DUPUIS Jojo - intégrale tome 1

29.95 EUR
De 1977 à 2010, année de son décès, André Geerts n'a cessé d'enchanter les pages du Journal Spirou. "La petite chronique vénusienne", "Le commissaire Martin", "Monde cruel"... autant de pages dans lesquelles se révélait un talent qui trouvait naturellement sa place parmi celui de ses amis Hislaire, Frank Pé, Benn ou Le Gall.En 1983, Jojo fait de timides débuts, en quart de page ; il n'est là que pour boucher les trous. Jusque-là, le rédacteur en chef du Journal Spirou voyait en André Geerts un auteur dans la lignée de Sempé. Si ses pages relevaient effectivement d'un esprit voisin, c'est avec Jojo qu'il affirme la dimension intensément poétique de son talent. Geerts développe un univers familier où la nostalgie d'une enfance heureuse, saupoudrée d'incessantes références autobiographiques, un regard tendre sur ce qu'est un enfant. En douceur, Jojo s'inscrit ainsi dans la tradition des séries familiales et ne ressemble véritablement à aucune autre.Ce premier volume reprend les tomes 1 à 4 ainsi que 40 pages inédites.

SARBACANE les pieds dans le béton

24 EUR
Bruxelles, années 80. Thomas sonne et attend quelques instants avant de voir la maman de son copain arriver pour le faire entrer. Elle le laisse ensuite rejoindre Martin dans sa chambre à l'étage pendant qu'elle s'occupe de donner le bain à son fils aîné handicapé. Pour entrer dans l'antre de Martin, il faut connaître le mot de passe. Thomas ne s'en souvient plus, mais il a le dernier jeu vidéo à la mode et ça suffit largement. Martin s'en lasse vite, pourtant. Il préfère de loin provoquer son copain avec des paris : escalade sur l'armoire, dégringolade et d'autres jeux... interrompus par le dîner. Le repas devient vite aussi un affrontement entre Martin et ses parents et se termine inéluctablement par une violente confrontation... Bruxelles, de nos jours. Il pleut. La femme de Thomas enfile un anorak à sa fille. Elle se prend la tête entre les mains. Puis elle installe sa fille dans la grosse voiture. Et toutes deux s'en vont. Thomas descend alors de son repaire : une sorte de grenier jonché de mégots de clopes, de bouteilles vides et de papiers gras. Il en a marre, Thomas. C'est aujourd'hui ou jamais. Il met ses vieilles bottes punks, gave son sac et prend la direction de la gare pour aller n'importe où...