Poignées De Vtt Bonus Odi Troy Lee-Poignées Design Grip Jaune/Gris - 130 Mm-D30tly-G

38.01 EUR
ODI Troy Lee-Poignées design Gerilltes Profil la saleté et empêche l'eau extérieure Ansammlungen-Protection des raccords à bourrage par rabats-Gummiflansch par la marque et la structure du manche au Profil très adhérent et antidérapant-Lock-O n-System Longueur 130 mm-Poids: 98 g paire avec bouchon noir-Couleur: rouge, noir gris, violet, jaune, rouge, noir, noir et orange Quantité : 1 Modèle : 32345 Référence fabricant : 32345 Type : Sport Fabricant : ODI

RUE DE L'ECHIQUIER Un matin de ce printemps-là

29.9 EUR
Le 9 avril 1975, à l’aube, dix-huit heures après avoir été condamnés à mort, huit hommes sont exécutés dans la prison centrale de Séoul. Leur crime ? Être sympathisants communistes et avoir prétendument espionné pour le compte de la Corée du Nord, l’ennemi honni. Mais personne ou presque n’est dupe du simulacre de procès dont viennent d’être victimes ces huit innocents. Dans la Corée du Sud répressive et autoritaire du dictateur Park Chung-hee, alors que la contestation populaire gronde, ils ont été choisis au hasard, comme boucs émissaires, pour frapper les esprits. Faire peur. En 2002, une commission d’enquête menée par le tribunal de Séoul a conclu que cette affaire avait, en réalité, été montée de toutes pièces par les services secrets coréens.

RUE DE L'ECHIQUIER Ramshackle

17.9 EUR
Un beau matin, à la fin de leurs études, Alison et son compagnon quittent le Québec et prennent la route à bord d'un vieux van pour s'offrir un grand voyage initiatique vers l'ouest. Direction Yellowknife, capitale de la province canadienne méconnue des Territoires du Nord-Ouest.Ramshackle relate l'aventure de leur installation sur cette terre des confins, avec une ingénuité et une sincérité qui confèrent à ce récit un charme communicatif. Au quotidien, rien n'est simple ni facile sous ces latitudes exigeantes, mais les relations humaines y ont un indéniable parfum d'authenticité et la rudesse de l'environnement relativise bon nombre des petits problèmes du monde citadin ordinaire.Journal de bord attachant et souvent drôle d'une aventure humaine singulière, cette bande dessinée brosse aussi le portrait d'une ville au bord du monde, Yellowknife, dont le caractère atypique préfigure peut-être une partie de notre avenir climatiquement chamboulé.Le titre du livre, Ramshackle (en français « délabré », « branlant ») fait référence aux baraques (shacks) assemblées de bric et de broc, souvent précaires, dans lesquelles vivent une partie des habitants de Yellowknife.

RUE DE L'ECHIQUIER Mémoires d'un frêne

21.9 EUR
Adapté d'une nouvelle, inédite en français, de l'écrivain coréen Choi Yong-tak, Mémoires d'un frêne dépeint un moment dramatique et violent de l'histoire contemporaine de la Corée, connu comme « le massacre de la ligue Bodo ». Au cours de l'été 1950, tout au début de la guerre de Corée, les autorités organisent la liquidation physique de dizaines de milliers de civils, opposants politiques déclarés ou simples sympathisants, par crainte de la contagion communiste.Ce massacre de masse, mis en oeuvre par l'armée et la police coréennes, a fait entre 100 000 et 200 000 morts, y compris des femmes et des enfants. Par la suite, il a été délibérément occulté par l'histoire officielle de la Corée du Sud. Ce n'est qu'à partir des années 1990 que des charniers ont été retrouvés et que certains exécutants de la tuerie ont été amenés à témoigner.Auteur virtuose et engagé, Park Kun-woong poursuit ici un travail de longue haleine visant à exorciser les errements des gouvernements coréens depuis l'indépendance de 1945. Dans ce récit, dont le narrateur est un arbre peuplant l'une des vallées où se sont déroulés les massacres, il mobilise des moyens graphiques exceptionnels, à travers un ensemble d'images d'une beauté sombre et saisissante.

RUE DE L'ECHIQUIER Thoreau et moi

17.9 EUR
Nourri de lectures sur les risques écologiques et l'urgence d'une descente énergétique radicale, Cédric, artiste peintre quadragénaire parisien, est traversé par de profondes angoisses existentielles.Cette sensibilité particulière le met mystérieusement en contact avec l'esprit de Henry David Thoreau (1817-1862), figure fondatrice de la philosophie décroissante. Celui-ci apparaît régulièrement à Cédric, tel un Jiminy Cricket d'aujourd'hui, empruntant au fil de leurs rencontres diverses formes animales et végétales plus ou moins abouties - une sorte d'incarnation animiste de leur empathie commune pour la nature.Ils poursuivent ainsi une conversation philosophique intermittente qui leur permet de constater qu'à deux siècles d'écart, les problématiques issues de l'exacerbation du capitalisme et du consumérisme demeurent inchangées.Malgré les avancées scientifiques et technologiques, les humains persistent à succomber aux mêmes folies plutôt que de rechercher les plaisirs simples.Temporairement séduit par les thèses des collapsologues puis des survivalistes, Cédric finit par trouver un terrain à la campagne, près d'un lac, pour y construire une maison hobbit autosuffisante.Très librement inspirée de Walden, ou la vie dans les bois , le chef-d'oeuvre de Henry David Thoreau, cette bande dessinée retrace la prise de conscience écologique d'un homme d'aujourd'hui et pose la question universelle du changement de vie : face aux impasses de notre modèle social, comment mener une existence qui a du sens ?

RUE DE L'ECHIQUIER Permacomix : vivre en permaculture, mode d'emploi

21.9 EUR
Une vie permaculturelle au quotidien, ça ressemblerait à quoi ?Dans les pas d'un jeune couple en quête d'une nouvelle existence, voici le premier mode d'emploi de la permaculture en bande dessinée.Principes, objectifs, bonnes pratiques, résultats : tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la permaculture !

RUE DE L'ECHIQUIER Intraitable tome 5

21.9 EUR
Au début des années 2000, la crise financière et économique marque profondément la société coréenne. Dans ce contexte douloureux, un militant syndical à la fois idéaliste et pragmatique, le charismatique Gu Go-shin, mène des combats difficiles mais nécessaires au sein d’une petite agence-conseil de défense des travailleurs. Son chemin croise celui d’un jeune cadre d’une grande rectitude morale, Lee Soo-in, récemment entré dans la grande distribution après un passage dans l’armée. Révolté par les pratiques détestables de son nouvel employeur, un puissant groupe français récemment implanté en Corée, Lee va choisir de s’y opposer, avec le concours du providentiel Gu...

RUE DE L'ECHIQUIER Moi, mikko et annikki

21.9 EUR
D'inspiration autobiographique, cette bande dessinée relate l'installation d'un jeune couple dans le quartier d'Annikki, l'un des très rares îlots historiques encore préservés de la ville de Tampere, en Finlande. Tiitu Takalo relate le combat acharné que mènent ensemble les habitants de ces maisons de bois face à la voracité des promoteurs immobiliers, souvent de mèche avec les édiles locaux. Cette chronique sensible est rythmée par le récit des moments forts de l'histoire de Tampere, depuis sa fondation à la fin XVIIIe siècle, et notamment son riche passé industriel et ouvrier. Ce choix narratif permet de montrer que la richesse d'un quartier ou d'une ville réside dans son patrimoine, et que sa préservation est la clé de nos identités collectives comme de nos avenirs possibles.

RUE DE L'ECHIQUIER Je suis née dans un village communautaire

19.9 EUR
Kaya Takada a vécu au Japon une aventure peu ordinaire : elle a passé toute son enfance et son adolescence au sein d'un village communautaire. Inspiré par les idées libertaires qui ont abondamment circulé dans les années 1970, le village atypique dans lequel elle a grandi était une communauté rurale alternative, aux moeurs à la fois innovantes et sévères : pas de propriété privée, des lieux d'habitation dépourvus de clés, des biens matériels partagés avec tous, etc.Parallèlement à ces pratiques généreuses, le mode de vie était marqué par une rigueur monastique et un climat terrorisant : deux repas par jour seulement, des lieux de résidence séparés pour les parents et les enfants, des punitions corporelles pour faire régner une discipline de fer, etc. Aux yeux du reste du monde, la communauté était regardée comme un lieu étrange que les gens « ordinaires » appelaient « le Village », comme ils auraient dit « la secte »...C'est dans cet environnement déroutant que Kaya Takada a vécu jusqu'à l'âge de 19 ans, avec ses activités et ses bonheurs simples, mais aussi, comme une litanie sans fin, ses contraintes et ses brimades... Le choc du livre naît de la confrontation entre la fraîcheur du récit de Kaya, mené « à hauteur d'enfant » avec franchise, humour et entrain, et la radicalité des moeurs de cette collectivité singulière, extraordinairement rigide et dogmatique.

RUE DE L'ECHIQUIER Mémoires effondrées

24.9 EUR
"2044. Antoine Donelli, naguère comédien en vue, vient de s'éteindre. Fin d'une vie d'homme dans un monde incertain et chaotique. Mais comment en est-on arrivé là ? "

RUE DE L'ECHIQUIER Intraitable tome 4

20 EUR
- Qu'est-ce que vous mijotez au lieu de travailler ?- Vous êtes... ?- Votre chef. Vous savez pas saluer ?Au début des années 2000, la crise financière et économique marque profondément la société coréenne. Dans ce contexte douloureux, un militant syndical, à la fois idéaliste et pragmatique, le charismatique Gu Go-shin, mène des combats difficiles mais nécessaires au sein d'une petite agence-conseil de défense des travailleurs. Son chemin croise celui d'un jeune cadre d'une grande rectitude morale, Lee Su-in, ancien militaire révolté par les pratiques de son employeur, un grand groupe français implanté en Corée. Ensemble, ils se battent pour la création d'une section syndicale dans l'entreprise.Dans ce quatrième tome, les salariés plaident leur cause auprès d'une instance de régulation des conflits du travail. Et se voient reconnaître leurs droits. Mais rien n'empêche les coups bas : harcèlement, intimidations, brutalités se poursuivent...Passionnant récit des luttes sociales au quotidien, Intraitable revisite, par le biais de la fiction, l'histoire de l'implantation - finalement ratée - de Carrefour en Corée. Cette histoire universelle met en lumière les dérives récurrentes des multinationales. Dans un style dynamique et élégant, Choi Kyu-sok relate comment les sociétés, malgré leurs contradictions internes, peuvent trouver l'énergie de leur résister.

RUE DE L'ECHIQUIER Le tour de Belgique

19.9 EUR
Nouvelle édition enrichie.« Je suis né à Charleroi et j’ai grandi à Bruxelles. Mais, la trentaine atteinte, je réalise que le Berghain de Berlin, les Ramblas de Barcelone, l’authentique vrai bar à absinthe de Prague ou le all inclusive trop pas cher de Bodrum me sont finalement plus familiers que le Buda de Kortrijk, le Carnaval d’Alost, les Lacs de l’Eau d’Heure ou les terrils de Genk. Autant dire que mes notions de géographie belge oscillent entre le tableau des scores de la Jupiler League et l’écran de mon GPS lors de telle ou telle galère routière. Je n’y peux rien : depuis quelques années, il ne se passe pas une soirée sans que l’on me parle d’un sûûûper documentaire d’Arte +7 sur l’une ou l’autre destination exotique, et le fait qu’un billet d’avion low cost ne vale qu’un quart du prix d’un abonnement aux transports en commun bruxellois ne m’incite pas à lever les yeux sur ce qui m’entoure.Bref, malgré l’étroite superficie de mon pays, il m’y reste beaucoup à découvrir. Voilà pourquoi j’ai entrepris de faire le tour de la Belgique à vélo : afin de combler cette impardonnable lacune. En revanche, mes obligations professionnelles m’ont conduit à abandonner l’option d’un long périple itinérant, au profit d’une répartition des étapes sur une année, en roulant tous les deux ou trois week-ends.Nulle apologie patriotique de la Belgique ici (les Diables Rouges sont là pour ça), il s’agit plutôt d’une invitation alternative au voyage. Par étapes. Avec le goût de la lenteur et de l’éveil. Le vélo s’y prête à merveille : il permet de lever les yeux de son guidon et, avec un peu de chance, de se perdre dans de jolis endroits. »

RUE DE L'ECHIQUIER La sève de nos vies

21.9 EUR
Qui dira l'infinie sagesse des arbres, leur bienveillance et leur empathie dès lors qu'on prend la peine de les écouter ?En pleine crise personnelle et professionnelle, Sandra décide de se mettre au vert à la campagne et de retourner le temps d'un été dans sa maison de famille, dont elle a gardé des souvenirs enchantés. Si ces retrouvailles l'emplissent de joie, elle réalise rapidement que ce sentiment n'est pas partagé : elle se heurte à une hostilité sourde, voire franchement déclarée, des habitants du village.Déterminée à comprendre pourquoi, la jeune femme remonte peu à peu les origines paysannes de sa famille, jusqu'à son ancêtre Élie, contemporain de la Révolution française, qui semble lui envoyer, par-delà les siècles, un message sibyllin sur les arbres taillés... Les « trognes » ou les « têtards », comme les désigne la tradition campagnarde, seraient-ils dépositaires d'un chemin oublié vers la sagesse ?Tout en délicatesse et en subtilité, Mary Aulne et Mathieu Bertrand renouent avec l'émerveillement suscité par le puissant spectacle de la nature. À travers cette touchante histoire de famille et de transmission, ils réhabilitent un savoir-faire aujourd'hui redécouvert : l'agroforesterie.

