80 EUR
Catherine Meurisse a rÃÂésidÃÂé plusieurs mois ÃÂàla Villa Kujoyama, une rÃÂésidence d'artistes situÃÂée ÃÂàKyoto. Cherchant ÃÂàrenouveler son inspiration, elle s'est immergÃÂée dans les paysages japonais. Un an plus tard, elle sÃÂéjournait de nouveau au Japon, quand le typhon Hagibis dÃÂévastait une partie du pays. De ces deux voyages, placÃÂés sous le signe de la nature, tour ÃÂàtour muse et dÃÂévastatrice, est nÃÂé l'album La Jeune femme et la mer. " Je voudrais peindre la nature ", affirme la dessinatrice franÃÂçaise ÃÂàpeine atterrie sur le sol japonais. Mais la nature ne sait pas prendre la pose. Elle se transforme, nous entoure, nous subjugue. Sur son chemin, comme un miroir, un peintre japonais, qui, lui, voudrait " peindre une femme. " Quelle femme ? Nami, la jeune femme de l'auberge thermale oÃÂù les deux artistes vont sÃÂéjourner ? Nami, mystÃÂérieuse, n'est pas un modÃÂèle facile. Elle semble liÃÂée aux ÃÂélÃÂéments naturels : elle sait lire l'arrivÃÂée d'un typhon dans les plis de la mer. Pour dÃÂécrypter les signes dans ce dÃÂécor rural du sud de l'archipel, un tanuki effrontÃÂé, animal mythologique incontournable de la culture nippone, surgit au grÃÂé des dÃÂéambulations de nos deux amis artistes. Dans une nature magnifiquement retranscrite par un trait de plume prÃÂécis, oÃÂù plane l'ombre d'HokusaÃÂï et des maÃÂîtres de l'estampe, Catherine Meurisse propose avec "La Jeune femme et la mer" un rÃÂécit initiatique qui questionne la place de l'Homme dans la nature et le recours ÃÂàl'art pour saisir les paysages qui disparaissent.