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Le lien d'Emmanuel Giboulot avec le vin remonte à de nombreuses années, en 1985, lorsqu'il a hérité du vignoble de son père Paul. À cette époque, le patriarche — qui cultivait déjà ses ceps de manière biologique — était un précurseur ; cependant, Emmanuel estimait que cela n'était pas suffisant et, au milieu des années 80, il a entamé la conversion de l'ensemble de ses parcelles vers la biodynamie. Au début, certains ne comprenaient pas ce qu'Emmanuel entreprenait ; néanmoins, le temps et l'acharnement au travail lui ont finalement donné raison. Et pas seulement : son entreprise a également pris de l'ampleur, s'étendant de l'A.O.C. Beaune à d'autres régions telles que l'A.O.C. Hautes Côtes de Nuits. Ici, dans la commune de Meuilley — sur un coteau argilo-calcaire, exposé au sud, avec des sols limoneux — il cultive et élabore Giboulot Hautes Côtes de Nuits En Grégoire. Le pinot noir conférera essence et âme à ce vin rouge monocépage qui fermente dans des cuves ouvertes. En particulier, cette variété est l'une des grandes ambassadrices de cette zone du centre-est de la France. Juste dépassée par le chardonnay, 39,6 % de la superficie bourguignonne fait partie du royaume du pinot noir. Selon certaines théories, les Romains furent les responsables de l'introduction de cette variété en terre gauloise ; cependant, ce qui est indéniable, c'est sa longue présence dans cette région. Dans le cas d'Emmanuel Giboulot, toutes les vignes sont travaillées à la main, en biodynamie, alternant les différentes tâches telles que le labour du sol, la taille en vert et la fabrication de son propre compost. Tout cela par lui-même, sans aucune aide de produits chimiques. Cette intervention minimale se poursuit en cave, où Emmanuel Giboulot se contente de rectifier et de stabiliser les vins, laissant le reste des processus se dérouler naturellement. Giboulot Hautes Côtes de Nuits En Grégoire est récolté à la main et transporté à la cave, où la première étape consistera à égrapper les grappes et à se débarrasser des rafles. Seules les baies seront encuvées dans des cuves en bois, où se déroulera la fermentation (de manière spontanée à partir de levures indigènes). Ce dernier point, très important, est surveillé par Emmanuel dès le vignoble, car l'utilisation de pesticides entraînerait la disparition de la faune ainsi que des micro-organismes capables de transformer le moût en vin. En particulier, ces levures indigènes, propres et uniques à ce lieu, se trouvent sur la pellicule du raisin retenue par une cire naturelle connue sous le nom de pruine. Sans elles, rien ne serait pareil dans le goût et l'arôme de Giboulot Hautes Côtes de Nuits En Grégoire. Finalement, Giboulot Hautes Côtes de Nuits En Grégoire est laissé en macération au contact des peaux pendant environ trois semaines. Après ce délai, Giboulot Hautes Côtes de Nuits En Grégoire est pressé où les parties solides seront séparées du liquide. Enfin, Giboulot Hautes Côtes de Nuits En Grégoire est transvasé dans...