RUE DE L'ECHIQUIER Te dire merci

17.9 EUR
Ce manga raconte avec sincérité comment la narratrice et sa mère se retrouvent confrontées à la maladie et quelles sont les conséquences de cette annonce sur leur relation déjà compliquée.Tout commence lorsque la mère, qui a toujours mené sa vie avec volontarisme et fermeté, découvre qu'elle est atteinte d'un cancer au pancréas et qu'il ne lui reste plus qu'un an à vivre.Au fil de courts chapitres, qui alternent anecdotes et moments émotionnellement plus intenses, le lecteur se retrouve plongé dans le quotidien de la maladie : les examens médicaux, le milieu hospitalier, les moments d'espoir et de grand désarroi.Mais de quelle manière affronter cette épreuve qui risque bien d'être la dernière ? La réalité pratique de la mort s'impose alors brutalement à travers la succession des démarches administratives qu'il faut mener à bien :La vente de la maison familiale, le choix de la tombe, etc.À travers ce récit, Yukari Takinami évoque le profond chamboulement que représente la perte annoncée d'un proche, sans jamais sombrer dans le pathos. Alors que les derniers moments se profilent, le lecteur assiste aux tentatives de la mère et de la fille pour renouer des liens, entre orgueil blessé et peur des regrets. Après des années marquées par une relation compliquée, vont-elles parvenir à surmonter leurs conflits et à se dire les choses « pour de vrai » avant qu'il ne soit trop tard ?

RUE DE L'ECHIQUIER Celle qui nous colle aux bottes

21.9 EUR
- J'aimerais bien que tu me racontes ton histoire, pourquoi t'es devenu agriculture et tout ça... !- Oh là là... mais c'est l'agriculture ton sujet, pas moi !- Oui... enfin, c'est un peu les deux !En fin de cursus aux Arts Déco, la jeune narratrice de cette histoire noue avec son père, agriculteur, un dialogue inédit autour de la terre et de l'environnement, au prétexte d'en faire son mémoire de fin d'études. Leur échange, souvent heurté mais toujours affectueux, trahit vite tout ce qui sépare et peut-être oppose les générations.Lui, fort de son expérience personnelle, se sent tenu de défendre l'agriculture conventionnelle, même s'il en connait les défauts : il faut bien faire manger la planète... Elle, pétrie de culture alternative et nourrie des références de l'écologie politique, s'accroche à ses convictions.Et si leurs positions respectives provenaient en partie d'idées reçues ? Et si l'urgence était surtout d'apprendre l'un de l'autre ?Marine de Francqueville retrace avec chaleur, humour et empathie ce choc des valeurs et des sensibilités, et brosse en filigrane le tableau d'une relation père-fille intense et pudique. À travers leur touchante histoire commune, manifestement autobiographique, c'est un débat d'une brûlante actualité qui s'incarne, autour des enjeux cruciaux de l'agriculture de demain.

RUE DE L'ECHIQUIER les cosmogoniales ; un chant de silène

24.9 EUR
Si le projet de ce livre est, au sens littéral, démesuré, son propos est d'une limpidité imparable : retracer sous forme de bande dessinée l'histoire de l'univers, depuis l'étincelle primordiale jusqu'à l'apparition de la vie sur Terre. À l'appui de sa magnifique narration visuelle, Hyacinthus convoque au fil des pages des citations philosophiques, dramaturgiques et mythologiques issues de la littérature antique classique.Du « big-bang » aux premiers animaux terrestres, en passant par les péripéties de la formation de notre planète, il donne à lire des extraits bilingues de Sophocle, Virgile, Lucrèce, Euripide, Ovide, Aristophane, Hésiode, Philon d'Alexandrie, etc. Les images et les mots s'enrichissent mutuellement, aucun(e) n'illustre l'autre. Le décalage perceptible entre deux temporalités - la vulgarisation contemporaine face à la sagesse des Anciens - est en lui-même générateur de poésie.En confrontant ce que l'état actuel de la connaissance scientifique nous dit de nos origines avec une vision cosmogonique venue du fond des âges, Les Cosmogoniales - Un chant de Silène mène à bien une « prise de parole antique » aussi spectaculaire que salutaire.

RUE DE L'ECHIQUIER comme une bête (ou comment je suis devenu végétarien)

17.9 EUR
Acteur quadra de la région parisienne, Richard entretient une relation filiale avec sa filleule Camille, 13 ans. Quand il découvre, lors d'un barbecue, qu'elle a décidé de devenir végétarienne, cela déclenche chez lui une profonde remise en question. En tant qu'adulte, il est ébranlé par les choix radicaux et cohérents de l'adolescente, d'autant plus que Camille est très au fait des enjeux climatiques liés à nos pratiques alimentaires et au sujet de la maltraitance des animaux.Au fil des pages, Richard va peu à peu s'intéresser et s'éveiller à l'antispécisme, au végétarisme et au vivant en général. En discutant avec Camille, son véritable guide, il sent poindre en lui le désir de devenir végétarien à son tour. Mais parviendra-t-il à changer son mode de vie et à se défaire de ses automatismes ? Auteur de Thoreau et moi (Rue de l'échiquier, 2019), adaptation en bande dessinée de la pensée du philosophe Henry David Thoreau, Cédric Taling explore ici la question de l'alimentation, avec l'originalité et l'humour qui lui sont propres.Dans Comme une bête (ou comment je suis devenu végétarien), il fait la chronique des grandes étapes du passage à une alimentation végétarienne, en décrivant les relations passionnantes qu'ont d'autres cultures non européennes au monde animal et en rendant accessibles les toutes dernières découvertes scientifiques sur le règne végétal. Cette bande dessinée montre également comment l'alimentation, et plus généralement les enjeux écologiques, peuvent être le terrain de confrontations entre deux générations qui ne partagent pas la même vision du monde.

RUE DE L'ECHIQUIER Gloria

24.9 EUR
Une bande dessinée poignante qui nous plonge dans le quotidien d'un centre d'accueil pour mineurs et lève le voile sur les violences faites aux enfants.

RUE DE L'ECHIQUIER Garafia

19.9 EUR
« Garafia » est le nom d'une petite commune située dans l'archipel espagnol des Canaries, où se déroule cette histoire. C'est aussi le titre de cette chronique familiale et sociale qui relate comment, dans les années 1950 et 1960, la répression politique par la dictature franquiste et la misère économique qui en découle ont contraint ses habitants à l'exil.Partis pour l'Amérique Latine en espérant y trouver du travail, les hommes se retrouvent confrontés à la xénophobie. Les femmes, restées au pays quant à elles, vont apprendre à assurer seules leur survie, sous la menace croissante du fascisme.Pour retracer l'histoire de cette communauté, de ceux qui sont partis et de celles qui sont restées, Elias Taño s'est inspiré de l'histoire de ses propres grands-parents, Inocencio et Gloria.

RUE DE L'ECHIQUIER Hong Kong, cité déchue

24.9 EUR
Pendant des jours, des semaines, des mois, ils ont défilé dans les rues, leur dignité pour seule armure face à la tyrannie. Chacune de leurs banderoles affichait le même mot d'ordre, désormais interdit par l'oppresseur : LIBEREZ HONGKONG Hongkong, cité déchue est un témoignage exceptionnel. Celui d'un jeune artiste engagé, accueilli naguère à Hongkong dans un esprit de bienveillance, qui prend fait et cause pour les valeurs de liberté du territoire où il s'est épanoui. Face à la violence totalitaire d'une dictature sans pitié, les jours de la démocratie hongkongaise, hier symbole d'une société chinoise ouverte et tolérante, sont comptés. C'est la chronique de cette mise à mort annoncée que tient ce livre glaçant, entremêlant avec d'indéniables accents autobiographiques présent et prospective, réalité et fiction. Profondément empathique et d'une puissance peu commune, Hongkong, cité déchue s'impose comme un livre vital et nécessaire, avec une liberté de ton et d'expression assez rare dans le monde chinois. L'illustration de couverture a été réalisée par Kwong-shing Lau spécialement pour cette édition française. Traduit du chinois par Bertrand Speller.

RUE DE L'ECHIQUIER Camel Joe

19.9 EUR
Énervée par le sexisme qu'elle subit au quotidien, Constance invente une justicière de son cru, Camel Joe : en compagnie de son chat ninja, la super-héroïne défend et venge les femmes victimes de harcèlement de rue et d'agressions. Une forme de défoulement qui pourrait se concrétiser par une publication professionnelle...Mais Constance est tiraillée entre ses doutes et la volonté de s'affirmer davantage. Heureusement, elle peut compter sur ses copines, les concerts de son groupe préféré, sans oublier Camel Joe elle-même.Du bon usage du camel toe, du sang menstruel et des légitimes emportements contre tous les relous... Avec un humour allègrement féroce et une énergie limite punk, Claire Duplan possède un style et un ton qui n'appartiennent qu'à elle. Le patriarcat n'a qu'à bien se tenir...

RUE DE L'ECHIQUIER Lettres de Taipei

24.9 EUR
Un album graphique d'une rare puissance où l'auteur retrace le destin de sa propre famille, broyée par l'histoire chinoise contemporaine.Chine, fin des années 1940.Quand des soldats surgissent dans le bourg où vit la famille Shen pour imposer le communisme, les deux frères, Shen Erchong et Shen Erya, refusent de se mettre au service des nouveaux maîtres. Étiquetés réactionnaires et traîtres, ils sont arrêtés, emprisonnés et spoliés de leurs maigres biens. Isolés et menacés, ils n'ont plus qu'un seul choix : la soumission ou l'exil. Shen Erchong se réfugie à Taiwan, tandis que Shen Erya reste, au risque d'endurer le statut de paria et de subir le cycle sans fin des persécutions. Que va-t-il advenir de leur famille désormais brisée ? Réussiront-ils à se retrouver ?Dans un puissant langage graphique alliant force et sobriété, le propre arrière petit-fils de Shen Erya, Fish Wu, nous raconte ici l'histoire tragique de sa famille, symbole de la faillite d'un monde face au totalitarisme chinois.

RUE DE L'ECHIQUIER La voie du vide et du vent - un vagabondage planétaire

19.9 EUR
Tout en finesse, en élégante retenue, voici un recueil de vagabondages et d'errances tranquilles, au fil de l'inspiration nomade d'un grand auteur d'aujourd'hui, l'Ecossais Kenneth White, créateur de la notion de géopoétique. Il nous emporte à travers la Scandinavie, les Balkans, l'Allemagne, la France, les Pays-Bas, New York, Vancouver, Montréal, le Japon, la Chine... Et puis des rivages encore et encore, de l'Ecosse au golfe de Trieste, en passant par la baie d'Ungava ou la Bretagne, que le poète évoque ou raconte en une poignée de mots choisis, comme on scande des haïkus. Le dessinateur Patrice Reytier s'est emparé des déambulations de Kenneth White : il leur a donné une forme, ouatée ou pluvieuse ; une couleur, marine, sanguine ; une vibration habitée par l'esprit de la ligne claire. A chaque paysage, chaque parcours, chaque halte, une seule page et une sobre construction en trois images, à la manière des comic strips, comme autant de miniatures rigoureusement ciselées.

RUE DE L'ECHIQUIER Le sens de la formule

17.9 EUR
À la charnière des années 1960 et 1970, dans la région d'Orléans, un jeune homme plein d'énergie et que rien n'effraie, Gilles Garnaud, pionnier d'une sensibilité environnementale dont on connaît le succès, se lance dans un pari apparemment insensé : transposer dans une création d'entreprise des idéaux écologiques que personne ou presque ne prend alors au sérieux.Sa rencontre avec Jeanne-Marie, une biologiste qui deviendra son épouse, apporte à son projet une crédibilité scientifique. Dépourvu de moyens, mais fort de convictions à toute épreuve, le couple monte une entreprise bio, d'abord sur le créneau des produits d'entretien, puis sur celui des cosmétiques. C'est long, c'est dur, c'est harassant... et ça marche !Le Sens de la formule tient la chronique pittoresque de cette aventure entrepreneuriale singulière, parfois improbable tant elle surmonte des obstacles en apparence infranchissables. Cette savoureuse histoire est aussi l'évocation d'une époque : la France des années 1970. Et illustre, au plus près du réel, la manière dont les idées et valeurs écologistes ont commencé à infuser dans la conscience collective française, envers et contre tout.

Lee Sweat à Capuche Core Light Blue L male

43.99 EUR
Un molleton éponge agréablement lourd est utilisé pour en faire un sweat à capuche super polyvalent et confortable à enfiler pour tout, des soirées fraîches à la plage aux matins urbains. Doté de cordons de serrage à embouts, d´une poche kangourou et d´un logo Lee sur la poitrine, ils sont rendus dans des couleurs saisonnières distinctives. Il s´agit d´un molleton éponge confortable et lourd qui vous gardera bien au chaud.Caractéristiques :- Molleton éponge diagonal- Logo sur la poitrine- Ourlet et poignets côtelés- PolaireSpécifications :- Tissu : 100 % coton- Poids : 345 g

Lee Sweat à Capuche Core Summit L male

45.99 EUR
Un molleton éponge agréablement lourd est utilisé pour en faire un sweat à capuche super polyvalent et confortable à enfiler pour tout, des soirées fraîches à la plage aux matins urbains. Doté de cordons de serrage à embouts, d´une poche kangourou et d´un logo Lee sur la poitrine, ils sont rendus dans des couleurs saisonnières distinctives. Il s´agit d´un molleton éponge confortable et lourd qui vous gardera bien au chaud.Caractéristiques :- Molleton éponge diagonal- Logo sur la poitrine- Ourlet et poignets côtelés- PolaireSpécifications :- Tissu : 100 % coton- Poids : 345 g

ATRABILE vent frais, vent du matin

22.4 EUR
Comme le dit si bien la chanson, les histoires d'amour finissent mal, en général, et celle qu'évoque Nadia Raviscioni dans Vent frais vent du matin ne déroge pas à la règle. Au delà de son (ou ses) sujet(s) - la séparation, la perte de l'amour, la violence conjugale, mais aussi l'amour maternel - ce sont les partis pris qu'a fait l'auteur pour nous raconter cette histoire qui rendent Vent frais vent du matin si passionnant, si touchant. A travers ses choix narratifs, ses silences, ses plages qui font la part belle au dessin, son sens de l'humour qui vire parfois à l'absurde, elle crée un livre sans équivalent, un mélange inédit d'autobiographie frontale et d'onirisme débridé, confrontant des pages peuplées d'hommes-ballons dansant dans le ciel, de pierres tombales adeptes des dialogues cinglants, d'un conte zen qui rend insomniaque, tout ça (et beaucoup plus) sans éluder les moments noirs qui peuvent accompagner la fin d'une histoire, quand le drame pointe le bout de son nez. En optant pour autre chose qu'une approche purement naturaliste, en se débarrassant des oripeaux du réel, Nadia Raviscioni touche au plus juste ce qui fait une histoire d'amour et l'échec qui l'accompagne parfois comme une ombre: ces sentiments flous, changeants, proches de l'indicible et pourtant universels. Onze ans après La Valise, Nadia Raviscioni signe ici un retour en forme de feu d'artifice.

