En amazigh, la langue du peuple berbère, Tamerán signifie terre de courageux. Ce qui est certain, c'est qu'il faut beaucoup d'audace pour se lancer dans l'élaboration de vins. Le footballeur David Silva a toujours été habitué à taper dans un ballon, jusqu'à ce qu'en 2019 il décide d'acheter une cave et six hectares de vignoble à Gran Canaria, entre San Bartolomé de Tirajana et Santa Lucía. La vérité — il faut le dire — c'est qu'il faut être très courageux pour cela, surtout si l'on ne s'est jamais consacré au monde du vin ; mais accompagné de son ami, l'œnologue Jonatán García (de Suertes del Marqués), rien ne pouvait mal tourner. Rien ne peut se gâter dans les caves Tamerán. Déjà quatre ans se sont écoulés depuis que le projet a commencé. Et il a apporté beaucoup de joies. L'une d'elles est Tamerán Baboso Blanco. Ce blanc, qui naît sur des ceps francs de pied, tire son nom de la variété baboso, un raisin blanc qui pousse sur les sols volcaniques de la D.O. Gran Canaria. Dans le cas de Tamerán Baboso Blanco, les ceps se trouvent sur un versant, orientés vers le sud, à environ 700 mètres d'altitude. Ses sols volcaniques, pauvres et rocheux, confèrent aux vins un caractère minéral inimitable. Celui qui gère tout cela à la perfection est Jonatán García, responsable de la direction technique, qui supervise tout le travail en cave. Il veille à ce que Tamerán Baboso Blanco soit entièrement artisanal, éliminant complètement l'utilisation d'herbicides et d'insecticides, en veillant toujours à vendanger au moment précis, lorsque les raisins ont le bon degré de maturité et que la fermentation se fait toujours avec des levures indigènes. Dans le cas de Tamerán Baboso Blanco, le travail se poursuit dans des fûts de 500 litres où ce blanc passera environ neuf mois d'élevage. Alors, apparemment, David Silva ne sait pas seulement se défendre sur le terrain de jeu. Il excelle également dans les vignobles et dans sa cave Tamerán, où il continue de marquer des buts. Et quel but magnifique il a marqué avec Tamerán Baboso Blanco.