Élevage biologique ou oxydatif ? Telle est la question ! Decántalo sait que ce type de vins fortifiés peut être compliqué : manzanilla, fino, amontillado, oloroso, palo cortado ... Cinq options différentes et la même origine : le palomino. Si semblables et pourtant si différents les uns des autres. Alors que les finos et les manzanillas sont toujours couverts par ce que l'on appelle le voile de fleur (correspondant au vieillissement biologique), l'oloroso et le palo cortado sont directement exposés à l'oxygène (d'où le vieillissement oxydatif). Au milieu, à mi-chemin entre les deux options, se trouve l'amontillado, un vin qui combine les deux types de vieillissement. Parmi tous ces vins, nous suggérons La Guita Amontillado en Rama. En général, et pour cette raison, des deux types de vieillissement, l'amontillado est considéré comme l'un des vins fortifiés les plus complets. La Guita Amontillado en Rama est élaboré à l'embouchure du Guadalquivir, au cœur de Sanlúcar de Barrameda. Aujourd'hui, la Bodega La Guita ( fondée en 1852 par Domingo Pérez Marín) appartient au groupe viticole José Estévez de Jerez. Malgré cela, La Guita Amontillado en Rama continue de porter la marque « made in Sanlúcar », avec des raisins palomino cultivés dans les domaines de Sanlúcar de Sanlúcar, Miraflores et Costeros. Le système particulier de criaderas et de soleras, où le vin passera en moyenne 15 ans (dix sous vieillissement biologique et cinq sous vieillissement oxydatif), sera rafraîchi avec des cuvées manzanilla La Guita, en maintenant à tout moment le caractère unique de cette zone du marco. C'est une anecdote du fondateur qui a donné le nom à cette marque très particulière. Selon l'histoire, chaque fois qu'un acheteur se présentait à la bodega pour acheter du vin, Domingo Pérez posait toujours la même question : « Avez-vous de quoi payer ? » Après s'être assuré que ses bouteilles étaient payées, Domingo Pérez préparait les commandes. Depuis lors, tous ses vins sont connus sous ce nom, devenant ainsi l'une des marques les plus célèbres de la région de Jerez. Aujourd'hui, cette coutume est tombée en désuétude. Personne n'est en droit de nous demander si nous avons assez d'argent. Vous aurez bien compris qu'il n'y a pas assez de pièces de monnaie ou de billets de banque dans le monde pour payer tout ce que représente une bouteille de La Guita Amontillado en Rama et toute l'histoire qu'elle renferme.