ATRABILE Lune du matin

24 EUR
Un jour de canicule extraordinaire, dans une banlieue italienne. Un décor tristement urbain, fait de ronds-points, d'usines, d'entrepôts géants et de décharges sauvages. On y suit vingt-quatre heures de la vie de Tommy et de son entourage, dans un grand chassé-croisé frénétique, une danse un peu folle pleine d'alcool, d'adrénaline, de soleil, et d'hallucination : un grand frère un peu voyou qui tente désespérément de fourguer ses vieux dvd porno ; un serveur chinois qui dissimule dans son bar un bordel clandestin ; un professeur qui filme un étudiant travesti ; des ouvriers qui menacent de faire grève parce que l'on veut les remplacer par des robots - autant de personnages qui convergent dans un final que l'on devine dramatique. Francesco Cattani décrit dans Lune du matin un monde à la dérive comme pris sur le vif, en plein flagrant délit d'une folie aussi ordinaire que contemporaine. Une oeuvre rare, forte, belle, essentielle, qui convoque dans un tour de passe passe inédit aussi bien Katsuhiro Otomo, Andrea Pazienza que Paul Thomas Anderson (époque Magnolia).

ATRABILE Woo-Lee et moi

16.3 EUR
Deux s½urs, Woo-lee et Seon-hwa, sont élevées par leur père, un conducteur de bus vieillissant. La mère, absente depuis longtemps, n'a laissé à ses filles que des souvenirs fantasmés. De déménagement en déménagement, le trio va finalement s'installer dans l'enceinte d'un temple, accueilli par une bonzesse. Les examens approchent, l'adolescence a posé ses marques, c'est l'heure de faire des choix, et les chemins des deux s½urs vont inévitablement se séparer. Comme une Corée à deux visages, prise entre une ultra-modernité dévorante et le respect des traditions, les deux parties de cette fratrie hésitent et se cherchent, coincées entre le respect des coutumes, des valeurs familiales, et une émancipation salvatrice. Sim Heung-ah porte un regard plein de tendresse sur ce petit monde, les deux s½urs, prêtes à franchir la porte de l'âge adulte, le père, qui se démène pour offrir un tant soit peu de confort à ses deux filles, et les voisins, les gens du temple, les amies du lycée, etc. Avec douceur et délicatesse, Sim Heung-ah évoque cette tranche de vie que l'on devine passablement autobiographique; un point de vue féminin qui démonte avec finesse les rouages de la société coréenne.Cette jeune auteure, née en 1982, fait partie de la talentueuse génération d'auteurs qui compose le catalogue de l'éditeur coréen Sai comics (Ancco, Kim Su-bak, Park Kun-woong).

MATIN CALME Gray tome 1

15.9 EUR
Entre Batman et Kick Ass suivez les aventures de Gray le super héros Coréen Lee Seolwon a toujours rêvé d'être un super-héros, au point qu'il fi nit par se faire fabriquer un véritable costume !Mais un problème se pose alors, comment devenir un super-héros sans super-vilain ?Une seule solution : en créer un soi-même.Dis-nous, Gray, que se passerait-il si ton secret était dévoilé ?

MATIN CALME Mirror game tome 3

15.9 EUR
La mélodie du joueur de flûte est en route, le public est totalement hypnotisé ! Cha Jihyeon et Seo Jinwoo doivent rapidement trouver une solution avant qu'ait lieu une catastrophe et que des centaines de personnes ne meurent. Il est également temps d'en savoir plus sur le mystérieux groupe sur lequel enquêtait Cha Jihyeon avant son amnésie.

MATIN CALME My life as an internet novel tome 2

15.9 EUR
Une comédie qui se moque des clichés. Ce webtoon puise dans les codes de la romance pour réaliser une comédie délicieuse, pleine d'autodérision, avec le graphisme qu'il faut. Héroïne malgré elle de cette histoire, Dani joue son rôle à la perfection pour faire rire le lecteurs des travers propres à cet univers. Un régal !Dani ne sait toujours pas où se situer dans sa vie façon web-novel. Surtout à la veille d'entrer au lycée ! Quant à Chunyeong et ses amis, ils commencent à trouver étrange son comportement. Et voici qu'elle reparle à Eunhyung du jour de la cérémonie d'entrée de l'an dernier, quand elle pensa avoir perdu les Quatre Princes et Yeoryeong...!

ATRABILE L'envol

30 EUR
Disons-le comme on le pense: la publication du travail de Kuniko Tsurita, complètement inédit en français, est un événement en soi, aussi bien pour ses qualités intrinsèques que pour sa valeur patrimoniale. L'Envol présente sur 496 pages un panorama, si ce n'est complet, en tout cas très représentatif de l'oeuvre de Kuniko Tsurita, et la trentaine d'histoires qui composent ce recueil montrent ainsi l'évolution d'une artiste au parcours et au profil atypiques, et dont le travail, profondément ancré dans son époque, se rattache en grande partie au mouvement du gekiga. Réalisées entre 1965 et 1981, ces histoires (plus ou moins) courtes dessinent aussi en creux le portrait d'une artiste en prise directe avec son époque; des histoires de science-fiction en vogue dans les années 60 à des récits aux accents autobiographiques, de moments plus expérimentaux et poétiques aux interrogations franchement politiques et féministes, L'Envol nous permet de découvrir une des voix les plus singulières, et attachantes, du manga d'auteur. Souvent présentée comme étant «la première femme à avoir été publiée dans Garo» (revue de bande dessinée d'avant-garde aujourd'hui défunte, et ayant publié des auteurs majeurs comme Yoshiharu Tsuge, Shigeru Mizuki, Yoshihiro Tastumi, Sanpei Shirato, etc.) Kuniko Tsurita livrera hélas une oeuvre qui s'étalera tout juste sur une quinzaine d'années.Publiée précocement dès l'âge de 18 ans déjà, Kuniko Tsurita décède prématurément en 1985, à 37 ans.

ATRABILE Au-dessus l'odyssée

24 EUR
Les lecteurs et lectrices les plus fidèles d'Atrabile connaissent bien Jason, auteur norvégien dont nous avions publié le cultissime Attends... il y a plus de vingt ans déjà. Depuis, Jason n'a cessé d'essaimer des titres, chez Atrabile ou d'autres éditeurs, creusant son sillon avec une belle constance, sans se soucier des modes. Dans la vingtaine d'histoires qui composent Au-dessus l'odyssée, les mondes se rencontrent, partent sens dessus-dessous et se mélangent dans de folles et improbables hybridations: Spock se prend pour Foujita, Le Prisonnier visite Kafka, les oeuvres de Joyce et Tarantino fusionnent, Moïse fait face à Alain Delon, Sartre se prend pour Travolta, et l'on croise encore, pêle-mêle, Perec (en détective privé), Athos, Frida Kahlo, Van Gogh, Sinatra, Lemmy, Zappa, Bukowski, dans des univers qui lorgnent tour à tour du côté de Dostoïevski, Ed Wood ou des EC Comics. Avec une économie de moyen exemplaire, un sens de la narration et de l'ellipse manifeste et un humour froid et pince-sans-rire, Jason - qui semble connaître tous les rouages de la fiction - démonte, malaxe, retourne et détourne toutes ces références, s'amuse comme un fou, et nous avec. Merveilleux !

ATRABILE L'art ?

16 EUR
L'Art, qu'est-ce que c'est ? A quoi sert-il ? Quelles sont ses limites, comment le définir ? Faut-il tenter de le classer, de le compartimenter ? De comprendre le processus créatif, le parcours d'un artiste ? Dans L'Art ?, Eleanor Davis répond à toutes ces questions... ou presque. Faux livre pédagogique mais vraie réflexion sur l'art et la puissance de la création, L'Art ? est un petit bijou d'humour et d'intelligence.Visuellement et formellement inventif, doté d'un humour pince-sans-rire imparable, L'Art ? embarque le lecteur dans une série de questionnements sur la création qui devient création elle-même, dans un tour de passe-passe plein de surprise et de malice. Eleanor Davis est une jeune illustratrice américaine qui partage son temps entre l'illustration et la bande dessinée ; la beauté de son trait allié à son amour de l'expérimentation en ont fait une des dessinatrices les plus accomplies de sa génération.

ATRABILE L'oubliée

17 EUR
Quelle chance ! Tomber, par hasard, sur elle, une sommité dans son domaine, une figure importante, voire incontournable, avant - et aujourd'hui complètement oubliée. Le magnétophone s'enclenche bientôt chez la vieille dame pour enregistrer et surtout restituer une entrevue forcément rare, au milieu d'un fatras d'objets qui donne au lieu un côté cabinet de curiosités. Celle qui est aussi archéologue amatrice semble s'intéresser au passé, à ce qui a été et ce qu'il en reste, mais aussi à ce qui a disparu et a été oublié; de souvenirs en divagations, d'évocations en digressions, la discussion suit son chemin sinueux et nous emmène des animaux disparus aux dieux égyptiens, de Gulliver à Jean-Joseph Carriès, et auprès de bien d'autres choses encore.L'Oubliée est une oeuvre d'une grande délicatesse, et dont le propos renvoie à bien des questionnements passionnants: Comment interpréter les vestiges du passé ? La mémoire est-elle la clé d'une certaine forme d'immortalité ? Et quid de toutes celles et tous ceux qui ont été oubliés ?... À l'arrivée, c'est avec beaucoup de finesse, mais aussi d'inventivité, que Benoît Preteseille dresse, en creux, l'étonnant et touchant portrait de cette oubliée.

ATRABILE l'autre fin du monde

36 EUR
pas de description

ATRABILE L'homme sans talent

22 EUR
Chef d'oeuvre : voilà un mot bien galvaudé, mais amplement mérité par ce magnifique joyau noir qu'est L'Homme sans talent. Initialement publié en 1985 au Japon, traduit en français par Ego comme x en 2004, cette oeuvre emblématique du watakushi manga (" bande dessinée du moi ") n'était plus disponible depuis de nombreuses années. Les éditions Atrabile sont incroyablement fières et heureuses de pouvoir donner une nouvelle vie à ce livre qui mérite d'être lu et relu.Le personnage central en est un auteur de manga, intègre et jusqu'au-boutiste, qui refuse les compromis et les travaux de commande ; face aux vicissitudes de l'existence, il semble décidé à faire de sa vie une étrange ode à l'échec, en vendant des cailloux piochés dans la rivière, dont personne ne semble vouloir. Lentement mais sûrement, il se met lui-même au ban d'une société qui ne l'intéresse plus, comme un laissé pour compte volontaire.Ne répondant que mollement aux injonctions répétées de sa femme, qui le conjure de trouver une solution à leur situation et donner enfin une vie digne à sa petite famille, cet " homme sans talent " persévère et s'enfonce inexorablement dans la pauvreté et la misère sociale... Au fil des pages, Yoshiharu Tsuge transforme ce ratage annoncé en un poème lancinant et désespéré, tout en y apportant une touche d'humour et d'ironie salvatrice.

ATRABILE Le paradis pas l'enfer

20 EUR
A l'instar de En toute simplicité ou Dressing, Le Paradis pas l'enfer se présente comme un généreux recueil d'histoires courtes, forme dans laquelle excelle Michael DeForge. Ici chaque nouvelle est un joyau ciselé, avec son propre univers graphique, son propre ton, sa propre écriture, et ses propres enjeux : dans Jeu de rôle, des rôleurs ont poussé l'usurpation jusqu'au point de non-retour; dans L'Heure du jugement, chacun peut faire ce qu'il veut pendant 24 heures - vraiment; dans Un Amour d'astronaute, deux personnages isolés vivent un crush spatial exclusif, platonique, et mortel; Un de mes étudiants est un meurtrier... mais lequel ? met en scène une enquête faussement naïve en milieu scolaire; dans Mon nouveau beau-père est un insecte répugnant et je le déteste, le beau-père du titre est réellement un insecte; dans Album, un personnage feuillette un album de photos issues du passé, mais aussi du futur; dans Progéniture, un couple explore une application qui leur fait découvrir comment sera leur futur enfant, dans tous les détails... Malgré le côté disparate des sujets abordés et des styles employés, la sauce prend pour former un tout cohérent, grâce à des études de personnages fines et détaillées, une vision incisive du monde, et un humour mordant, voire carrément vachard, caractéristiques de DeForge.Chaque nouveau livre de Michael DeForge doit être considéré comme un cadeau de la vie, car il participe à sa manière à rendre le monde un peu plus beau (ou un peu moins moche). Alors merci Michael !Michael DeForge est un dessinateur canadien, connu entre autres choses pour son implication dans le design d'Adventure Time - mais c'est surtout l'un des auteurs les plus inventifs et prolifiques du moment. Artiste multi-primé en Amérique du Nord, il a reçu le Prix de l'Audace à Angoulême en 2022 pour Un Visage familier.

ATRABILE l'horizon

16.3 EUR
Chihoi est un des auteurs phares de la scène de Hong Kong, et bien qu’il soit apparu ici ou là, dans des revues à la visibilité plus ou moins restreinte ( dont le Bile noire n°16 ), c’est la première fois qu’un ouvrage en français lui est entièrement consacré, et Atrabile se félicite de pouvoir rétablir cette injustice. On hésite à employer les mots poésie et onirisme pour décrire les bandes dessinées de Chihoi, tant ceux-ci sont galvaudés, et pourtant ils vont à merveille avec ces histoires sensibles et touchantes, qui collent à l’esprit comme ces rêves qui vous poursuivent le jour venu…

ATRABILE l'hydrie

22.4 EUR
L'Hydrie marque un retour aux sources pour Nicolas Presl, puisque dans cet ouvrage l'auteur renoue avec ses premiers amours, l'Antiquité et la mythologie grecque, évoquant Sophocle, Homère, la Guerre de Troie ou Pandore. C'est également un jeu narratif que nous propose ici l'auteur, et c'est par petites touches et à coup de flashbacks que le noeud du récit va peu à peu se révéler au lecteur. Un jeune homme part à la guerre, accompagné du frère de sa bienaimée, et une rivalité destructrice va peu à peu naître entre les deux guerriers. laissant derrière lui un secret bien caché. À l'instar des mythes grecques dont il s'inspire, L'Hydrie joue la carte de la démesure et de la grandiloquence : les protagonistes y sont tour à tour veules, violents, calculateurs, envieux, et leurs motivations bien peu amènes. Une violence graphique, mais également psychologique, inonde alors les pages de L'Hydrie, créant un sentiment de malaise dont on se sort pas complètement indemne, le sang et les viscères obscurcissant l'horizon et montrant ainsi l'acte guerrier pour ce qu'il est : une boucherie abjecte dépourvue d'excuses valables. Les dieux convoqués restent sourds aux prières, et c'est toujours l'homme qui se retrouve face à lui-même, seul et coupable des horreurs qu'il a commises.

