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Lorsque Alfonso, José Ángel, Laura et Roberto se sont rencontrés à Alicante pour étudier l'œnologie, ils ont tous convenu sur un point : leur passion commune pour les vignobles d'exception. Il n'est donc pas surprenant que quelques années plus tard, plongés dans leur projet Envínate, ils se soient rendus dans la D.O. Tacoronte-Acentejo pour mettre en œuvre les théories qui les avaient unis. Au nord de Tenerife, dans l'archipel des Canaries, s'étendent quelque 2 422 hectares appartenant à cette appellation. Soleil, mer et sol volcanique confèrent à la D.O. Tacoronte-Acentejo une singularité qui s'étale à travers Santa Cruz de Tenerife, San Cristóbal de La Laguna, El Rosario, Tegueste, Tacoronte, El Sauzal, La Matanza de Acentejo, La Victoria de Acentejo et Santa Úrsula. C'est de cette dernière localité que provient le nom Envínate La Santa de Úrsula. Plus précisément, Envínate La Santa de Úrsula voit le jour à La Corujera, un quartier de cette municipalité, où le groupe possède environ trois parcelles de vignobles centenaires. Ici, on cultive le listán negro, le negramoll et une partie de listán blanco, entre 350 et 600 mètres d'altitude avec un système de culture en treille basse. Cela signifie que dans ce type de vignoble, les ceps sont disposés horizontalement, à environ un mètre du sol, les grappes suspendues juste en dessous du feuillage. Avec cette technique, très répandue dans la région, on atteint principalement deux objectifs : d'une part, une meilleure aération des ceps (diminuant le risque de maladies) ; d'autre part, une protection des grappes qui, sous les feuilles, sont à l'abri du soleil intense de l'île. Selon le millésime, Envínate La Santa de Úrsula est récolté plus tôt ou plus tard, bien que généralement la vendange ait lieu entre début et mi-août. Cela est compréhensible, compte tenu de la rapidité de maturation des grappes sous les hautes températures canariennes. À ce stade, chaque parcelle est récoltée et traitée séparément. Une partie de Envínate La Santa de Úrsula est vinifiée avec des grappes entières dans des bacs en plastique et en béton, tandis qu'une autre partie subira une macération carbonique (comme c'était la tradition dans la D.O. Tacoronte-Acentejo). Cependant, ce ne seront pas les seuls contenants à accueillir ce rouge. Le point d'orgue sera les huit mois d'élevage que Envínate La Santa de Úrsula passera dans des fûts de chêne français, jusqu'au moment de la mise en bouteille. Dès le début, leur vision était claire. Et c'est ainsi qu'est né Envínate La Santa de Úrsula. Et vous ? Savez-vous ce que vous désirez ?
