les tourments auxquels chacun doit faire face tout au long de sa vie, faisant de ce livre un portrait de famille à la puissance narrative rare, et à la portée universelle. On sort un peu ébranlé de cette oeuvre ambitieuse, riche et parfois âpre.

ATRABILE Jouer au loup

25 EUR
Sur 264 pages, Jouer au loup présente une quinzaine d'histoires piochées dans la mythique revue Garo, mais aussi des pages et illustrations complètement inédites, ce qui fait de ce nouveau recueil, trois ans après L'Envol, un véritable événement éditorial. Souvent présentée comme la première femme à avoir publié dans Garo, Kuniko Tsurita (décédée prématurément à l'âge de 37 ans) a sans doute souffert de ce statut de « femme dans un monde d'homme », et une partie non négligeable de son oeuvre est donc restée dans les tiroirs - une oeuvre soigneusement conservée par son veuf, Naoyuki Takahashi, qui nous a aimablement permis d'y avoir accès. Dessinées entre 1968 à 1981, les histoires qui composent Jouer au loup montrent à nouveau toute l'étendue du talent de l'autrice et ses intérêts changeants : récits aux accents politiques et contestataires, fable animalière, trip ésotérique ou encore autobiographie, toutes ces pages dessinent aussi en creux le portrait d'une femme singulière, passionnée, et complètement dévouée à son art.

ATRABILE bile noire se recueille tome 4

25.4 EUR
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