DUPUIS Largo Winch tome 21 - l'étoile du matin (édition documentée)

15.95 EUR
Édition spéciale avec couverture inédite, contenant 8 pages supplémentaires d'enquêtes pour approfondir les grands thèmes abordés dans l'album : finance de l'ombre, trading haute fréquence, anonymous, e.reputation. Les textes sont rédigés par Eric Giacometti dans un style journalistique et pédagogique.Les valeurs du Dow Jones chutent de manière spectaculaire.Le groupe Winch est accusé d’avoir manipulé les cours.Qui se cache derrière cette machination ?Qui sont les véritables maitres de la finance ?

LE MONTE EN L'AIR Un matin avec Mlle Latarte

23 EUR
Mademoiselle Latarte est amoureuse. Chaque matin, elle se réveille aux côtés de son nouveau compagnon, un éléphant au charisme envoûtant. D'abord présenté comme un homme brillant au caractère bien trempé, ce dernier se révèle, au fil du récit, non seulement écrasant, mais allant jusqu'à devenir véritablement inquiétant. En proie à une grande confusion, c'est non sans peine que Mademoiselle Latarte, aidée des sept jokers, rassemble toutes ses forces pour se débarrasser de lui.Dans cette histoire aux allures de fable, Caroline Sury navigue entre intime et universel. Si l'autrice de Bébé 2000 et de Cou tordu ne se prive généralement pas de parler d'elle, elle parvient à injecter dans Un matin avec Mademoiselle Latarte la pointe d'humour nécessaire pour déjouer le pathos. D'autant que son dessin, toujours percutant et vibrant, suffit à lui seul à nous entraîner dans des territoires d'angoisse réellement perceptibles.Et c'est en cela que réside toute la force de ce récit. A l'heure où les langues des femmes se délient, Caroline Sury dénonce en dessin, à sa manière et à son tour les violences faites aux femmes. #BalanceTonElephant

L'ASSOCIATION mystérieuse ; matin, midi et soir

15.3 EUR
Mystérieuse, matin, midi et soir est le livre idéal pour découvrir l'univers magique et incomparable de Forest. Interprétation toute personnelle de L'Île mystérieuse de Jules Verne, le chef-d'oeuvre de Forest, réalisé en 1970-71, est la première réédition de Forest à L'ASSOCIATION, dans une version inédite en noir et blanc. À placer d'urgence dans toute bibliothèque de Bande Dessinée qui se respecte.

DES RONDS DANS L'O un matin de septembre

20 EUR
Comment retrouver une voix disparue ?Quelques mois après la disparition tragique et inexpliquée de sa mère, Alexandre tente en vain de retrouver le son de sa voix, cette mémoire sonore et intime qui lui manque désormais. C'est par hasard qu'il va retrouver dans la voiture de la défunte un sac rempli de cassettes audio sur lesquelles une voix, un homme se confie. Cet étrange récit, mené par le dernier compagnon de sa mère va emmener Alexandre bien plus loin qu'il ne l'imaginait. Car qu'est venu faire Paul Varela, écrivain et essayiste new-yorkais, sur ce petit territoire landais, coincé entre les pins et la mer ? Que fuit-il ? Alexandre découvrira que le destin de Paul a été brisé par les attentats du 11 septembre 2001.C'est une véritable enquête qu'Alexandre va mener, traversant l'Atlantique, parcourant le dédale de New-York, pour percer les secrets d'un homme qui cache une blessure profonde. En interrogeant les acteurs de la vie de Paul, il plongera dans les contradictions et les drames de l'Amérique moderne : la mémoire et les séquelles du 11 septembre, la guerre en Irak et l'avancée implacable d'une technique déshumanisante.

DUPUIS Largo Winch tome 21 - l'étoile du matin

15.95 EUR
New-York. Les valeurs du Dow Jones sont en chute libre, provoquant une perte de plus de 1000 milliards de dollars, avant de subir une remontée tout aussi spectaculaire. Tous les regards se tournent aussitôt vers Mary Striker, tradeuse pour le Groupe Winch, considérée responsable de ce qui apparaît comme une manipulation de cours sans précédent sur lequel le FBI et la SEC s'empressent d'enquêter.Yucatan. Cet incident n'est pas fait pour arranger les affaires de Largo. Il ignore encore ces faits lorsqu'il se présente au forum de Talos en compagnie de Cathy Blackman afin de lever des fonds pour la Winch Fondation for War Children. Ces soudaines accusations, que de véhémentes manifestations enveniment, surviennent alors qu'il se prépare à prendre de lourdes décisions pour l'avenir de son Groupe.De Saint Pétersbourg à Tulum. Largo affronte un nouveau péril : les maitres occultes de la finance internationale. Aux commandes de cette histoire, un nouveau tandem : Philippe Francq dont la maitrise graphique est plus époustouflante que jamais, et Éric Giacometti qui relève brillamment le défi de succéder au scénario, à l'immense Jean Van Hamme.

ATRABILE Aux abois

21 EUR
Procrastination, quand tu nous tiens ! La journée est passée bien trop vite, entre réseaux sociaux, télé, lecture et ressassement, et, à 23 h, alors qu'elle balade son chien Kuma, Jolanda doit se rendre à l'évidence: ce coup-ci c'est foutu, l'examen de maths prévu demain matin va être un massacre. A moins qu'elle ne trouve une bonne excuse pour sécher... comme perdre son chien ? Une nouvelle chance de passer son examen et de réussir son année va alors s'offrir à Jolanda, mais saura-t-elle seulement la saisir... et surtout, bordel, où est passé ce clebs ?Sur une trame fine comme du papier à cigarette, Michael Furler dresse un portrait d'adolescente parmi les plus justes, authentiques, drôles, que l'on a pu lire depuis bien longtemps. Quant à la forme, elle est tout simplement dingue, survoltée, foisonnante, inventive, et participe avec brio à dire toute la confusion et toutes les émotions qui peuvent traverser l'esprit en ébullition d'un adolescent d'aujourd'hui.Michael Furler est un dessinateur et illustrateur suisse ; il travaille régulièrement pour la presse en Suisse et à l'international (Neue Zürcher Zeitung, New York Times, etc.).Aux Abois, émeraude rare et précieuse, est sa première bande dessinée.

ATRABILE Orientalisme

22 EUR
Le Nord face au Sud, l'Occident face à l'Orient, la tradition face à la modernité, ou encore, plus prosaïquement, ceux pour qui les frontières s'ouvrent face à ceux pour qui elles se ferment; ce sont toutes ces relations, ces affrontements mâtinés d'interdépendance, mais aussi la limite de ces définitions, qu'interroge Nicolas Presl dans son nouveau livre, Orientalisme.Quelque part en Turquie, de l'autre côté du Bosphore, des gens se croisent; un berger rêve de modernité, une jeune femme a des fantasmes d'amour et de liber-té, des touristes prennent des photos qu'ils imaginent pleines d'authenticité. Pour les amoureux, la solution pourrait être la fuite vers la ville, nouvel Eldorado plein de promesses. Évidemment, plus grand sera l'espoir, plus dure sera la chute. Avec un parti pris narratif sans doute plus naturaliste que dans ses précédents ouvrages, Nicolas Presl aborde cette tranche de vie sans manichéisme, et invite au contraire à s'ouvrir à la complexité du monde.

ATRABILE le char de fer

17.3 EUR
Le Char de Fer est l’adaptation d’un classique de la littérature policière norvégienne, écrit par Stein Riverton au début du XXe siècle. Jason s’éloigne pour l’occasion de ses récits muets, et nous propose ici un polar à l’ancienne, avec crimes mystérieux et retournements de situation, mais mâtiné d’une certaine poésie et d’un climat d’étrangeté envoûtant. On pourrait bien sûr évoquer, pour l’ambiance, certains écrits d’Edgar Allan Poe, et également, pourquoi pas, La Règle du Jeu de Jean Renoir, ou encore Le Limier d’Anthony Shaffer…Qui a tué Blinde, le garde forestier ? Que dissimulent M. Gjaernes et son majordome ? Et ce char de fer, dont les grincements nocturnes annoncent le pire, existe-t-il seulement ? Un écrivain à succès et un détective sauront-ils résoudre cette affaire ?

ATRABILE Les daronnes

25 EUR
Yeon-lee et ses amies forment un groupe de quinquagénaires pour lesquelles la vie n'a pas toujours été une partie de plaisir. Mère de trois enfants, désormais célibataire, employée dans un société de nettoyage, Yeon-lee jongle comme elle peut avec les aléas du quotidien: un fils glandeur peu pressé de quitter le giron maternel, un patron adepte du mobbing et farouchement opposé à la création d'un syndicat, un amant instable, coureur de jupon et accro à la bouteille... Dans l'entourage de Yeon-lee, les choses ne sont pas beaucoup plus reluisantes, et toutes ses camarades se démènent dans des relations et des histoires « d'amour » aussi périlleuses qu'insécures : queutards pervers, chef libidineux, amants manipulateurs, bref, un florilège de personnages toxiques et désespérants. C'est en se basant sur les confessions de sa mère (à laquelle l'auteur a confié un beau carnet pour que celle-ci y décrive, sous la forme d'un journal intime, sa vie, ses amies et ses histoires d'amour) que Yeong-shin Ma a réalisé Les Daronnes, et ce qui aurait pu virer au témoignage sordide et pathétique est transformé ici en une comédie échevelée, certes un peu trash, mais dénuée de mépris pour ses personnages. Car ces daronnes sont incroyablement déterminées, et malgré leurs origines modestes, malgré les accidents de la vie qui jalonnent leur parcours, elles font face à l'adversité et se relèvent sans cesse, portées par une volonté de s'en sortir et de trouver leur propre version du bonheur. La vie et les rêves ne s'éteignent pas passés cinquante ans, c'est peut-être même là qu'ils commencent, semble nous dire Yeong-shin Ma à travers Les Daronnes, et une fois le livre refermé, on a toutes les raisons de le croire.

ATRABILE Nuit rose

20 EUR
On avait pu découvrir Francesco Cattani en 2011 avec Barcazza, son premier livre, déjà chez Atrabile, suivi en 2017 par Lune du matin, un livre remarqué, sélectionné au Festival d'Angoulême, et multiprimé en Italie («Meilleure bande dessinée de l'année» au festival de Rome ainsi qu'à celui de Naples). Nuit rose regroupe plusieurs histoires courtes et illustrations parues ici ou là, et nous permet de découvrir toute l'étendue du talent inclassable de Francesco Cattani. Nourri aussi bien par Katsuhiro Otomo et Carl Barks qu'Andrea Pazienza, Francesco Cattani semble refuser de s'arrimer artistiquement à une berge ou se rattacher à une chapelle, et joue ainsi une partition qui sans cesse passe d'une émotion à une autre: récits intimistes à la portée quasi psychanalytique, visions hallucinées peuplées de monstres et démons, moments métaphoriques et ouvertement politiques - le tout réalisé avec les tripes et un sentiment d'urgence qui font de ce recueil un livre qui bouscule, qui remue et interroge. Comme dans un sursaut salvateur et désespéré face à un monde qui se lisse et s'aseptise, Cattani nous balance tout à la figure - contes morbides, fantasmes sexuels, pochades burlesques et malaisantes - avec une énergie vorace et inquiétante qui semble pourtant bien vouloir célébrer la vie - comme s'il fallait parfois se baigner dans les fluides et la fange pour pouvoir en apprécier la beauté, et rappeler ainsi que ce sont les aspérités qui en font toute sa richesse.

ATRABILE Saturnine - Très librement inspiré des écrits d'Albert Robida

26 EUR
Un couffin, porté par les vagues du Pacifique, vient s'échouer sur une île. Là, des singes au pelage rouge recueille la toute petite fille et vont alors l'élever comme l'une des leurs. Les années passent, et la jeune fille à la tignasse rousse grandit, consciente quelque part de sa différence. Par un concours de circonstances qui doit autant à l'accident qu'au coup du sort, elle se retrouvera à nouveau portée par les flots, jusqu'à rencontrer un navire, qui sera pour elle une première confrontation avec « les hommes » et la civilisation... C'est en s'intéressant à Tarzan que Baladi va découvrir un prédécesseur français et méconnu au « seigneur de la jungle », à savoir Saturnin Farandoul, créé en 1879 par Albert Robida. Puis c'est en jouant mentalement avec l'idée d'adapter le livre que Baladi aura l'idée de transformer Saturnin en Saturnine et de placer l'action sur l'île aux singes qui servait déjà de décor à son Robinson Suisse. Et tout comme dans Robinson Suisse, Baladi va dans Saturnine multiplier les techniques (crayon, peinture, collage) mais également jouer avec le genre (ici dans tous les sens du terme) pour créer une bande dessinée d'aventure ouvertement politique, qui évoque aussi bien Edgar Rice Burroughs que le Francois Truffaut de L'Enfant sauvage.

