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« Maximus Wyld connut son heure de gloire dans le Hollywood des années 1940-50. Métis de descendance noire, chinoise et amérindienne, il fut l'acteur aux mille visages , interprétant essentiellement des rôles «ethniques : chef indien, révolutionnaire mexicain, dandy oriental... Véritable relecture du mythe du cinéma américain par le prisme des minorités, Black-out donne à voir la dimension politique et sociale des productions hollywoodiennes.» Maximus Ohanzee Wildhorse, rebaptisé «Maximus Wyld» par Hollywood, était un comédien talentueux, prisé, admiré. Sa filmographie est une anthologie du cinéma : Vertigo, le Faucon maltais, Sunset Boulevard, la Prisonnière du désert, Rebecca... Visage cuivré, beauté inédite et présence animale, il ouvrit la voie aux stars «de couleur» dans un climat égrégationniste. Après lui, Sydney Poitier, Harry Belafonte, Yul Brynner, ont pu accéder au rang de stars. Son charisme a enflammé le cinéma blanc, l'a dévergondé, fait vaciller son hégémonie raciale. Maximus Wyld était un pionnier. Pourtant, aucun générique ne mentionne son nom. Sur le celluloïd, nulle empreinte de son visage. Maximus le précurseur repose dans le cimetière des amnésies hollywoodiennes. Quel évènement l'a poussé dans les limbes ? Quelle force occulte et supérieure a remisé sa carrière dans un triangle des Bermudes cinématographique ?