Derrière les noms de Willy Pérez et Ramiro Ibáñez se cache « la dernière génération d’illustrateurs andalous ». Deux jeunes intrépides qui se sont croisés à l'université d'œnologie de Cadix et dont l'amour pour les vins de Jerez les a amenés à lancer De la Riva, parallèlement à leurs projets personnels. C’est l'une des caves qui a le mieux conservé le lien avec le vignoble depuis la fin du XIXème siècle et que, en 2017, ces deux passionnés de vin ont décidé de récupérer avec l'intention de ne pas perdre les anciennes vinifications des vignobles traditionnels. Ainsi, sous des étiquettes très proches des étiquettes originales, Willy et Ramiro surprennent le marché du vin avec des productions très limitées et non reproductibles qui enrichissent considérablement l'histoire complexe du xérès. À tel point que l'un de ses vins, De La Riva Macharnudo San Cayetano Vino de Pasto, a été le premier xérès à représenter l'Espagne pour la première fois sur la place de Bordeaux.   Dites-nous donc si ce n'est pas un gage de qualité qu'un vin de table, une élaboration traditionnelle pour le XIX siècle dans laquelle il n'y a pas d'alcool ajouté, soit devenu le protagoniste de ce qui est le réseau historique des ventes de vin de Bordeaux. Il s'agit d'une véritable réussite obtenue grâce à un raisin Palomino de qualité supérieure provenant d'un vignoble de 3,35 hectares planté en 1988 sur des sols d'albariza. Une fois récoltés, les raisins sont légèrement séchés au soleil pour gagner un peu plus d'un degré d'alcool. Ils sont ensuite fermentés en fûts et vieillis sous voile pendant un à deux ans. C'est dans le cadre de ce processus minutieux que De La Riva Macharnudo San Cayetano Vino de Pasto a obtenu la reconnaissance et les meilleures notes des critiques internationaux. Un vin de table d'une complexité très particulière qui est entré dans la Mecque du vin par la grande porte.