ATRABILE La forêt des araignées

16 EUR
On assiste depuis quelques années à un mouvement plutôt intéressant dans la bande dessinée (mais aussi dans la littérature et au cinéma) qui voit des auteurs délaisser les récits réalistes et l'auto-fiction pour se réapproprier certains thèmes et genres qui avaient été comme confisqués par de grosses «machines» commerciales ou des oeuvres formatées et sans imagination. Ainsi, Sascha Hommer, qui après deux récits ouvertement autobiographiques (Quatre Yeux et ... en Chine, tous deux chez Atrabile) nous revient avec La Forêt des araignées, un livre qui baigne ouvertement dans la fantasy et joue avec les codes et poncifs inhérents au genre. C'est bientôt le moment de la chasse pour ceux qui vivent sur les rochers. La chasse les amènera dans la forêt des araignées, à la recherche des Sylvestres, espèce de grosses limaces gluantes qui abritent dans leur mucus les Punkis, principale nourriture du peuple des rochers. Mais la présence des Yeux, démiurges géants et tyranniques, qui ont interdit au petit peuple l'accès à cette réserve de nourriture potentielle, rend la chasse dangereuse. Le seul espoir d'une vie paisible et plus juste serait, comme le prédit la Prophétie, l'avènement du Messager, qui pourrait libérer le peuple des rochers et le porter au-delà de la Grande Muraille, et vers le Royaume des nuages... Univers fantasque et fantastique, dessin tout en rondeur, personnages kawaï et sous-texte politique, La Forêt des araignées est donc une oeuvre hybride, un livre d'auteur mais aussi un récit d'aventure, un ouvrage qui vous transporte ailleurs mais qui refuse également de tout prémâcher et ose faire confiance à l'intelligence, et l'imagination, du lecteur.

ATRABILE par-delà la vallée de Richard

28 EUR
Lyle, Neville, Ellie Ecureuil et Omar l'araignée ont désobéi à Richard et le verdict est sans appel: ils doivent quitter la vallée, sans espoir de retour. En quittant la vallée de Richard et en se dirigeant vers la ville, le petit groupe va faire moult rencontres - bonnes comme mauvaises - alors qu'en parallèle le lecteur en apprendra un peu plus sur le charismatique mais despotique Richard. Sur près de 480 pages, Michael DeForge décrit une étrange odyssée à hauteur d'animaux, et par là même dynamite la bande dessinée animalière. Construit partiellement comme une enquête autour du mystérieux Richard, Par-delà la vallée de Richard décortique et met en lumière, non sans humour, les mécanismes sectaires qui mènent à la manipulation mentale, à l'asservissement et à la perte de liberté. Mais DeForge ne s'arrête pas là, et en confrontant les animaux à la ville, il dresse le portrait des grands centres urbains d'aujourd'hui (et plus particulièrement de Toronto, la ville dans laquelle il vit toujours aujourd'hui) : disparition des commerces de proximité et des lieux culturels, transformation et déshumanisation des quartiers, gentrification galopante, etc. Livre après livre, Michael DeForge construit une oeuvre parmi les plus intrigantes, surprenantes et originales de la bande dessinée contemporaine.

ATRABILE heureux qui comme

27 EUR
Heureux qui comme pourrait faire figure de cassure dans le parcours artistique de Nicolas Presl, puisqu'il délaisse pour l'occasion le noir et blanc pour un travail sur la et en couleur, original et de toute beauté.Heureux qui comme est également le premier livre de N. Presl à se dérouler dans le présent - mais l'on retrouve néanmoins dans ce nouvel ouvrage son intérêt pour les grands thèmes qui nourrissent l'Histoire de l'homme. Ici, l'auteur s'intéresse plus particulièrement aux relations tout à la fois passionnées et tumultueuses qui lient l'Afrique noire et l'Occident, à travers le parcours de deux êtres qu'à première vue tout oppose, et qui, contre toute attente, finiront pas se croiser. D'un côté, on suit l'envoyé d'une firme industrielle tentant d'amadouer une population locale pour mieux pouvoir la spolier. Sûr de son bon droit, enfermé dans sa bulle dorée et ses certitudes, il ne verra que trop tard la colère qui gronde.De l'autre, les premiers pas d'une jeune femme, sans doute trop naïve et fragile, dans un endroit fantasmé, idéalisé, des premiers pas qui vont la laisser décontenancée et chancelante...Ces deux êtres, tout aussi inadaptés l'un que l'autre aux situations qu'ils traversent, semblent incapables d'un regard objectif, distancié, et de ce manque de recul, mâtiné d'un certain paternalisme, de cette vision tronquée d'un monde qu'ils ne comprennent pas, ne naîtront alors qu'erreurs, faux pas et occasions manquées.Un nouveau volume dans une bibliographie sans faute, alliant allègrement force narrative et beauté graphique.

ATRABILE Saccage

23 EUR
Frederik Peeters est un animal insaisissable, et comme le prouve son parcours, jamais où on pourrait l'attendre ; Saccage, son nouveau livre, le démontre une fois encore. Saccage, voilà un ouvrage qui défie toute forme de définition, de classification : entre livre d'images et bande dessinée, Saccage dépeint une épopée pleine de tourments, celle d'un homme (prophète ? Héraut de l'apocalypse ?) qui traverse un monde dément, chaotique, baroque, où toute la folie et l'histoire de l'homme semble se télescoper, se mélanger, pour former un magma empli de visions fantasmagoriques, juxtaposant alors écho d'un enfer bien trop terrestre, jeu de références et fresque prémonitoire. Fable d'anticipation, allégorie hallucinée, Saccage se lit comme un poème graphique en forme de constat pour le moins amer et présente un monde en pleine déliquescence, sidérant comme un massacre, effrayant comme un cauchemar mais Saccage est bien plus qu'un délire visuel, c'est une véritable oeuvre coup-de-poing, incroyablement habitée par un artiste au sommet de son art et les dessins sans texte (mais pas «muets«!) de Frederik Peeters donne alors bien plus à lire que nombre de romans ou d'essais. Dans une bibliographie où le changement et le renouvellement font quasiment office de règle, Saccage pousse le bouchon encore un peu plus loin et ce livre unique (carrément !), joyau torturé et incandescent, marquera, à coup sûr, les esprits de tous les lecteurs qui oseront s'y aventurer.

ATRABILE Celestia

30 EUR
Celestia, désormais coupée du continent, est devenue un étrange ghetto, un repère pour de nombreux criminels et autres marginaux, mais également un refuge pour un groupe de jeunes télépathes. Les événements vont pousser deux d'entre eux, Dora et Pierrot, à fuir l'île pour rejoindre le continent; là, ils vont découvrir un monde en pleine métamorphose, un monde où les adultes, prisonniers de leurs propres forteresses, restent les gardiens de «l'ancien monde», et où une nouvelle génération pourrait guider la société vers une nouvelle humanité. Récit spéculatif ouvertement ancré dans la science-fiction, Celestia poursuit une réflexion entamée par l'auteur dans L'Entrevue (Futuropolis), une réflexion sur le futur de l'être humain, sur sa possible évolution en tant qu'espèce, comme sur les prochains défis auxquels il sera confronté dans un avenir plus ou moins proche. Près de dix ans après Cinq mille kilomètres par seconde (Prix du meilleur album au FIBD d'Angoulême en 2011, traduit depuis dans une quinzaine de langues) Manuele Fior revient chez Atrabile et nous offre son oeuvre la plus ambitieuse à ce jour, et sans aucun doute la plus aboutie.

ATRABILE bile noire tome 16 - spécial 10 ans

27.4 EUR
Pour ce numéro un peu spécial, Bile noire passe à un format XL ainsi qu'à la couleur. On y retrouvera des gens que l'on connaît bien ici, comme Frederik Peeters, Manuele Fior, Peggy Adam, Pierre Wazem, Baladi, Kaze Dolemite, Elvis Studio, Ibn Al Rabin, Jason, Nicolas Presl, Florent Rupert & Jé rôme Mulot, François Olislaeger, et bien d'autres. On y verra aussi des pages de la québécoise Iris Boudreau, des américains Graham Annable et Anders Nilsen, du coréen Kim Su-bak et de Chihoi d'Hong K ong. Et puis encore : de la bande dessinée abstraite, et une revue dans la revue par Andréas Kündig, avec entre autres Manfred Nascher et Guillaume Long. Osera-t-on encore vous rappeler à quel point l'existence d'une revue comme Bile noire est nécessaire, et qu'elle a permis à bien des auteurs de faire leurs premières armes, ou tout simp lement à ceux-ci d'essayer des choses qu'ils n'auraient pas pu faire ailleursoe

ATRABILE Avec style

28 EUR
Bendik Kaltenborn est un insatiable pourfendeur de la bêtise humaine, surtout quand elle se pare d'une cravate voyante, qu'elle débite des calembours vaseux à la chaîne et qu'elle sent un peu la mauvaise bière. Bendik Kaltenborn traque donc sans relâche ce qui rend l'homo sapiens si insupportable et énervant, son incroyable inclinaison à faire le mauvais choix, à se vautrer dans le pathétique, à se complaire dans l'erreur. Il réalise le tout avec une virtuosité insolente, une aisance graphique aussi bien dans le bon que le mauvais goût; tant de qualités qui ont permis à ses dessins de voyager et d'être publiés aux quatre coins du monde.On le sait depuis son précédent livre, Bendik Kaltenborn vous veut du bien, et ce nouveau recueil affirme un peu plus le style unique de Kaltenborn, mélange rare d'humour absurde et d'un dessin allant d'une sophistication pleine de classe au dépouillement le plus total.Et Jim Woodring de rajouter : « J'ai hurlé de rire en lisant les histoires de Kaltenborn, grâce à son utilisation des mots, et au jeu de ses personnages. J'adore son travail ! »

ATRABILE la conversion

26 EUR
Kurt Koller retourne dans le village de son enfance en vue d'écrire un article sur l'étalement urbain galopant. Durant son voyage, il va se souvenir, d'une expérience marquante vécue alors qu'il n'a que 14 ans. Il est alors éperdument amoureux de Patrizia. Tous deux habitent un petit village, au fin fond de la Suisse. Par amour, il la suit dans le groupe biblique du Pasteur Obrist, qui sait fidéliser ses ouailles grâce à des méthodes douteuses. Kurt s'éloigne alors de plus en plus de sa famille, au plus grand dam de ses parents. Avant qu'il ne puisse décider s'il quitte le groupe biblique ou s'il doit rester pour Patrizia, un nouvel événement va venir bouleverser sa vie... Matthias Gnehm, qui semble avoir mis beaucoup de lui-même dans ce livre, aborde en parallèle deux sujets : d'un côté, l'emprise que peut avoir la religion, et les abus qui peuvent en découler ; et de l'autre, en filigrane, le phénomène insidieux de l'étalement urbain, qui voit l'irrémédiable implantation d'édifices dans un paysage naturel. Le tout forme une oeuvre poignante, un grand roman graphique, d'une grande finesse dans sa description des rouages mentaux qui peuvent faire glisser un esprit influençable dans l'aveuglement le plus total, à la lisière de la folie. Le tout forme une oeuvre poignante, d'une grande finesse dans sa description des rouages mentaux qui peuvent faire glisser un esprit influençable dans l'aveuglement le plus total, à la lisière de la folie.

ATRABILE dérives

16.3 EUR
Les affaires ne sont pas bonnes pour Bouba Boro. Sur son île, avec l'arrivée des gros chalutiers qui viennent de l'autre coté de l'Océan, les temps sont durs pour les petits pêcheurs de la côte. Alors que Bouba rêve d'un quinté gagnant pour changer de vie, tout bascule le jour où il fait naufrage et perd sa barque. Ce mauvais coup du sort aura de nombreuses conséquences : l'inévitable boulot à l'usine, mais aussi la rencontre avec Alain et sa soeur, Teresa. Mais l'ombre des chalutiers plane toujours sur l'horizon du pêcheur... Grâce à un parti pris graphique et des couleurs vaporeuses qui rendent à merveille une atmosphère humide et chaude, l'auteur nous fait partager, avec douceur, ce combat disproportionné qui évoque celui de David contre Goliath, un constat amer sur la mondialisation.

ATRABILE les fabuleuses chroniques d'une souris taciturne

26 EUR
Timide et introverti, le jeune personnage principal de Les fabuleuses chroniques d'une souris taciturne l'est assurément. Et le fait de déménager seul avec son père, récemment séparé de sa mère, dans un nouveau coin de campagne, inconnu et potentiellement plein de menaces, ne va pas arranger les choses. Surtout quand on a facilement peur et beaucoup d'imagination...

ATRABILE La fille à la moto

22 EUR
Oser s'égarer, oublier les certitudes, lâcher prise, apprécier l'ambiguïté, voilà à quoi vous invite Oji Suzuki quand vous entrez dans ses pages... Oji Suzuki a été durant des années un des piliers de la revue Garo et un des fers de lance du «gekiga». Digne successeur de Yoshiharu Tsuge, Oji Suzuki excelle dans la description d'un Japon interlope, peuplé d'artistes à la dérive souvent fortement alcoolisés, d'asociaux de tout poil et autres laissés pour compte du système, dans des récits qui se lisent comme des poèmes et laissent une grande part d'interprétation au lecteur. Délires éthyliques et beuveries sans fin peuplent donc ce recueil composés de 9 histoires qui sont autant de portraits de marginaux tantôt attachants ou énigmatiques, à l'image de la jeune motarde qui donne son titre au présent ouvrage, des mangakas (dont Suzuki lui-même?) rêveurs et mélancoliques que l'on croise dans plusieurs nouvelles, de Nobuko, disparue mais pas oubliée, ou encore de Nagaguchi, si jeune et déjà paria... Héritier de la Beat Generation et des idéaux contestataires de la fin des années 60, Oji Suzuki a produit une oeuvre aussi poétique que politique dont La Fille à la moto donne un aperçu représentatif. Publié en français un peu furtivement au mitan des années 2000, gageons que La Fille à la moto permettra de faire (re)découvrir le travail unique et personnel d'Oji Suzuki à un plus large public...

ATRABILE Fin

18 EUR
« Je pourrais être toutes ces choses. Une à la fois ou toutes à la fois. Ce que je ne peux pas être, c’est moi, avec toi » . Anders Nilsen a réalisé Fin durant l’année qui a suivi le décès de sa fiancée, regroupant des pensées sur les derniers moments passés avec elle, mais aussi sur le défi quotidien que représente cette « nouvelle vie », ou encore sur les tourments intérieurs qui le rongent, transformant alors en geste artistique les interrogations multiples et tortueuses qui l’habitent.Si le livre prend parfois la forme d’une discussion avec un mort, c’est pourtant bien avec lui-même que dialogue l’auteur américain, et c’est avec beaucoup de franchise et de clarté qu’il expose ses questions et ses doutes ; des questions qui resteront sans réponse et des doutes que rien ne pourra effacer. Par l’entremise du dessin, qui s’assimile ici à une forme de travail cathartique, s’instaure alors une réflexion sur la vie et la mort, pour, à l’arrivée, célébrer la vie dans son essence la plus simple et la plus pure.Jamais racoleur, toujours d’une grande pudeur, Fin est une oeuvre en tout point unique, une véritable expérience de lecture forte et émouvante, une expérience aussi bien sensorielle qu’intellectuelle. Et comme le souvenir d’une chose vécue, Fin vient se loger profondément dans le cerveau du lecteur, pour y laisser une trace qui ne s’effacera pas de sitôt.

