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Bodvar, fils de Grimr, erre sans but sur la banquise interminable et immaculée, avec pour seuls compagnons sa fourrure, son casque, sa hache et son bouclier. Le tout frappé aux armes d'Odin. Car Bodvar, malgré sa détresse et sa solitude, appartient toujours au fier peuple viking. Soudain, un ours blanc attaque et les deux créatures luttent pour leur survie. Si Bodvar l'emporte, il n'en est pas moins mortellement blessé. Il est recueilli par un shaman et un jeune enfant, Qaasaaluk, habitants tous deux de cette terre désolée, à la peau jaune et aux yeux bridés. Le shaman sent qu'un esprit mauvais suit les pas du viking et tente de l'aider. Ce dernier raconte alors sa vie remplie de bruits et de fureur, de combats et de carnages. Et surtout de ses monceaux de morts : Bodvar est le digne héritier d'une longue lignée de berserker, ces créatures assoiffées de sang et de rage que plus rien n'arrête. Cependant, Bodvar n'est pas dupe, cette vie de guerrier qui est la sienne entraîne plus de questions que de réponses ; et lorsque la mystérieuse créature s'est mise à décimer les siens et à s'attacher à sa route, plus qu'une seule solution : partir sur les lointaines mers du nord. Le shaman qui parle aux esprits entrevoit un échappatoire. Il faut trouver et tuer l'ours de cendre qui le libérera de sa malédiction. Ainsi , Bodvar, accompagnéde Qaasaaluk, part à la recherche de sa nemesis... Trois ans après la sortie du très remarquable « Dérisoire » dans la collection Carrément BD, le tandem Omond - Supiot renouvelle une expérience graphique, toute en finesse et en contraste. Décors saisissants et profondeur des paysages permettent à Olivier Supiot de se surpasser et de nous offrir une palette de couleurs chatoyantes. Quant à Eric Omond, il tisse une intrigue qui tient de la saga et du conte, aux portes de l'onirisme. Bref, un one-shot qui pourrait bien suivre la voie de son prédécesseur !