Les langues racontent que Vicente Bosch, l'un des deux fondateurs de la distillerie José Bosch y hermano, demandait toujours à ses amis partant pour le continent américain de lui rapporter « un ou deux singes ». Qu'il s'agisse de malentendus ou de coïncidences, les voyageurs ne saisirent pas le message correctement, et au lieu d'une paire (tout au plus), ils débarquèrent à Badalona avec 102 macaques. Tous furent donnés au zoo de Barcelone, à l'exception d'un qui resta dans l'entreprise. D'où le nom : la fabrique d'anisette El Mono. Qu'elle soit vraie ou non, cette histoire illustre indéniablement que cet animal, si étroitement lié à l'image de cette distillerie, est devenu un symbole incontournable de la culture espagnole. Cela, et bien sûr l'Anís del Mono Dulce. Qui ne se souvient pas d'un Noël sans cette bouteille emblématique ? Qui n'a jamais chanté au rythme de son verre taillé ? L'Anís del Mono Dulce est un grand classique qui, malgré les années, ne se démode jamais. Cela est dû principalement à sa qualité, où l'on utilise toujours des produits entièrement naturels qui sont distillés dans des alambics en cuivre. À cette étape, on obtient les huiles essentielles de l'Anís del Mono Dulce qui seront mélangées avec du sucre de canne, de l'eau déminéralisée et de l'alcool neutre. Ce processus se déroule dans la salle de distillation équipée de huit alambics originaux du XIXe siècle. Cette mixture, une fois macérée, est agitée, filtrée et finalement mise en bouteille, donnant naissance à cette liqueur si reconnaissable. Pour finir, saviez-vous que la célèbre bouteille s'inspire d'un flacon de parfum de la Place Vendôme à Paris que Vicente Bosch avait l'habitude d'acheter pour son épouse ? Il semble que l'homme d'affaires a payé des droits d'auteur pour en copier le style, ce qui lui a permis d'obtenir un design unique et distinctif, devenu un véritable symbole et emblème. Quelle quantité d'histoires et de légendes peut-on trouver dans une bouteille d'Anís del Mono Dulce!