ATRABILE Ô Joséphine !

21 EUR
L'histoire d'amour passionnée entre Napoléon et Josephine - Josephine Baker, donc ; un portrait de l'auteur en marcheur de fond sur les routes d'Irlande ; un "polar" intimiste tout en déconstruction ; une biographie de Leonard Cohen pour le moins fantasque : voilà de quoi est composé le nouveau livre de Jason, que les éditions Atrabile sont heureuses de voir revenir en son giron. On retrouve ici tout ce qui fait le charme de cet auteur unique : un art de la narration consommé, un humour pince-sans-rire dévastateur, des personnages au regard vide qui semblent perpétuellement consommés par une profonde mélancolie... Pas loin de vingt ans (sic) après la publication de son premier livre, Attends... , Jason reste un auteur insaisissable, entièrement dévoué à son art, faisant fi des modes et des tendances, pour offrir, inlassablement, des oeuvres toujours passionnantes et reconnaissables au premier coup d'oeil.

ATRABILE le monsieur aux couleurs

19 EUR
Dans les années 90, Luca, Gianni et Paolo font leur premier pas à la découverte de l’autre sexe, dans leur petit patelin de l’Italie du Sud, fantasment à tout va et (re)construisent à leur manière le corps et l’identité féminine, se basant sur des bruits entendus et quelques revues porno. Une soif de stimuli visuels va emme-ner le trio dans une librairie de BD d’occasion. Là, va naître une relation intense et floue entre le libraire et Paolo, le plus petit et le plus fragile des trois enfants. Une relation pleine d’affection et de tendresse. Trop ?… Paolo, orphelin de père, grandit avec la lourde responsabilité de s’occuper d’une mère paraplégique. Il va trouver chez le libraire une figure paternelle, pleine d’attentions, qui lui permettra, grâce aux images, aux couleurs, de voir le monde d’une manière différente. Ainsi va naître une relation intime et mystérieuse, entre désir et peur, entre responsabilité et attraction, entre adulte et enfant.Comme un équilibriste, Roberto La Forgia marche sur une corde tendue tout au long des 160 pages, et traite avec délicatesse et intelligence, un sujet difficile et complexe. S’il ne cède jamais aux sirènes du manichéisme, c’est qu’il possède l’un des plus beaux talents : celui de ne pas tout dire, de ne pas tout montrer, ainsi que celui de faire confiance à ses lecteurs. Un premier livre drôle et extrêmement émouvant.

ATRABILE Art brut et bande dessinée

35 EUR
La Collection de l’Art brut à Lausanne propose du 16 septembre 2022 à fin février 2023 une belle exposition sur le thème « art brut et bande dessinée ». Cette exposition, dont le commissariat a été confié à Erwin Dejasse, aura comme volonté de souligner les liens intimes entre écriture et image dans les œuvres d’art brut, en rassemblant divers travaux qui s’apparentent d’une façon ou d’une autre à la bande dessinée. Pour accompagner cette exposition, un catalogue regroupant environ 150 illustrations couleurs par une trentaine d’artistes sera publié grâce à une collaboration inédite entre la Collection de l’Art Brut et les éditions Atrabile.«Tout semble à priori séparer l’Art Brut de la bande dessinée. D’un côté, des réalisations généralement produites à l’abri des regards extérieurs et, de l’autre, une forme de création que l’on associe souvent à ses héros les plus populaires, icônes d’une culture de masse déclinées sur de multiples supports.Pourtant, de nombreux créateurs d’Art Brut se sont emparés de l’imagerie et des codes de la bande dessinée, les ont remodelés sans vergogne pour les intégrer à leurs imaginaires propres. Les liens entre ces deux domaines d’expression sont en réalité riches et multiples ; tous deux partagent bien des traits communs qui les invitent à dialoguer. Alors que l’art du XXe siècle s’est largement émancipé du narratif au profit de recherches formelles ou de démarches conceptuelles, d’innombrables œuvres d’Art Brut montrent avec éloquence que les images conservent toute leur capacité à produire des récits. D’autre part, bande dessinée et Art Brut, ont aussi la particularité de briser la frontière instituée entre le visible et le lisible – le dessin se lit et le texte se regarde – tout en convoquant une hétérogénéité de signes : onomatopées, bulles, collages ou pictogrammes.»(Texte issu d’une présentation de l’exposition par la Collection de l’Art brut de Lausanne.)Avec des œuvres de Denis Boudouard, Luigi Brunetti, Wouter Coumou, Henry Darger, Hein Dingemans, Karl Frans Drenthe, Johann Fischer, Alfons Frenkl, Michael Golz, Tomoyuki Hirano, Vojislav Jakić, Frank Johnson, Daniel Johnston, Jim Kaliski, Johann Korec, Katsutoshi Kuroda, Gérard Lattier, Jean Leclercq, Pascal Leyder, Jean-Jacques Liabeuf, Andreas Maus, Peter Mikolajewski, Yuichi Nishida, Aldo Piromalli, Luciana Rossi, Jean-Marie Roussillon, Gustav Sievers, Kanako Tayu, Dominique Théate, Alfred Trouvé, Oskar Voll, Clemens Wild.

ATRABILE Emkla

26 EUR
La jeune femme, à l'ombre des arbres et à l'écart du village, semble pensive ; elle ressasse, habitée par une envie de partir, de découvrir le monde, au-delà de la forêt et des montages environnantes. C'est la peur qui empêche les villageois d'explorer la forêt et de s'immiscer dans le monde sauvage, la peur d'Emkla, divinité vengeresse dont les lois régissent, entre autres choses, les rapports entre humains et non-humains. Alors, quand la loi n'est pas respectée, c'est mille fléaux qui s'abattent sur le petit village. Plutôt que vivre comme une insurgée dans ce village devenu cauchemar, la jeune femme décide de tout quitter et de partir loin, par-delà les grandes roches, à la recherche de la vérité.Emkla est un conte amoral et sombre, un récit d'aventure haletant qui explore les relations entre humains et nature, et questionne les traditions et idéologies qui nous enferment et nous soumettent plus qu'elles nous éclairent et nous libèrent. On connaît le talent versatile de Peggy Adam, qui, de livre en livre, aime à jongler avec les thèmes et les approches graphiques ; dans Emkla, comme mue par une envie de se réinventer, elle livre sans doute ses plus belles pages, tout en aquarelle, pour mieux nous décrire la cruelle beauté de la nature, et l'éphémère folie de l'être humain.

ATRABILE j'ai tué géronimo

20.3 EUR
En attendant la gloire, Edna cachetonne dans des comédies musicales, au grand dam de sa famille. Sa ressemblance avec une star du moment va la plonger dans une spirale de mensonges et de faux-semblants à l'issue incertaine...«J'ai tué Geronimo est le second volet du triptyque initié par Panorama. Il n'en est pas la suite à proprement parler mais y est relié par un ré seau de thèmes et de figures. Ainsi, certaines situations, certains dialogues de Panorama se voient repris ici sous un angle différent, offrant une autre lecture des mêmes motifs narratifs. Le récit même de J'ai tué Geronimo est le pendant inversé de Panorama: ici, le personnage principal n'est plus voyeur mais observé. Les thèmes principaux sont constants : recherche identitaire, voyeurisme , découverte des sentiments et du désir. Ne répondant pas à un principe sériel, ces deux premiers volets peuvent être lus indépendamment l'un de l'autre, mais leurs lectures additionnées ouvrent un jeu de résonnances, de connivence, d'expériences narratives.»

ATRABILE la queue du loup

16 EUR
Elga, jeune orpheline, vit dans un environnement pour le moins austère. Recueillie par un curé et sa bonne, au sein d'une campagne que l'on devine pauvre, elle fréquente un peu Fucsio, enfant turbulent qui travaille, déjà, dans la mine de cuivre. Le filon semble néanmoins sur le point de se tarir. Nous sommes en Italie au début du siècle passé, au tournant d'une époque, et l'on se raccroche, pour trouver l'espoir, à ce que l'on peut : aux contes dits au coin du feu, à la religion et aux superstitions. Elga, elle, est fascinée par cette femme-loup qui habite au fond des bois, femme adultère qui vit désormais seule et loin des regards.Sous la tutelle des frères Grimm et de Marguerite Yourcenar, Marino Neri, à coups de pinceau plus suggestifs que descriptifs, réalise un tour de force tout en douceur : évoquer, par petites touches, la vie rude des campagnes au début du XXe siècle, où cultes religieux et rites païens se mélangent encore, tout en s'attachant à ces instants particuliers où une jeune fille voit son corps se transformer pour donner naissance à la femme qu'elle sera bientôt.La Queue du Loup n'est donc pas à proprement parler un conte, même s'il en a parfois certains attributs, mais plutôt un récit intimiste aux accents naturalistes, un récit qui fait la part belle à une émotion diffuse, une tristesse lancinante, dense et profonde comme une nuit sans étoile.

ATRABILE La roche au tambour

19.5 EUR
Rosemarie et Holger, un couple d'archéologues vieillissant, ont tout vu tout fait tout déterré. Pourtant une nouvelle et possiblement ultime fouille va les amener à faire de stupéfiantes découvertes, tendant à prouver l'existence d'une mystérieuse civilisation souterraine. Parallèlement, au même endroit, une jeune femme va se transformer en cobaye humain pour le besoin d'une expérience scientifique: comment se comporte le corps humain quand il se retrouve au fond d'une grotte, coupé des stimuli extérieurs, sans repère et sans soleil? Mais d'étranges créatures rôdent dans les grottes, et la confrontation risque d'être explosive.La Roche au Tambour se lit comme une comédie enlevée, rocambolesque et un peu folle, peuplée de personnages attachants et singuliers - et le très beau travail à la mine de plomb de Marijpol, qui flatte l'oeil à chaque page, exacerbe à merveille cette histoire ouvertement fantastique, mais clairement centrée sur l'être humain, ses désirs et ses faiblesses.

ATRABILE la gröcha

17 EUR
Dans un futur proche, quelque part en Suisse. Une maladie décime l'homme inexorablement. D'abord des taches apparaissent, et puis bientôt, sans espoir de guérison, c'est la fin. Les villes sont quadrillées, les sorties et déplacements réglementés. Suite à un drame encore frais, Marc, pour fuir un quotidien étouffant, décide de partir à la montagne, dans le vain espoir d'y trouver un peu de tranquillité, pour faire le point. Il sera vite rejoint, contre sa volonté, par Emma, avec laquelle il partage un lourd secret. Et c'est là, en haut des cimes, au milieu des arbres et d'une nature préservée mais de plus en plus inquiétante, que la vérité, sordide, va éclater.

ATRABILE Eye contact

22 EUR
Un génie. Voilà ce que se dit l'homme quand il regarde ses propres dessins. Sa routine, c'est presque celle d'un chasseur : observer, traquer, puis saisir une scène ou une personne et la croquer sur le vif, sans que personne ne s'en aperçoive - et pour cela, il ne faut surtout pas croiser le regard de l'autre et éviter absolument un eye contact. Mais un jour la routine se brise car l'observateur a trouvé plus malin que lui, et de chasseur il devient proie, quand une jeune femme imprévisible lui échappe et le repère...Eye Contact c'est un polar sans crime, une filature sans détective, une poursuite dont l'objet se dérobe sans cesse et où le mystère, c'est l'autre; mais Eye Contact c'est surtout une incroyable déclaration d'amour au dessin. A travers son premier livre, Simon Beuret évoque la solitude de celui qui observe, le côté obsessionnel que peut revêtir une pratique artistique, pour créer à l'arrivée une odyssée intimiste pleine de charme et d'humour.Chez Atrabile pas plus qu'ailleurs il n'y a de boule de cristal, et pourtant on serait à prêt à jurer que l'on n'a pas fini d'entendre parler de Simon Beuret, à coup sûr une des « découvertes » de l'année.

ATRABILE Robinson suisse

22.5 EUR
Baladi découvre tout d'abord les Robinsons suisses sous forme de série télé durant les années 70, puis tombe par hasard bien des années plus tard sur le roman à la base de la série, roman écrit en allemand par un écrivain bernois, et datant du début du 19e siècle. C'est en jouant avec l'idée d'adapter ce livre (qu'il n'a toujours pas lu!) qu'il déniche alors la traduction qu'en a fait la Baronne de Montolieu. Mais la Baronne de Montolieu ne s'est pas contentée de traduire le livre, elle en a changé certains passages jugés trop moralisateurs, et a même écrit des chapitres supplémentaires au roman. Baladi va donc décider de s'atteler à une adaptation, mais en commençant par le chapitre 37 (le premier de la suite écrite par la Baronne, vous suivez?) et en se sentant très libre (comme la Baronne!) dans son adaptation. De la matière première, il va garder la situation de base (une famille suisse doit survivre sur une île lointaine suite à un naufrage) et le charme un peu suranné des histoires d'aventure à l'ancienne; mais Baladi va surtout malaxer, transformer, trahir et transcender cette matière pour en faire une bande dessinée à la portée évidemment politique. Il faut le préciser, la paisible famille suisse craint une confrontation avec de terribles sauvages qui semblent rôder, des sauvages que certaines caricatures montrent menaçants et dangereusement enturbannés... Au niveau graphique, Baladi s'est surpassé et propose un travail en couleur rare, mélange de découpages et de couleurs directes, et réalise ainsi certaines de ses plus pages. Le livre sortira peu avant le festival BDFIL, dont Baladi est cette année l'invité d'honneur (succédant entre autres à Zep, Blutch, Frederik Peeters, Anna Sommer, etc.).

