250 EUR
1830-1870, empereur qing, canton, milieu 19e.Export suite à l’exposition universelle de paris de 1867 *Ce somptueux vase chinois s'inspire des estampes de grands maitres de l'ukiyoe, utamaro et hokusaii.Il est entièrement peint à la main.C'est une scène de la cour durant la période edo, une oiran** et ses servantes.Les peintures de figures humaines sur porcelaine sont très difficiles, celles de créatures aussi élégantes et mystérieuses que sont les oirans sont périlleuses.En effet, leurs visages deviennent très vite déformés par la maladresse du pinceau.Sur ce vase, l'élégance et la beauté des geishas ont survécu à la difficulté.Il y a quelques erreurs de composition dans le kimono des geishas.La mince sur-ceinture est portée trop bas, ainsi que la coiffure de la "oiran" une geisha de cour qui est trop exubérante.A cela il faut ajouter le petit chien qui a une pose de chat, ou plus précisément de chien foo.Par contre, le décorateur du vase a très bien réussi les fleurs qui sont luxuriantes, omniprésentes et parfois gigantesques.Ce vase représente la fascination de la chine pour le japon, et les potiers japonais se sont aussi inspirés, et copiés les maitres chinois.Un bel objet assez rare.*l’exposition universelle de 1867 à paris marque la première participation du japon à une grande exposition publique à l’étranger, et ce à la veille de la restauration de meiji.Cet évènement inaugure ainsi toute une série de manifestations mettant en lumière l’art, l’artisanat et la culture de l’archipel nippon, jusqu’alors inconnus par une grande partie du public français.A la faveur du japonisme, les manufactures de porcelaine chinoise se mettent à copier le japon, et produisent ces pièces pour l’export.**les oiran (花魁, « premières fleurs ») étaient des courtisanes de haut rang au japon.