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Gourmandise, élevage industriel et mythe de Thésée et du Minotaure, le mariage de raison de notre société de surconsommation.L'histoireTézé est le nouveau directeur de l'AFSSA, l'Agence Française pour la Sécurité Sanitaire des Aliments. Il a été nommé à ce poste, malgré son jeune âge, par son père, ministre de la Santé, qui voit d'abord en lui quelqu'un de compétent, mais aussi et surtout quelqu'un de confiance. Son premier dossier porte sur la recrudescence au niveau national des demandes spontanées de tests ESB, visant à diagnostiquer ou non la maladie de la vache folle chez des bêtes en présentant les symptômes. Les tests ont beau s'avérer négatifs, le problème reste entier.Plongé en apnée dans les méandres de l'élevage intensif, Tézé n'a pas les coudées franches. D'énormes intérêts sont en jeu. L'industrie agro-alimentaire pèse de tout son poids pour calmer le jeu. Mais devant l'augmentation exponentielle de cas troublants, Tézé, résistant aux lobbies, demande des tests plus poussés. Les résultats sont alarmants : tout porte à croire qu'on a à faire à une variante de la maladie de la vache folle, plus terrible encore que la première !La gourmandise des hommes les aurait-elle rendus fous oeLe mytheLe Minotaure était un monstre, mi-homme, mi-taureau, né des amours de l'épouse de Minos (le roi de Crète) et d'un taureau blanc. Minos l'enferma dans un labyrinthe où il se nourrissait de chair humaine. Chaque année, Egée, le roi d'Athènes, était en effet contraint d'envoyer sept jeunes hommes et sept jeunes filles en Crète, pour qu'ils y soient dévorés par le Minotaure. Se glissant parmi eux, Thésée, le fils d'Egée, parvint à tuer le Minotaure, puis à sortir du labyrinthe grâce au fil d'Ariane, la fille de Minos.Le thèmeQuand la soif de profits des géants de l'industrie agro-alimentaire profite de la gourmandise aveugle des consommateurs, plus rien ne garantit la qualité de ce qui se retrouve dans les assiettes...