ATRABILE Barcazza

15.3 EUR
De l'eau à perte de vue, un soleil qui brille et qui brûle, une ou deux barques, des rochers, une maison blanche, comme plantée là au milieu de nulle part. Des enfants qui jouent et qui pleurent, des adultes qui parlent et s'observent, tous ensemble pour un moment, un moment qui se voudrait idyllique. L'atmosphère, chauffée à blanc par un soleil implacable et omniprésent, devient vite irrespirable. La tension sourde qui parcourt et nourrit Barcazza de bout en bout, indissociable de l'astre qui la provoque autant qu'il la représente, enfle jusqu'au point de rupture, ce moment étrange où les certitudes se délitent et où les habitudes font place à la violence. Quand les couples qui hier s'entrelaçaient soudainement se déchirent.Barcazza fait partie de ces oeuvres étranges, ces oeuvres à l'attrait indicible, où, semble-t-il, rien ne se «passe», mais où, par petites touches, en s'arrêtant sur quelques détails, sur certaines situations, tout est dit, simplement, sans démonstration. Comme dans un film d'Antonioni, le quotidien est vu ici par un prisme déformant, mais si peu, si délicatement, qu'il en émane un sentiment d'étrangeté proprement inexplicable.Et puis il y a quelque chose de proprement enivrant dans le trait fin et charmeur de Francesco Cattani, un trait habile que l'on serait prêt à suivre n'importe où. Barcazza est son premier livre.

ATRABILE Venera

23 EUR
Le monde se meurt. Le temps ne paraît plus s'écouler normalement, l'univers se délite et différentes couches de réalité semblent se juxtaposer. C'est la fin, et pourtant, il pourrait y avoir un plan B pour sauver le monde, une grande « sauvegarde » vers autre chose. Sur des prémices science-fictionnelles à première vue mille fois traités («la fin du monde»), Joseph Callioni bâtit ici une oeuvre qui a quelque chose de profondément inédit; à travers une esthétique imprégnée de surréalisme et peuplée de visions fantastiques, évoquant aussi bien la gnose que la physique quantique, Venera est un livre qui bouscule et interpelle tout en faisant une belle place à l'imaginaire et au voyage intérieur. Entre La Planète impossible, son précédent livre, et Venera, Joseph Callioni a opéré une belle mue artistique, délaissant (partiellement) un trait tout en finesse et une certaine forme de ligne claire pour quelque chose de plastiquement plus charbonneux et plein, mais pas moins élégant, ni surprenant. Les deux livres, qui ont autant de points communs que divergeants, partagent un amour assumé pour les situations incongrues et un humour décalé et imparable.

ATRABILE La voix de Zazar

26 EUR
Grand moment d’angoisse pour Carol au sein du vaisseau de croisière Bron-825: Carol se réveille seul, désespérément seul. Où est passé tout l’équipage, et plus particulièrement sa femme, Sonia? Pour tromper la solitude, et parce que son esprit commence sérieusement à chavirer, Carol entame un dialogue avec Frank, ou du moins son cadavre congelé qu’il a retrouvé dans un frigo médical du vaisseau… Un cadavre plutôt sympathique qui servira aussi de réserve de nourriture à un Carol de plus en plus tourmenté, et à l’aune d’une transformation lente mais irréversible, en attendant un éventuel sauvetage.Récit de science-fiction surprenant, La Voix de Zazar marie habilement suspense, épouvante et humour loufoque, et passe ainsi, avec la plus grande fluidité, d’un registre à un autre. Geoffroy Monde, sans jamais s’égarer, revisite habilement un grand mythe fantastique tout en nous faisant visiter les méandres d’un esprit dérangé et schizophrène, le tout dans un décor futuriste qui mélange éléments familiers et insolites. C’est drôle, rythmé, malin, plein d’invention, et tout simplement passionnant à lire de bout en bout.

ATRABILE chère Louise

18 EUR
C'est en 2003 que Pierre Wazem débute une correspondance dessinée avec son amie Louise Bonnet, qui a quitté les Studios Lolos (l'atelier dans lequel travaille Wazem) pour aller s'installer aux Etats-Unis. Dans cette correspondance, Wazem n'aura de cesse de rappeler à son amie pourquoi elle a eu tort de quitter les Studios Lolos, et va ainsi dresser le portrait de tous les gens qui se sont installés plus ou moins longuement dans ce "meilleur endroit du monde". Wazem y évoque aussi, pêle-mêle, sa relation à l'alcool, la vie de famille, le mois d'août, sa reprise des Scorpions du désert, ou encore le décès de son ami comédien François Berthet - sans doute parmi les plus belles pages que l'auteur ait réalisées. Le tout forme un ensemble drôle et cinglant comme une vanne bien sentie, touchant comme un mot d'enfant, et frais comme une gorgée de bière.Comme un pendant solaire à Mars Aller-Retour (astre noir s'il en est), Chère Louise, est un vrai pur bonheur de lecture, jouissif et enthousiasmant de bout en bout.

ATRABILE Jouer au loup

25 EUR
Sur 264 pages, Jouer au loup présente une quinzaine d'histoires piochées dans la mythique revue Garo, mais aussi des pages et illustrations complètement inédites, ce qui fait de ce nouveau recueil, trois ans après L'Envol, un véritable événement éditorial. Souvent présentée comme la première femme à avoir publié dans Garo, Kuniko Tsurita (décédée prématurément à l'âge de 37 ans) a sans doute souffert de ce statut de « femme dans un monde d'homme », et une partie non négligeable de son oeuvre est donc restée dans les tiroirs - une oeuvre soigneusement conservée par son veuf, Naoyuki Takahashi, qui nous a aimablement permis d'y avoir accès. Dessinées entre 1968 à 1981, les histoires qui composent Jouer au loup montrent à nouveau toute l'étendue du talent de l'autrice et ses intérêts changeants : récits aux accents politiques et contestataires, fable animalière, trip ésotérique ou encore autobiographie, toutes ces pages dessinent aussi en creux le portrait d'une femme singulière, passionnée, et complètement dévouée à son art.

ATRABILE Duchamp Marcel, quincaillerie

19 EUR
Inventeur du ready-made, figure influente et incontournable de l'art contemporain, Marcel Duchamp a fait couler beaucoup d'encre, nourri bien des controverses, et continue aujourd'hui de hanter le monde de l'art. Il hante également l'esprit de Benoît Preteseille, jusqu'à venir le mettre en garde dans ses rêves, le sommant «de ne pas raconter n'importe quoi sur moi après ma mort». On le sent dès les premières pages de cette magnifique biographie: Benoît Preteseille aime Marcel Duchamp. Pas d'un amour transi, béat, sans nuances, non, mais plutôt d'un amour qui rend lucide, qui ouvre les yeux et l'esprit, un amour qui n'assujettit pas mais, tout au contraire, qui rend libre. Il aborde alors l'homme et son travail avec un respect mêlé d'une belle décontraction, sans complexe, et sans déférence, et beaucoup de liberté. Mais «liberté» ici ne signifie pas «n'importe quoi», et c'est avec la plus grande rigueur que Preteseille évoque les diverses périodes de la vie de Duchamp et qu'il expose les différentes évolutions de son travail artistique. Il arrive ainsi à rendre la pensée et la vie de Duchamp passionnantes, procurant de bout en bout une lecture stimulante, éclairante et jouissive.

ATRABILE Au suivant

19 EUR
Il faut le savoir: Noyau est un salaud. Ne l'invitez pas: une fois chez vous, il s'assiéra dans un coin, ne pipera pas un mot, mais observera vos moindres gestes d'un oeil aussi placide que perçant. Puis une fois rentré chez lui, il sortira ses plus belles gouaches, s'armera d'un pinceau bien trop usé, et fera de vous ou vos proches un portrait aussi beau (dans la forme) qu'acide (dans le fond). On vous prévient: Noyau est un sale type. On le voit bien dans ce livre, Au suivant, composé d'une suite de portraits qui se déploient systématiquement sur deux pages, comme celui de Melvin, qui décide de se passer de tout, mais pas de l'aide financière de ses parents; Nino, hipster barbu, qui prend tellement de soin à préparer son expresso que l'heure de l'apéro arrive avant le première tasse; ou Odile, qui ne partage pas ses théories complotistes avec son fils, car comment savoir si celui-ci n'est pas un extra-terrestre?... Méfiez-vous: Noyau est un triste sire. Pourtant, par le passé, certains éditeurs lui ont accordé leur confiance, à l'instar de Frédéric Pajak, qui, au sein des Cahiers Dessinés, a publié ses précédents livres, comme Dessins au doigt, L'Art de Vivre ou Les Doigts sales; ou encore Actes Sud, chez qui il a commis L'oeuf, en compagnie d'Anna Sommer. Des livres tous magnifiques, et c'est peut-être là que réside le mystère Noyau: comment un être aussi malfaisant et dangereux peut être également un dessinateur aussi génial? Bon, en tout cas on vous aura averti, Noyau est méchant, comme son livre. Méchant et même féroce envers ce triste monde et ceux qui le peuplent, on pourrait même dire carrément cinglant et politiquement peu correct, mais il faut bien l'admettre: à l'arrivée c'est bon, et ça fait du bien.

ATRABILE la mémoire du corps

22 EUR
"Famille je vous hais !" Mais encore ?Découpé en huit nouvelles qui sont autant de tranches de vies, Kim Hanjo s'est attaché dans La Mémoire du Corps à raconter l'histoire d'une famille coréenne. Se consacrant pour chaque histoire à un ou plusieurs membres de cette communauté (dont certains passent, suivant le chapitre, du premier au second plan et inversement), ces 240 pages denses forment à l'arrivée une mosaïque complexe, touffue, où les liens entre les individus se découvrent au fur et à mesure de la lecture. Obligations, hiérarchie et soumission, envie et frustration, remords, regrets, obsessions, la liste est encore longue de tous ces maux, tellement humains, qui rongent chaque membre de cette tribu. Kim Hanjo décrit à merveille les tourments auxquels chacun doit faire face tout au long de sa vie, faisant de ce livre un portrait de famille à la puissance narrative rare, et à la portée universelle. On sort un peu ébranlé de cette oeuvre ambitieuse, riche et parfois âpre.

ATRABILE luchadoras

17.3 EUR
Depuis 1993, plus de 600 femmes ont disparu et plus de 400 ont été assassinées à Ciudad Juarez, ville mexicaine frontalière des Etats-Unis. Victimes de tueurs inconnus ou de violence conjugale. Ciudad Juarez est ainsi devenu un triste symbole de la maltraitance des femmes dans le monde. A l’heure actuelle, la plupart de ces crimes restent irrésolus. C’est dans ce cadre véridique que Peggy Adam a imaginé Luchadoras, l’histoire d’une rencontre entre Jean, touriste français de passage à Ciudad Juarez, et Alma, serveuse dans un bar et victime du machisme ambiant. Peggy Adam délaisse pour l’occasion la comédie amoureuse et les personnages élaborés dans Plus ou moins… Le Printemps et Plus ou moins… L’Eté ( bien qu’un fil tenu relie ce volume à la série, au lecteur attentif de voir où ), et nous livre ainsi une histoire d’amour tortueuse sur fond de violence domestique.

ATRABILE La jungle

27 EUR
Des explosions ravagent la ville. Alors que les immeubles s'effondrent, un combattant fuit. L'homme se débarrasse de son arme, on le devine fatigué, on verra bientôt qu'il est hanté par la mort. Alors qu'un vaisseau traverse le ciel, l'homme trace son chemin dans la foule. Fuir, encore plus loin, quitte à changer de vie, de pays. Quitte à traiter avec des passeurs, à embarquer dans une chaloupe vétuste avec d'autres fuyards, guidés par l'espoir. Commence alors une épopée noire emplie d'embûches et de défis, dans un récit qui mélange habilement (science) fiction et actualité. Si dès ses prémices, La Jungle vous saisit à la gorge pour ne plus vous lâcher durant ces trois cent vingt-huit pages, c'est que son auteur a atteint une maîtrise narrative qui transforme son nouveau livre en un véritable « page turner » peuplé de rebondissements et de visions hallucinées, des images qui continueront à accompagner le lecteur une fois le livre terminé - à l'image de son héros, poursuivi par ses propres fantômes. C'est un récit dur et en même temps incroyablement beau que nous offre ici Nicolas Presl, un récit où souffle le grand vent de l'aventure tout en portant un regard pour le moins désenchanté sur un monde en totale perdition.

ATRABILE Les sales gosses

16 EUR
Un été, quelque part en France, il fait beau, il fait chaud, les vacances sont longues, les journées surtout. Où aller quand le décor mélange si peu de verdure et tant de béton, que faire quand on n'a rien à faire. C'est dans cette ambiance de désoeuvrement que l'on rencontre ces sales gosses ; souvent livrée à elle-même, à la recherche du moindre divertissement, la petite troupe se cherche et se tourne autour, se provoque et s'affronte, et petit à petit, se frotte au monde - bref, fait les quatre cents coups. Par petites touches, à travers ces portraits d'enfants, c'est le chaos du monde que l'on devine : L'apprentissage de l'amour, la complexité des sentiments et des relations, la violence physique comme psychologique. Tout est déjà là, mais il manque encore l'indignation, et la révolte est bien timide. Car chaque enfant aborde son quotidien avec ses propre fêlures, ses propres tourments, et derrière, il y a la famille, absente, décomposée ou envahissante, et aussi, parfois, réconfortante, aimante. A l'instar de Plus ou moins..., Les Sales Gosses est une oeuvre drôle et emportée, qui décrypte avec humour et finesse les relations humaines dans ce qu'elles ont de plus délicat mais aussi de plus compliqué.

ATRABILE La fourmilière

24 EUR
Pauvres pauvres petites fourmis. Dans un monde où grouillent des milliers de vies minuscules, soumises à une reine omnipotente, on pourrait aisément penser que c'est l'ordre et le respect qui règnent. Mais derrière cette masse sans visage, se trouve autant d'individus et de destins différents - et c'est à certains d'entre eux et à leur toutes petites existences que va s'intéresser Michael DeForge dans La Fourmilière. Car c'est le chaos qui va bientôt frapper à la porte de la fourmilière, sous la forme de fourmis rouges hautement vindicatives, et rendues folles par l'absorption de lait d'araignées. DeForge s'amuse alors à décrire la débâcle qui va suivre, les destins brisés et les histoires individuelles qui vont s'entrecroiser, chacun pourtant son lot de blessures et de secrets inavoués. Car les fourmis de DeForge, bien que menées, voire commandées par leurs instincts, sont également porteuses d'une psychologie hautement humaine, donnant ainsi la vision d'une « comédie humaine » transposée dans le monde des insectes.Le jeune prodige canadien n'oublie jamais d'être drôle, et l'humour décapant qui règne dans le livre finit de parfaire cette interprétation tout à la fois pop et trash d'une apocalypse à taille réduite. Derrière un monde qui s'effondre se cachent les promesses d'un renouveau, multiples, imprévisibles et pas obligatoirement rassurantes.Trahison, mensonge, manipulation dans le monde des fourmis.

