30.6 EUR
Dans un monde où nous valorisons de plus en plus l'authenticité, il existe des vins qui non seulement accompagnent, mais racontent une histoire. Et s'il y a un endroit où ces histoires se savourent le mieux, c'est à la table des restaurants étoilés Michelin où l'excellence est la norme. Car oui, être présent dans ces temples du goût n'est pas seulement une médaille sur l'étiquette, c'est la reconnaissance d'un travail silencieux et profond. Plus de la moitié de la production de Pedro Méndez — qui, soit dit en passant, est extrêmement limitée — est servie dans des restaurants étoilés Michelin et dans les meilleurs restaurants locaux qui, bien qu'ils n'aient pas d'étoile, brillent tout autant. Tout a commencé lorsque Pedro Méndez, jeune viticulteur galicien, a décidé de nager à contre-courant. Au lieu de planter ce qui est facile, il a choisi de sauver l'oublié. Ainsi, depuis 2015, il travaille avec des cépages autochtones tels que l'albariño, l'espadeiro, le mencía et le caíño tinto au cœur de la Vallée du Salnés, en Galice, en marge de la D.O. Rías Baixas, pour donner libre cours à son instinct, son intuition et sa vérité. Pedro Méndez Viruxe Mencía en est la preuve. "Viruxe", qui en galicien signifie "vent frais", est une déclaration d'intentions. Un mencía atlantique qui naît d'une petite parcelle à Meaño, de plus de 60 ans, formée en treille traditionnelle sur un sol de granit décomposé, riche en matière organique. Sa vinification est presque un rituel. Pour commencer, il est travaillé en agriculture biologique et la vendange est manuelle, avec une sélection des grappes une à une dans le vignoble. Une fois en cave, les grappes sont foulées aux pieds, comme autrefois, recherchant la douceur et un contact contrôlé avec la peau. Ensuite, la fermentation se fait de manière spontanée, sans levures ajoutées, seulement avec les levures autochtones du vignoble lui-même. Après cela, le vin repose pendant neuf mois dans des fûts de chêne français usagés, qui apportent de la structure sans masquer le fruit. Enfin, il s'affine pendant deux mois supplémentaires dans des cuves en inox, pour gagner en précision, avant d'être mis en bouteille avec une légère filtration et une dose très modérée de soufre. Rien de plus. Vivant, élégant et de longue garde, ce n'est pas un hasard si Pedro Méndez Viruxe Mencía est là où il est. Car il y a des projets qui ne cherchent pas le volume, mais l'impact. Qui ne veulent pas remplir les étagères, mais émouvoir. Alors ne manquez pas l'occasion...