ATRABILE Julio

19 EUR
Attention, grosse claque ! Julio, c'est tout à la fois un tour de force narratif éblouissant, et l'un des livres les plus forts, les plus poignants de Gilbert Hernandez. Sur 100 pages, Julio retrace la vie du personnage éponyme, de sa naissance à sa mort, de 1900 à l'an 2000. Ce sont donc 100 ans d'histoires et d'Histoire qui sont racontés en 100 pages, puisqu'à travers les personnages de Julio, c'est tout le XXe siècle qui est revisité.Grâce à sa maîtrise de l'ellipse et son talent consommé pour les récits fragmentés, Gilbert Hernandez nous promène tout au long de son livre par grands sauts temporels, et derrière le portrait de Julio, c'est celui de toute une communauté qu'il dresse, mais également celui de tout un siècle, à travers certains de ses événements majeurs, événements qui toucheront, directement ou indirectement, Julio et son entourage. Tout comme La Saison des Billes, Julio est un livre indépendant de l'univers élaboré par Gilbert Hernandez dans Love & Rockets, et l'on pense à Gabriel García Márquez lorsque l'on suit Julio et toute sa famille à travers plusieurs générations, faisant face aux quelques bonheurs et aux nombreux drames que peuvent offrir la vie. Une grosse claque, on vous dit !

ATRABILE « Autre chose »

26 EUR
En 2022 Atrabile a fêté ses vingt-cinq ans d'existence, ce que nous avons célébré à travers différents événements tout au long de l'année; néanmoins il nous semblait qu'il manquait quelque chose, quelque chose comme un gros gâteau d'anniversaire ou un beau feu d'artifice - voilà pourquoi déboule en octobre un ouvrage collectif intitulé « autre chose ». Parce qu'en vingt-cinq années d'activité, nous avons publié de la bande dessinée en long et en large, que nous avons à quelques occasions tenté de repousser un peu les limites du médium, mais qu'il nous arrive aussi parfois d'avoir envie « d'autre chose ». C'est pourquoi ce grand volume tentera de mélanger pêle-mêle bande dessinée, illustration, expérimentation, dans une avalanche de style, de genre, de technique, d'envie, un assemblage qui se voudra aussi hétéroclite que généreux, et qui regroupera pas moins de quarante-cinq artistes d'un peu partout dans le monde. Youpla boum.Avec la participation de : Adèle Maury, Amanda Baeza, Amandine Meyer, Awen Rivière, Barbara Meuli, Camille Potte, Chien-Fan Liu, Emilie Gleason, Fred Fivaz, Geoffroy Monde, Giacomo Nanni, Guillaume Fuchs, Helge Reumann, Jean-Michel Bertoyas, Juliette Mancini, Jung-Hyoun Lee, Laurie Agusti, Léa Murawiec, Lika Nüssli, Lisa Blumen, Louise Collet, Lucas Burtin, Marijpol, Martina Sarritzu, Mathilde Van Gheluwe, Melchior Best, Mia Oberländer, Michael DeForge, Noémie Chust, Rachel Deville, Samplerman, Simon Beuret, Valentine Gallardo, Violaine Leroy, Yannis La Macchia, Alex Baladi, Frederik Peeters, Ibn Al Rabin, Isabelle Pralong, Joseph Callioni, Nicolas Presl, Peggy Adam, Pierre Wazem, Thomas Gosselin, Tom Tirabosco.

ATRABILE sept milliards de chasseurs-cueilleurs

18 EUR
Avec un ton qui évoque le théâtre de l'absurde, Sept milliards de chasseurs-cueilleurs met en scène les multiples rencontres entre deux Amérindiens de tribus différentes; tandis que l'un deux, au fur et à mesure des rencontres et des expériences, devient de plus en plus «cow-boy», le second est renforcé dans son «amérindianité», les deux risquant, à chaque rencontre, de devenir des personnes encore différentes (marchand ambulant, femmes Inuit, caricaturiste, tueur à gages, etc): c'est un récit fantaisiste. Ils vont jouer des rôles différents à chaque confrontation (vengeur, voyou, frère, voyageur de temps, dragueur, etc.) à la recherche d'une définition d'eux-mêmes, enchevêtrement de multiples identités, de mutations sémantiques et de constantes cosmiques: c'est un récit-totem. A l'image des hommes, leurs histoires sont multiples et leurs puissances peuvent cohabiter en harmonie, sans s'entretuer, comme les font souvent les histoires. Peut-être qu'après une sorte d'apocalypse, tout le monde est devenu chasseur-cueilleur et les gens vivent en paix entre eux, s'entraidant pour qu'un monde idéal se construise au présent: c'est un récit pseudo-rousseauiste. Tous oeuvrent alors dans la promesse d'une grande union finale nourrie de partage et d'amour fraternel, travaillant contre la désespérante solitude de chacun: c'est un récit humoristique.

ATRABILE BILE NOIRE n.18

25.4 EUR
Répétez après moi: Bile noire est beau. Bile noire est grand. Bile noire est important. On l'a déjà dit mais on le redit encore: Bile noire représente une opportunité unique pour bien des auteurs d'essayer des choses qu'ils n'auraient pas pu faire ailleurs. Et c'est également une chance pour d'autres d'être publiés pour la première fois. Pour ce numéro 18, on trouvera sur près de 250 pages une vingtaine d'auteurs venus des quatre coins du monde. On pourra y lire plus particulièrement de nombreux récits «longs», dont la suite des chroniques familiales de Kim Hanjo, les premières apparitions en français de Baek Jong-min (Corée), Bendik Kaltenborn (Norvège), Yan Cong (Chine), Martin Cendreda (USA), Martin Romero (Espagne), Kolbeinn Karlsson (Suède), et puis encore des pages signées par des auteurs (plus ou moins) habitués de la revue, comme Peggy Adam, Chihoi, François Olislaeger, Helge Reumann, Ibn Al Rabin, Nadia Raviscioni, Nicolas Presl, Gilad Seliktar, Baladi, Michaël Sterckeman, Xavier Robel, Pierre Waz! em, Andréas Ku¨ndig ou Frederik Peeters. Bile noire continue donc dans sa version annuelle à présenter un savant mélange de révélations et d'auteurs confirmés, le tout dans un format XL, en noir et blanc et en couleur. Répétez après moi: Bile noire est beau. Bile noire est grand. Bile noire est important.

ATRABILE La colère de Poséidon

16 EUR
« Et donc, imagine, tu es Poséidon, dieu des mers ».On avait déjà pu entrevoir l'intérêt qu'Anders Nilsen portait aux grands mythes dans certaines de ses oeuvres passées; dans La Colère de Poséidon, il s'intéresse tout particulièrement à l'Ancien Testament et à la mythologie grecque.Nilsen offre ici des versions réinterprétées, actualisées et passablement chamboulées des histoires d'Ulysse, Prométhée, Noa, Isaac et Lucifer (parmi d'autres), mais en témoin attentif de son époque, c'est bien du monde d'aujourd'hui qu'il nous parle et de ses nombreux maux. La sobriété des images, qui évoquent le théâtre d'ombre, vient renforcer le côté « pince sans rire » du texte, et donne le ton d'un livre bien plus drôle et malicieux qu'il n'y pourrait paraître - et ces histoires, pleine d'humour, de mordant et de dérision, font se marier comme si de rien questionnement métaphysique et situations absurdes.Après Des chiens, de l'eau (Actes Sud), Big Questions (L'Association), et Fin (Atrabile), La Colère de Poseidon vient confirmer, s'il le fallait, toute l'ampleur du talent versatile et surprenant d'un des auteurs américains les plus passionnants à suivre aujourd'hui.Précisons encore que quinze pages supplémentaires viennent augmentées la version française par rapport à la version originale.

ATRABILE Le parfum des hommes

17 EUR
C'est à 18 ans que Yumi commence à travailler dans une usine Samsung spécialisée dans les semi-conducteurs. Deux ans plus tard, elle se plaint de douleurs. Le diagnostic tombe, comme un couperet : elle est atteinte de leucémie. L'état de la jeune fille va rapidement s'empirer, et elle décédera finalement sur la banquette arrière du taxi conduit par son propre père, Sang-ki Hwang, alors qu'il la conduit à l'hôpital. M. Hwang se rendra vite compte que sa fille n'est pas la seule ouvrière à être.

ATRABILE une tête bien vide

21 EUR
Si Une Tête bien vide n'est pas à proprement parlé une suite de La Saison des billes, Gilbert Hernandez y aborde une autre partie fondatrice de la vie d'un homme, à savoir l'adolescence, et comment cette période décisive peut façonner, pour le meilleur comme pour le pire, le destin d'un être humain.Bobby se laisse porter dans la vie ; école, travail, amour, les choses s'enchaînent plus ou moins facilement, sans passion ni engagement. Et si Bobby rêve d'autre chose, c'est avec patience qu'il attend et attend encore que quelque chose se passe, incapable qu'il est de faire des choix, de prendre des décisions. Dans cette vie flottante, entouré d'amis qui vont et qui viennent, son seul centre d'intérêt se matérialise à travers la musique, du glam rock au punk, d'Alice Cooper aux Sex Pistols. Inconstant, paumé, plus spectateur qu'acteur de sa propre vie, Bobby se sentira véritablement métamorphosé par le mouvement punk - mais pour un instant seulement. Et Bobby laissera ainsi filer les moments, les possibilités et enfin les années.C'est un portrait en demi-teinte que dessine ici le co-créateur de la mythique série Love & Rockets, où il décortique avec beaucoup de justesse l'adolescence, cette période pleine de frustration et de rage, et où chaque occasion ratée peut se transformer en impasse.

ATRABILE Plus ou moins... - coffret tome 1 à tome 3

35 EUR
Les trois premiers tomes de Plus ou Moins... de Peggy Adam accompagnés d'un ex-libris exclusif de l'auteur.

ATRABILE Cosmo

23 EUR
Cosimo n'est pas un jeune homme comme les autres : il parle très peu, réfléchit beaucoup et n'aime pas qu'on le touche. Celui que l'on surnomme Cosmo, à cause de sa fascination pour l'astronomie, vit dans son propre monde, bien qu'il ne semble pas y être tout-à-fait seul. Arrivé à l'âge de 15 ans, Cosmo décide de prendre la route pour un périple qui s'avérera, évidemment, des plus mouvementés. Si l'univers mental de Cosmo paraît compliqué, le monde « réel » auquel il va se trouver confronté n'aura rien de plus facile, puisque le voyage qu'il va entreprendre à travers l'Italie, petite odyssée périlleuse, va le propulser à travers des banlieues désolées et une campagne pleine de mystères, à la rencontre de chasseurs belliqueux, de marginaux de tout poils, et d'une nature tantôt hostile, tantôt complice. Récit initiatique par excellence, orchestré de main de maître par Marino Neri, Cosmo subjugue aussi bien par sa réussite formelle que par sa description d'un esprit (trop) sensible plongé dans une société tourmentée et violente. Tout comme Francesco Cattani ou Manuele Fior, Marino Neri fait partie d'une génération d'auteurs qui sait s'ouvrir à la modernité tout en affirmant sa filiation avec une certaine « école italienne ».

ATRABILE ruminations

21 EUR
Ruminations comportera au bas mot une vingtaine d'histoires courtes parues ici ou là (mais principalement dans Bile noire), dont certaines passablement rares. Certaines seront remises en couleurs pour l'occasion. On verra ainsi comment Frederik Peeters, à coup d'essais et d'expérimentations, s'est forgé une personnalité jusqu'à devenir un auteur désormais incontournable.

ATRABILE Totale résistance

30 EUR
Totale résistance ! Si vous n'avez rien contre la bande dessinée sans texte ; si vous savez apprécié la beauté d'un noir & blanc rigoureux comme celle d'une mise en couleur rétro ; si l'humour absurde vous titille ; si vous rêvez de temps à autre de régler vos problèmes à coups de tatanes ; si le monde vous apparaît parfois comme un endroit dur et désespéré ; si la réalité vous attriste ; si l'irrationnel vous parle ; si les bons sentiments vous exaspèrent ; si les haches, les planches à clou et les battes de baseball vous semblent de bons outils pour s'exprimer ; si vous aimez les oursons armés de mitraillettes ; si SUV et Black Medicine Book, les précédents livres de Helge Reumann, sont bien rangés dans votre bibliothèque... Alors Totale résistance est pour vous ! Totale résistance présente une vingtaine d'histoires courtes, précédemment publiées dans une poignée de revues de haut vol (comme Strapazin ou Kramers Ergot) mais jamais publiées ici, et dont certaines seront mises en couleur pour l'occasion, tout ça dans un "grand format" qui permettra d'apprécier pleinement la maestria et l'originalité graphique du génial H. Reumann. Totale résistance !

ATRABILE New rural wave

21 EUR
Ce qui impressionne toujours chez Aurélie William Levaux, c'est son incroyable faculté à brasser large, et à aborder tous les sujets dans un chaos qui n'est qu'apparent; qu'elle écrive sur l'enseignement, Gaza, les gilets jaunes, l'OTAN, les scannettes, BHL, on en passe et des meilleurs, c'est toujours avec la même plume, piquante, acide, partant du plus petit détail pour nous emmener un peu plus loin, voire plus haut, là où les contours des choses se distinguent mieux.Dans New Rural Wave, elle quitte la ville pour se réfugier dans la campagne, en Haute-Patate, à la recherche de... quoi exactement ? La sérénité ? La tranquillité ? Mais l'autrice n'est toujours pas apaisée, ni même assagie, et son envie de prendre le monde comme punching-ball reste intacte. Et donc pas sûr, hélas, que la campagne soit restée vierge des nombreuses calamités qui pourrissent la vie urbaine, et le capitalisme fait mal, à la ville comme à la campagne.Dans la forme, New Rural Wave se singularise par un plus grand mélange, juxtaposant textes, illustrations, mais aussi bandes dessinées. Dans le fond, le livre agit comme une bonne grosse claque, pas une qui rougit la joue, mais plutôt qui aide à remettre les idées en place.